"Les sanctions doivent être appliquées uniquement par le biais du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), sinon elles sont illégitimes", a déclaré M. Poutine, ajoutant que "les embargos unilatéraux causent des dommages à l'économie mondiale".
Ainsi, le leader russe a évoqué les dernières sanctions contre les particuliers et les entreprises iraniennes qui sont appliquées dans le cadre de la stratégie de l'administration du président américain Donald Trump, pour mettre plus de pression sur Téhéran après le départ de Washington de la accord nucléaire signé en 2015 entre l'Iran et le Groupe 5 + 1 de l'époque.
Pour sa part, le président français a fait référence au rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), publié ce jeudi, qui confirme l'engagement de l'Iran aux obligations stipulées dans le pacte nucléaire, et a déclaré que le rapport " J'allais dans la bonne direction et c'était réconfortant. "
À cet égard, il a affirmé qu'il n'y avait aucun changement dans le comportement de Téhéran au cours du premier trimestre de 2018 ou depuis l'abandon des États-Unis de l'accord.
Poutine et Macron ont tous deux insisté sur la nécessité de préserver l'accord nucléaire, officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commune (JCPOA, pour son sigle en anglais).
"Je n'ai jamais douté de l'accord iranien (nucléaire). Il est important de le maintenir ", a souligné le président français. Dans ce sens, le directeur général russe a également souligné l'importance de «sauver» le traitement multinational.
Poutine, à son tour, a remercié les Européens pour leurs efforts pour sauver l'accord nucléaire avec l'Iran malgré le retrait de Washington et a averti que le monde fera face à des "conséquences regrettables" si l'accord n'est pas sauvé.
Après la sortie unilatérale de Washington du pacte, les autorités iraniennes ont exigé des autres signataires des garanties économiques comme condition de maintien de l'accord. En outre, il a assuré qu'il n'acceptera «aucun prix» pour rester dans l'accord, car il accorde la priorité à la préservation de la dignité et de la souveraineté de la nation perse.