Le directeur du nucléaire iranien a annoncé lundi que l'Iran pourrait reconsidérer sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'agence de surveillance du nucléaire de l'ONU, si les Etats-Unis échouaient à honorer les engagements contractés dans le cadre de l'accord sur le nucléaire de 2015, a rapporté le quotidien Iran Daily.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a quant à lui déclaré lundi que Washington avait déjà tenté de détruire l'accord sur le nucléaire l'an dernier, et pourrait bien y parvenir dans les prochains jours.
Si le gouvernement américain décide de se retirer de l'accord sur le nucléaire, "la communauté internationale et notre région en seront les grands perdants, car c'est une expérience internationale réussie qui prendra fin", a-t-il ajouté.
Le 13 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il avait décidé de ne pas renouveler la certification accordée à l'Iran pour son respect des termes de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015. Cette décision n'a pas formellement conduit au retrait des Etats-Unis de l'accord, mais a ouvert une période d'examen de 60 jours, pendant laquelle le Congrès devra décider s'il veut ou non réimposer des sanctions contre l'Iran - ce qui reviendrait de fait à enfreindre les engagements pris par les Etats-Unis dans le cadre de cet accord.
Au cours des deux derniers mois, le Congrès américain n'a cependant avancé aucune résolution destinée à réimposer des sanctions à l'Iran. En l'absence de décision de la part du Congrès, la balle repasse dans le camp de M. Trump, qui devrait décider d'ici la mi-janvier s'il impose ou non des sanctions contre l'Iran.
L'accord sur le nucléaire iranien a été signé entre l'Iran et six grandes puissances mondiales - le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie, les Etats-Unis et l'Allemagne - en juillet 2015. Il a permis de désamorcer la crise du nucléaire iranien, et de consolider les efforts internationaux de non-prolifération.
Si le gouvernement américain décide de se retirer de l'accord sur le nucléaire, "la communauté internationale et notre région en seront les grands perdants, car c'est une expérience internationale réussie qui prendra fin", a-t-il ajouté.
Le 13 octobre, le président américain Donald Trump a annoncé qu'il avait décidé de ne pas renouveler la certification accordée à l'Iran pour son respect des termes de l'accord sur le nucléaire iranien signé en 2015. Cette décision n'a pas formellement conduit au retrait des Etats-Unis de l'accord, mais a ouvert une période d'examen de 60 jours, pendant laquelle le Congrès devra décider s'il veut ou non réimposer des sanctions contre l'Iran - ce qui reviendrait de fait à enfreindre les engagements pris par les Etats-Unis dans le cadre de cet accord.
Au cours des deux derniers mois, le Congrès américain n'a cependant avancé aucune résolution destinée à réimposer des sanctions à l'Iran. En l'absence de décision de la part du Congrès, la balle repasse dans le camp de M. Trump, qui devrait décider d'ici la mi-janvier s'il impose ou non des sanctions contre l'Iran.
L'accord sur le nucléaire iranien a été signé entre l'Iran et six grandes puissances mondiales - le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie, les Etats-Unis et l'Allemagne - en juillet 2015. Il a permis de désamorcer la crise du nucléaire iranien, et de consolider les efforts internationaux de non-prolifération.