Alors que le spectre d’une taxation américaine sur l’importation chinoise d’une valeur de 50 milliards de dollars hante l’économie du pays, Pékin sous-estime pour autant les frictions commerciales avec les États-Unis.
En pleine surenchère verbale entre Pékin et Washington après les menaces commerciales de Trump contre la mondialisation à la chinoise, une délégation de haut niveau américaine est arrivée, mercredi 2 mai, à Pékin pour commencer des « franches discussions » avec leurs homologues chinois.
« Depuis son arrivée au pouvoir, Trump s’applique à entraver par tous les moyens le développement de la Chine dans le domaine des hautes technologies, mais à l’époque de la mondialisation, les États-Unis ne peuvent que se contrôler eux-mêmes », a précisé Sputnik citant Li Kai, universitaire chinois.
Selon lui, Washington ne sera pas à même d’entraver l’avancement de la technologie de pointe chinoise.
Le président américain qui ne semble pas tenir à modérer ses ambitions démesurées se prépare maintenant à un bras de fer avec le géant économique de l’Asie.
Dans ce sens, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, est arrivé hier à Pékin pour discuter des contentieux qui l’opposent à Washington. Il est par ailleurs accompagné du secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, du représentant au commerce, Robert Lighthizer, et du conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow.
Pékin a, ces jours-ci, pointé du doigt les États-Unis, les considérant comme étant responsables du marasme économique global et des tensions entre les deux pays qui n’épargnent pas le monde.