Selon la chaîne d’information américaine Bloomberg, les principaux clients du brut iranien résisteraient à toute nouvelle sanction anti-iranienne imposée par les États-Unis au secteur pétrolier iranien.
« En dépit de précédentes tentatives américaines de placer les clients chinois du brut iranien sur la liste noire, les entreprises chinoises ont déclaré qu’elles continueraient d’acheter du pétrole à Téhéran tant que l’Union européenne n’appliquerait pas de restriction pour payer le brut iranien », a rapporté Bloomberg, citant le japonais Mitsubishi UFJ Financial Group (MUFG).
Si cette hypothèse s'avère vraie, poursuit Bloomberg, les principaux acheteurs du brut iranien peuvent contourner les sanctions pétrolières anti-iraniennes, et la répercussion du retrait des États-Unis du Plan global d’action conjoint sera bien moindre que les premières prévisions des experts du marché du pétrole.