À la suite des attaques de mercredi soir contre le nord de la province frontalière de Quneitra en Syrie, Paris et Moscou se sont déclarés inquiets dans un communiqué de la « montée des tensions » dans la région avant d’appeler à une désescalade.
L’attaque de mercredi soir de l’armée israélienne contre le nord de Quneitra s’est heurtée à la riposte ferme de l’armée syrienne et de ses alliés. Cette riposte a visé des sites militaires israéliens au Golan.
La Russie a affirmé que la DCA syrienne avait intercepté plus de la moitié des 70 missiles tirés par Israël.
En réaction aux tensions au Golan, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov a souligné que Moscou était inquiet de la recrudescence des tensions entre la Syrie et Israël.
« Il va sans dire que c’est une chose très alarmante pour tout le monde... nous maintenons nos communications avec toutes les parties concernées, et en même temps nous appelons à la retenue », a-t-il poursuivi.