Lors de son interview le jeudi 31 mai avec la chaîne RT, le président syrien n’a pas mâché ses mots, surtout lorsqu’il menaçait de recourir à la force pour reprendre les zones sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (FDS). L’éditorialiste du journal Raï al-Youmestime probable que le président Assad a voulu, à travers ces déclarations, transmettre un double message aux États-Unis et à certains pays riverains du golfe Persique, notamment l’Arabie saoudite.
« Pas d’attaques verbales directes contre la Turquie, ni contre les États arabes comme l’Arabie saoudite ou le Qatar qui ont soutenu les groupes terroristes opérant en Syrie », constate l’éditorialiste de Raï al-Youm, Abdel Bari Atwan, et d’ajouter :
« Jeudi à l’antenne de RT, contrairement au passé, le président syrien, Bachar al-Assad, s’est avant tout focalisé sur les FDS, majoritairement kurdes, qui sont soutenues par les États-Unis et qui occupent des zones à l’est de l’Euphrate et dans la ville de Raqqa. »