Par l’installation d’un système de détection et de surveillance électroniques, l’Irak cherche à mieux protéger ses frontières terrestres.
L’Irak envisage à consacrer un gros budget à la sécurisation de ses frontières, a déclaré Abdelamir Yarallah, chef d’état-major adjoint de l’armée irakienne, cité par Baghdad Today News.
Cette initiative vise, affirme-t-il, à renforcer la sécurité aux frontières irakiennes et à empêcher la répétition du scénario de l’été 2014, qui avait vu l’invasion de l’Irak par Daech.
Et Yarallah d’ajouter :
« Tous nos efforts vont actuellement dans le sens de la sécurisation des frontières irakiennes par l’implantation d’un ensemble de dispositifs électroniques de surveillance. Et si l’on arrive à maintenir la sécurité des frontières terrestres avec la Syrie, il sera plus commode de contrôler le reste.
La lutte contre les éléments résiduels de Daech n’a pas encore touché à sa fin. En dépit du fait que Daech a cessé d’exister en tant que groupe organisé, il faudra encore du temps pour venir à bout des éléments de Daech qui subsistent clandestinement un peu partout à travers le pays.
Notre tâche la plus importante aujourd’hui consiste à faire face à la doctrine daechiste, car bien que les forces armées irakiennes aient réussi à vaincre militairement Daech, leur doctrine perdure. »