Les Iraniens se rassemblent pour soutenir le système

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Les Iraniens se rassemblent pour soutenir le système
Des dizaines de milliers de manifestants ianiens se sont rassemblés mercredi dans plusieurs villes d'Iran pour condamner les "troubles" qui agitent le pays depuis près d'une semaine, après une nuit plus calme que les précédentes à Téhéran et en province. 
 
Munis de banderoles dénonçant les "fauteurs de troubles", les manifestants reprenaient des slogans en faveur du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, mais aussi "mort à l'Amérique" ou "mort à Israël", selon des images diffusées par la télévision d'Etat.

Cette TV a montré des images en direct de manifestations massives dans les villes d'Ahvaz (sud-ouest), Arak (centre), Ilam (ouest), Gorgan (nord), ou encore Kermanshah (ouest).

"Nous offrons à notre guide le sang qui coule dans nos veines", scandaient encore ces manifestants, dont certains brandissaient des drapeaux iraniens.

Ces manifestations interviennent après une nuit calme dans la capitale Téhéran, contrastant avec les protestations qui agitent depuis le 28 décembre l'ensemble du pays.


Le président Hassan Rohani avait pour sa part qualifié de "petite minorité" les fauteurs de troubles et signalé que le peuple allait leur répondre. Il avait assuré que le pouvoir allait, si nécessaire, mobiliser des millions de personnes pour faire cesser les violences.

Le principal groupe réformateur, emmené par l'ex-président Mohammad Khatami, a condamné les violences et la "profonde duperie" des Etats-Unis.

Dans les rues de la capitale, beaucoup d'habitants condamnent publiquement les violences.


"Même ceux qui ont vandalisé et incendié des biens publics savent (...) que l'insécurité dans le pays n'est dans l'intérêt de personne", a affirmé mardi à l'AFP Sakineh Eidi, pharmacienne de 37 ans à Téhéran.

La nuit de mardi à mercredi a été relativement calme à Téhéran, qui avait connu de petites manifestations les trois nuits précédentes, selon les médias et des responsables. Le déploiement policier était aussi moins visible que les jours précédents, ont constaté des journalistes de l'AFP.
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