Une nouvelle arme hypersonique russe, capable d’échapper à toute interception, a commencé à faire peur aux Américains.
Les sources proches du Renseignement américain ont confié à la chaîne de télévision CNBC que la Russie avait soumis, en 2016, à deux tests réussis, son missile hypersonique Avangard. « Le troisième test s’est effectué en 2017, mais le missile russe s’est écrasé avant d’atteindre sa cible », a-t-on appris des mêmes sources.
Dans la foulée, Thomas Karako, le chef du projet de la défense balistique au sein du Center for Strategic and International Studies (CSIS), a reconnu l’incapacité des systèmes de défense antiaériens des États-Unis d’intercepter et de détruire Avangard. Il a appelé les experts militaires américains à modifier leur stratégie de défense antimissile.
Le président russe Vladimir Poutine a présenté, lors de son message annuel destiné au Parlement russe, début mars, le missile Avangard, disant que celui-ci était capable de se déplacer à une vitesse vingt fois supérieure à la vitesse du son.
« La Russie a fabriqué de nouveaux missiles balistiques puissants qui rendent les systèmes de défense antiaériens inefficaces », a souligné M. Poutine.