En Israël, l'heure est à la confusion. Après l'échec de la mission de Joseph Votel, chef du Commandement central américain à Tel-Aviv où l'intéressé a réitéré, malgré l'opposition ferme de Tel-Aviv, la volonté américaine de retirer ses troupes de la Syrie, le régime israélien a dépêché son ministre des Affaires militaires à Washington. Après avoir rencontré le secrétaire à la Défense Mattis puis l'ami Bolton, conseiller à la sécurité nationale, Lieberman a trouvé pour seule tribune le journal saoudien Elaph pour accueillir les effusions de haine de Lieberman contre l'Iran.
À Washington, le ministre israélien a donc redit des insanités du genre "les 13 milliards de dollars iraniens dépensés jusqu'ici en Syrie !" et a menacé de frapper non seulement les "bases iraniennes" en Syrie mais également la capitale iranienne, Téhéran, puisque selon lui les "jours de l'État iranien sont comptés".
Mais comment expliquer ce coup de colère inhabituel?