Les États-Unis ont fait chanter l’Égypte et l’Arabie saoudite pour arriver à leurs fins sur la ville sainte de Qods et la capitale du futur État palestinien.
« Après la décision controversée du 6 décembre du président américain de transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, l’Égypte et l’Arabie saoudite ont proposé que d’autres villes soient sélectionnées en tant que capitale du futur État de la Palestine », ont révélé les médias américano-israéliens ».
Le gouvernement égyptien a proposé que la ville de Ramallah soit choisie comme la future capitale de l’État palestinien dans le but de mettre fin à la récente crise créée par la décision de Trump sur la ville sainte de Qods », a révélé le samedi 6 janvier le quotidien américain, Le New York Times.
Résistance Qods l'Egypte continue sur sa lancée https://t.co/02RZNWmzUS
— Press TV Français (@PresstvFr) January 3, 2018
Un officier des services de renseignement égyptien a eu des contacts téléphoniques avec des journalistes et des professionnels de la presse en Égypte sur Qods.
« Comme tous nos frères arabes", l'Égypte a dénoncé, ouvertement, la décision de Trump », a déclaré l'officier des services de renseignement, le colonel Ashraf al-Kholi avant de poursuivre : « Les conflits avec Israël ne vont pas dans les intérêts nationaux de l'Égypte. Au lieu de condamner la décision de Trump, il vaudrait mieux que vous persuadez vos téléspectateurs de l’accepter ».
Selon le New York Times, Ashraf al-Kholi a donné ces directives aux quatre journalistes et présentateurs et ce au cours des contacts téléphoniques qui avaient été enregistrés.
Azmi Megahed, l’un des journalistes a confirmé l’authenticité des enregistrements qui avaient été mis à la disposition du New York Times.
Selon ce rapport, l’officier de renseignement égyptien a également donné les mêmes directives à Mofeed Fawzy et Said Hassassin deux autres présentateurs égyptiens qui font également partie du Parlement de ce pays.
Les propos de cet officier égyptien interviennent à un moment où le livre « Fire and Fury », (Feu et Fureur: à l'intérieur de la Maison-Blanche ) du journaliste Michael Wolff, est sorti le 5 janvier aux États-Unis. L’ouvrage est depuis un best-seller, et met la Maison Blanche dans l’embarras. Ce livre cite l'ancien conseiller du président, Steve Bannon, qui estime que conformément au « contrat du siècle » l’administration de Donald Trump est bien résolue à mettre fin à la crise palestinienne par le biais de l’annexion de la Cisjordanie à la Jordanie et de Gaza à l’Égypte.
« Après la décision de Trump ayant reconnu officiellement Qods comme capitale d’Israël, l’Arabie saoudite a proposé que la cité Abu Dis située dans l’est de Qods soit la capitale de la Palestine et l’Égypte a mis en avant l’idée que Ramallah en soit capitale», a écrit le samedi 6 janvier le quotidien israélien, Yediot Aharonot.