Selon le site web américain Mint Press, les frappes des drones américains dans différents endroits du monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique, ont augmenté de 80 %.
En allusion à la promesse électorale de Donald Trump qui s’était engagé à réduire les attaques de drones, le site précise que le bilan des civils tués durant les sept premiers mois de la présidence de Trump est beaucoup plus élevé que celui enregistré durant les huit années du mandat présidentiel de Barack Obama.
« C’est à l’époque de Georges W. Bush que les frappes de drones devinrent une arme importante dans la lutte contre le terrorisme. 57 attaques ont été menées au Pakistan, en Somalie et au Yémen qui se sont soldées par la mort d’entre 384 et 807 civils. Ce programme a pris de l’ampleur à l’époque d’Obama : le nombre des frappes de drones a augmenté, 563 attaques ont été menées dans les pays précités. À l’ère de Trump, ce chiffre a encore considérablement augmenté », rappelle Mint Press.
En 2017, les États-Unis ont bombardé 127 fois le Yémen, contre 32 fois en 2016. En Somalie, ils ont mené 34 attaques de drones, l’équivalent de l’ensemble des frappes effectuées de 2001 à 2016.
Toujours en 2017, les frappes aériennes de l’aviation américaine ont causé la mort de 3 923 à 6 102 civils en Irak, en Libye et en Syrie. Alors que durant le mandat d’Obama, le bilan des victimes variait en 2 998 et 3 939.
Des résultats catastrophiques dus aux politiques adoptées en mars dernier par l’actuel président des États-Unis.