L'Iran a averti jeudi qu'il quitterait l'accord sur le nucléaire si le président américain Donald Trump mettait à exécution sa menace de s'en retirer au 12 mai, accusant les Européens de chercher à faire davantage de "concessions" aux Etats-Unis.
Le président Trump a donné aux Européens jusqu'au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux "terribles lacunes" selon lui de l'accord de 2015, faute de quoi les Etats-Unis s'en retireront.
L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), avant l'arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump.
Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique.
"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.
M. Khamenei a le dernier mot sur les grandes affaires du pays, notamment en matière de politique étrangère et nucléaire.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis, dans une vidéo en anglais publiée jeudi sur YouTube.
"Si les Etats-Unis continuent de violer l'accord ou en sortent, nous userons de notre droit à répondre à notre manière (...) Les menaces n’apporteront pas aux Etats-Unis un nouvel accord", a-t-il prévenu.
M. Zarif a souligné que l'Iran refusait de renégocier l'accord nucléaire ou d'y ajouter quoi que ce soit.
Il a aussi critiqué les pays européens qu'il accuse de vouloir faire de nouvelles "concessions" aux Américains pour les apaiser.
- "Concessions" -
"Durant l'année écoulée, on nous a dit que le président Trump était mécontent de l'accord. Et il apparaît aujourd'hui que la réponse de certains Européens est d'offrir davantage de concessions aux Etats-Unis, de notre poche", a déclaré M. Zarif.
"Lorsque vous achetez une maison (...) vous ne pouvez pas venir deux ans plus tard renégocier le prix", a-t-il affirmé.
Le ministre iranien a ainsi répondu aux récentes déclarations de responsables français, allemand et britannique appelant à ce que l'accord nucléaire soit complété et des négociations ouvertes sur le programme balistique de l'Iran et son rôle régional.
A ce propos, M. Zarif a affirmé qu'en matière de défense et en ce qui concerne la région, c'est "l'Iran et non l'Occident qui a des griefs", sans plus de précisions.
Pour sa part, M. Velayati a également mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et changement de l'accord nucléaire.
"L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit", a affirmé M. Velayati.
"Même si les pays alliés des Etats-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord", a déclaré M. Velayati.
Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique.
"Si les Etats-Unis se retirent de l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus", a dit Ali Akbar Velayati, conseiller du Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, pour les affaires internationales, dans des propos publiés par le site de la télévision d'Etat.
M. Khamenei a le dernier mot sur les grandes affaires du pays, notamment en matière de politique étrangère et nucléaire.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a également lancé une mise en garde aux Etats-Unis, dans une vidéo en anglais publiée jeudi sur YouTube.
"Si les Etats-Unis continuent de violer l'accord ou en sortent, nous userons de notre droit à répondre à notre manière (...) Les menaces n’apporteront pas aux Etats-Unis un nouvel accord", a-t-il prévenu.
M. Zarif a souligné que l'Iran refusait de renégocier l'accord nucléaire ou d'y ajouter quoi que ce soit.
Il a aussi critiqué les pays européens qu'il accuse de vouloir faire de nouvelles "concessions" aux Américains pour les apaiser.
- "Concessions" -
"Durant l'année écoulée, on nous a dit que le président Trump était mécontent de l'accord. Et il apparaît aujourd'hui que la réponse de certains Européens est d'offrir davantage de concessions aux Etats-Unis, de notre poche", a déclaré M. Zarif.
"Lorsque vous achetez une maison (...) vous ne pouvez pas venir deux ans plus tard renégocier le prix", a-t-il affirmé.
Le ministre iranien a ainsi répondu aux récentes déclarations de responsables français, allemand et britannique appelant à ce que l'accord nucléaire soit complété et des négociations ouvertes sur le programme balistique de l'Iran et son rôle régional.
A ce propos, M. Zarif a affirmé qu'en matière de défense et en ce qui concerne la région, c'est "l'Iran et non l'Occident qui a des griefs", sans plus de précisions.
Pour sa part, M. Velayati a également mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et changement de l'accord nucléaire.
"L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit", a affirmé M. Velayati.
"Même si les pays alliés des Etats-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord", a déclaré M. Velayati.