L'ambassade des Etats-Unis en Palestine occupée sera officiellement transférée de Tel Aviv à Jérusalem en mai, pour coïncider avec le 70e anniversaire de la création du régime hébreu le 14, ce que les Palestiniens ont aussitôt qualifié de "provocation".
"Nous sommes très heureux de faire cette avancée historique et nous attendons avec impatience l'ouverture en mai", a annoncé vendredi la porte-parole de la diplomatie américaine, Heather Nauert.
Cette décision risque d'apparaître comme une manifestation de parti pris pro-israélien de la Maison Blanche et de remettre encore plus en cause le rôle de Washington comme médiateur dans le conflit israélo-palestinien. L'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley a annoncé jeudi que le nouveau plan de paix américain pour mettre fin à ce conflit serait bientôt prêt.
Les Palestiniens commémorent chaque année la proclamation du régime d'Israël, le 14 mai 1948, comme la "Nakba" (la "catastrophe" en arabe), synonyme d'exode pour des centaines de milliers de personnes jetées sur les routes lors de la première guerre israélo-arabe qui a suivi la création d'Israël.
"Faire coïncider la date avec la Nakba est une provocation pour les Arabes, les musulmans et les chrétiens", a dit à l'AFP le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat.
"Par une telle décision, l'administration Trump finit de s'isoler complètement et devient une partie du problème et non plus de la solution", a-t-il ajouté, réaffirmant que la présence de l'ambassade américaine à Jérusalem "contrevenait au droit international".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du choix de cette date. "Cela fera du 70e anniversaire de l'indépendance une célébration nationale encore plus belle", a-t-il tweeté. "Merci, président Trump pour votre leadership et votre amitié".
- Plus rapide que prévu -
Les Israéliens ne marqueront pas le 14 mai l'anniversaire de leur régime mais, en fonction du calendrier hébraïque, les 18 et 19 avril. En revanche, le 13 mai, ils fêteront la journée d' Al-Qods (Jérusalem), célébrant la "réunification" de la ville après la prise de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six Jours.
Après cette annexion de la partie palestinienne de la cité, Israël a proclamé toute la ville comme sa capitale "éternelle et indivisible", mais la communauté internationale n'a jamais reconnu Al-Qods (Jérusalem) comme capitale d'Israël et considère cette partie de la ville comme un territoire occupé.
Les Palestiniens commémorent chaque année la proclamation du régime d'Israël, le 14 mai 1948, comme la "Nakba" (la "catastrophe" en arabe), synonyme d'exode pour des centaines de milliers de personnes jetées sur les routes lors de la première guerre israélo-arabe qui a suivi la création d'Israël.
"Faire coïncider la date avec la Nakba est une provocation pour les Arabes, les musulmans et les chrétiens", a dit à l'AFP le numéro deux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Saëb Erakat.
"Par une telle décision, l'administration Trump finit de s'isoler complètement et devient une partie du problème et non plus de la solution", a-t-il ajouté, réaffirmant que la présence de l'ambassade américaine à Jérusalem "contrevenait au droit international".
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité du choix de cette date. "Cela fera du 70e anniversaire de l'indépendance une célébration nationale encore plus belle", a-t-il tweeté. "Merci, président Trump pour votre leadership et votre amitié".
- Plus rapide que prévu -
Les Israéliens ne marqueront pas le 14 mai l'anniversaire de leur régime mais, en fonction du calendrier hébraïque, les 18 et 19 avril. En revanche, le 13 mai, ils fêteront la journée d' Al-Qods (Jérusalem), célébrant la "réunification" de la ville après la prise de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six Jours.
Après cette annexion de la partie palestinienne de la cité, Israël a proclamé toute la ville comme sa capitale "éternelle et indivisible", mais la communauté internationale n'a jamais reconnu Al-Qods (Jérusalem) comme capitale d'Israël et considère cette partie de la ville comme un territoire occupé.