Les talibans afghans ont invité lundi la population de Kaboul à se tenir écartée des "sites militaires" qu'ils pourraient attaquer, dans le souci "d'éviter les victimes civiles".
''Les Moudjahidines ont soigneusement veillé à réduire le nombre de victimes civiles dans les différentes régions du pays. Mais le seul endroit encore touché est la ville de Kaboul", écrivent les insurgés sur leur site internet.
"La raison est que les principaux centres militaires et de renseignements des envahisseurs sont situés à Kaboul" justifient-ils, accusant "les forces spéciales, le NDS (renseignements afghans, ndlr) et autres services militaires" de se servir des civils comme de "boucliers humains".
Les talibans annoncent de nouvelles attaques dans le cadre de leur offensive de printemps et affirment: "Nous ne voulons pas qu'un seul civil innocent soit tué".
"Par conséquent (...) nous appelons les habitants de Kaboul à se tenir à l'écart des sites militaires et des centres de renseignements".
Selon la mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe Daech.
Au premier trimestre 2018, les attaques contre la population ont fait deux fois plus de victimes qu'au premier trimestre 2017, notait-elle en avril, avec 763 civils tués et 1.495 blessés entre janvier et mars, dont 39% dans des attentats - contre 30% lors d'engagements au sol.
Fin janvier, les talibans avaient revendiqué un attentat à l'ambulance piégée en pleine journée au cœur de Kaboul, qui avait fait au moins 105 morts et plus de 200 blessés, principalement civils.
Les insurgés avaient alors affirmé que seuls des policiers avaient été tués, et accusé la presse de mentir.
Pour l'analyste Nik Mohammad, ce message relève de "la propagande: si vous combattez en ville, vous savez que vous tuerez des victimes, aucun moyen de l'éviter".
"Kaboul est surpeuplée, les installations militaires sont situées dans le centre, au milieu des maisons: le gouvernement devrait les déménager en périphérie", estime-t-il.
Mais outre les sièges des ministères de la Défense et de l'Intérieur, du NDS, de la police, de l'opération de l'Otan Resolute Support et de nombreux commissariats, Kaboul est ponctuée d'innombrables barrages qui sont autant de cibles potentielles, très difficiles à éviter pour les habitants.
Les talibans annoncent de nouvelles attaques dans le cadre de leur offensive de printemps et affirment: "Nous ne voulons pas qu'un seul civil innocent soit tué".
"Par conséquent (...) nous appelons les habitants de Kaboul à se tenir à l'écart des sites militaires et des centres de renseignements".
Selon la mission de l'ONU en Afghanistan (Manua) qui décompte depuis 2009 les victimes civiles, la capitale est devenue depuis 2017 le lieu le plus dangereux du pays pour les civils en raison de la multiplication des attentats revendiqués par les talibans ou le groupe Daech.
Au premier trimestre 2018, les attaques contre la population ont fait deux fois plus de victimes qu'au premier trimestre 2017, notait-elle en avril, avec 763 civils tués et 1.495 blessés entre janvier et mars, dont 39% dans des attentats - contre 30% lors d'engagements au sol.
Fin janvier, les talibans avaient revendiqué un attentat à l'ambulance piégée en pleine journée au cœur de Kaboul, qui avait fait au moins 105 morts et plus de 200 blessés, principalement civils.
Les insurgés avaient alors affirmé que seuls des policiers avaient été tués, et accusé la presse de mentir.
Pour l'analyste Nik Mohammad, ce message relève de "la propagande: si vous combattez en ville, vous savez que vous tuerez des victimes, aucun moyen de l'éviter".
"Kaboul est surpeuplée, les installations militaires sont situées dans le centre, au milieu des maisons: le gouvernement devrait les déménager en périphérie", estime-t-il.
Mais outre les sièges des ministères de la Défense et de l'Intérieur, du NDS, de la police, de l'opération de l'Otan Resolute Support et de nombreux commissariats, Kaboul est ponctuée d'innombrables barrages qui sont autant de cibles potentielles, très difficiles à éviter pour les habitants.