La presse israélienne lance l’hypothèse de l’implication de Riyad, d’Abou Dhabi, du Caire, de Tel-Aviv et de Washington dans les récents troubles en Jordanie.
À un moment où le roi Abdallah II de Jordanie appelle le peuple à maintenir un dialogue national, Yediot Aharonot n’exclut pas l’hypothèse selon laquelle l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte, Israël et les États-Unis seraient les principaux scénaristes du tollé général en Jordanie.
Le journal israélien développe le sujet et fait allusion à deux récentes questions dont fait l’objet la Jordanie :
« Amman était absent de l’accord sur le déménagement de l’ambassade américaine vers Qods. Par ailleurs, la grogne a monté d’un cran en Jordanie en signe de protestation contre le coût de la vie dans le pays. Au premier regard, on aurait du mal à établir un lien significatif entre les deux questions. La première est d’ordre politique, mais la deuxième relève des exigences économiques du peuple jordanien. L’énigme est élucidée quand on découvre dans quelle mesure la Jordanie dépend des monarchies riveraines du golfe Persique et d’autres pays économiquement parlant, tandis que la Jordanie tente vainement de s’imposer comme un pays indépendant et riche. »