« Le peuple saura, lui-même, répondre aux casseurs », a affirmé le président iranien Hassan Rohani. Il a aussi affirmé qu’il voyait « une opportunité » plutôt qu’une « menace » dans les critiques et contestations populaires.
Lors d’une réunion, ce lundi 1er janvier 2018, avec les commissions spécialisées du Parlement, le président Rohani a, entre autres, fait allusion aux événements survenus ces derniers jours dans le pays.
D’après le président Rohani, la nation iranienne saura bien riposter à « un groupe limité de gens qui se permet de proférer des slogans contre la loi et les revendications du peuple, d’offenser les valeurs de la Révolution ou détruire les biens publics ».
Rohani a reconnu le droit du peuple d’exprimer leurs critiques ou protestations. Mais pour le faire, il faudrait choisir la voie légale, a souligné le président Rohani, en allusion à un groupe restreint de gens qui, sous l’influence des provocations, tentent d’abuser de la situation.
« Il est possible qu’au premier abord, ce qui s’est produit ces derniers jours ait semblé être une menace ; mais je crois que nous devrions y voir une opportunité qui nous permettra de découvrir l'origine du problème. Toutes ces personnes ne reçoivent pas forcément de directives depuis l'étranger; elles sont dans la rue en raison des maux et des difficultés de la vie et un élan de sentiments. »
Pour le président iranien, il n'y a pas que les problèmes économiques qui ont fait descendre les gens dans la rue, mais aussi leur revendication pour une ouverture du climat social.