Lors d’une interview accordée au journal russe, Kommersant,l’ambassadrice française en poste à Moscou a déclaré que son pays ne s’intéressait plus à la mise à l’écart du président syrien, Bachar Assad du pouvoir et que la France ne le considérait plus en tant qu’un prélude à la fin des affrontements en Syrie.
Paris n’envisage pas de décider à la place du peuple syrien, a affirmé Sylvie Bermann qui a ajouté qu'il n'était plus question d'exiger le départ inconditionnel de Bachar al-Assad de ses fonctions. Elle a cependant fait part de l’inquiétude de Paris de la reprise du contrôle des zones par les forces gouvernementales syriennes.
Elle a énuméré les priorités de la France pour dire que la garantie de l’acheminement des aides humanitaires, la recherche d'une issue politique engageant toutes les parties en conflit en Syrie et la lutte contre le terrorisme en font partie.