L'Iran prévient que la frappe aérienne menée lundi par Israël contre l'aérodrome syrien de Homs "ne restera pas sans réponse" et assure que les ennemis de la Syrie n'atteindront pas leurs "objectifs pervers" dans ce pays comme ils ne l'ont pas fait par le passé sept années de conflit.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Ce crime ne restera certainement pas sans réponse", a déclaré mardi le responsable iranien de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati, faisant référence aux attaques de missiles lancées par les avions israéliens F-15 contre la base aérienne T-4 à Homs, dans le centre de la Syrie, qui a laissé un nombre indéterminé de morts, dont quatre conseillers militaires iraniens.
Le responsable perse, présent à Damas, la capitale syrienne, pour assister à une conférence internationale sur Al-Qods (Jérusalem), a assuré que la République islamique continuera à soutenir "l'intégrité territoriale et la souveraineté de la Syrie", et les conseillers militaires Les Iraniens "continueront à se battre aux côtés de la nation et du gouvernement syriens contre les ennemis de l'Islam, en particulier le régime d'Israël et ses maîtres".
Velayati a prédit la "victoire rapide" contre les terroristes, assurant que l'armée syrienne, soutenue par ses alliés, "expulsera dans un proche avenir tous les ennemis de la Syrie".
Et il a ensuite félicité le gouvernement syrien pour sa grande victoire dans la région orientale de Gutta, située à l'est de Damas, qui a été libérée des terroristes après plus de sept années de violence armée dans l'enclave.
Le gouvernement syrien a mis en garde lundi contre les "graves conséquences" des violations systématiques du régime israélien en territoire syrien et a dénoncé le soutien continu de ce régime aux groupes terroristes opérant en Syrie.
L'attaque israélienne s'est produite quelques heures après que Washington a accusé, sans offrir aucune preuve, le gouvernement syrien, dirigé par Bashar al-Asad, de lancer une attaque chimique contre la Douma, un fait qui a brusquement démenti Damas.