Selon les derniers sondages effectués dans les territoires occupés, 50% des habitants des territoires occupés exigent la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu, impliqué dans une nouvelle affaire de corruption.
La police israélienne a récemment ouvert une nouvelle enquête dans le cadre de l’affaire "4000". Shaul Elovitz, patron du groupe de télécommunications "Bezeq", est suspecté d’avoir obtenu des récompenses de la part du Premier ministre, lorsque ce dernier était ministre des Télécommunications, en contrepartie d'une couverture favorable à la famille Netanyahu auprès du site d’information "Walla".
Après les dossiers "1000" où le couple Nétanyahou et son fils Yaïr sont suspectés d’avoir bénéficié des largesses d’un producteur à Hollywood et d’un milliardaire australien, pour un montant de 229 000 euros, et "2000" qui met en cause les liens de Benyamin Netanyahu et du propriétaire du quotidien Yediot Aharonot, un nouveau dossier de corruption dit "4000", met en cause plusieurs des proches du Premier ministre israélien resserrant l'étau autour du numéro 1 du régime Tel-Aviv, dont l'un des proches est par ailleurs visé dans le cadre d'une affaire d'achats de sous-marins allemands, surnommé "dossier 3000".
Selon le site d’information arabophone "Arab 48", 50% des Israéliens estiment que Netanyahu doit démissionner contre 33% des sondés, qui pensent qu’il devrait continuer à exercer sa fonction, alors que 8% ne se prononcent pas.
Le mandat du Premier ministre extrémiste israélien prendra fin en 2019. Toujours selon les sondages, 42% d’Israéliens exigent la tenue des élections anticipées contre 36%, pour qui des élections anticipées n’apparaissent pas comme la solution à la crise.
Réagissant à ces affaires de pot-de-vin et d’abus de pouvoir visant leur gouvernement, des centaines d’Israéliens se sont réunis à plusieurs reprises ces derniers jours devant la résidence du Premier ministre pour protester contre la corruption du gouvernement et réclamer sa démission.
Netanyahu n’est pas la première autorité de haut rang du régime à être impliqué dans ce genre de dossiers. La corruption atteint les plus hautes sphères du régime de Tel-Aviv.