Dans le contexte de la poursuite des protestations populaires contre les politiques économiques, le journal israélien Yediot Aharonot a livré une analyse sur les liens entre le soulèvement des Jordaniens et le non-alignement d’Amman avec Washington, Tel Aviv et Riyad sur les questions de politique étrangère.
Alors que les manifestants jordaniens sont déterminés à obtenir l’abandon du projet décrié de réforme fiscale et se rassemblent pour la septième nuit consécutive sur le quatrième rond-point de la capitale Amman, le nouveau Premier ministre jordanien, Omar al-Razzaz, a annoncé sa décision d’abandonner le projet de loi controversé sur l’impôt sur le revenu.
« Nous avons entamé le dialogue et prendrons dans les plus courts délais des mesures qui remettront le pays sur les rails », a déclaré le nouveau Premier ministre lors de sa première interview télévisée.
Avant que les manifestations n’entrent dans leur quatrième jour, Abdallah II, le roi jordanien, a demandé à Hani al-Moulki de démissionner et l’a remplacé par Omar al-Razzaz, ex-ministre de l’Éducation, qui doit former un nouveau gouvernement.
Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé dans son édition d’il y a deux jours que Riyad, Tel-Aviv, Le Caire et Washington sont en grande partie à l’origine du soulèvement populaire en Jordanie.
Ces jours-ci, Amman est confronté à deux problèmes : sa mise à l’écart de l’accord conclu entre Washington, Tel-Aviv, Riyad et Le Caire sur le transfert de l’ambassade américaine à Qods, et la vague de manifestations en cours dans les grandes villes contre le projet de loi fiscale et l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité, a expliqué le journal.
Selon l’analyse du quotidien israélien, il y a bien un lien fort entre ces deux affaires qu’en apparence tout sépare. Derrière un fard de richesse et de fortune, la Jordanie n’arrive pas à joindre les deux bouts sans l’aide financière de ses alliés.
Le roi Hussein et son fils Abdallah II avaient pu bénéficier du soutien financier des alliés du golfe Persique de Washington et, de plus, d’une somme fixe du Fonds monétaire international (FMI). Mais d’un seul coup tout a changé. Pour s’aligner sur la Maison-Blanche, Riyad a mis fin à son soutien à Amman. L’Égypte, dont les caisses de l’État sont vides, et les EAU n’ont pas tardé à suivre le mouvement, a conclu le journal.
D’ailleurs, une vidéo publiée le mercredi 6 juin montre une partie de la réunion du roi jordanien lors de laquelle il déclare : « On nous dit : rejoignez notre camp pour l’affaire de Qods en contrepartie d’une d’atténuation des pressions économiques auxquelles la Jordanie est confrontée. »
Selon certains observateurs, Abdallah II ferait allusion au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane.
« Nous avons entamé le dialogue et prendrons dans les plus courts délais des mesures qui remettront le pays sur les rails », a déclaré le nouveau Premier ministre lors de sa première interview télévisée.
Avant que les manifestations n’entrent dans leur quatrième jour, Abdallah II, le roi jordanien, a demandé à Hani al-Moulki de démissionner et l’a remplacé par Omar al-Razzaz, ex-ministre de l’Éducation, qui doit former un nouveau gouvernement.
Le journal israélien Yediot Aharonot a révélé dans son édition d’il y a deux jours que Riyad, Tel-Aviv, Le Caire et Washington sont en grande partie à l’origine du soulèvement populaire en Jordanie.
Ces jours-ci, Amman est confronté à deux problèmes : sa mise à l’écart de l’accord conclu entre Washington, Tel-Aviv, Riyad et Le Caire sur le transfert de l’ambassade américaine à Qods, et la vague de manifestations en cours dans les grandes villes contre le projet de loi fiscale et l’augmentation du prix du carburant et de l’électricité, a expliqué le journal.
Selon l’analyse du quotidien israélien, il y a bien un lien fort entre ces deux affaires qu’en apparence tout sépare. Derrière un fard de richesse et de fortune, la Jordanie n’arrive pas à joindre les deux bouts sans l’aide financière de ses alliés.
Le roi Hussein et son fils Abdallah II avaient pu bénéficier du soutien financier des alliés du golfe Persique de Washington et, de plus, d’une somme fixe du Fonds monétaire international (FMI). Mais d’un seul coup tout a changé. Pour s’aligner sur la Maison-Blanche, Riyad a mis fin à son soutien à Amman. L’Égypte, dont les caisses de l’État sont vides, et les EAU n’ont pas tardé à suivre le mouvement, a conclu le journal.
D’ailleurs, une vidéo publiée le mercredi 6 juin montre une partie de la réunion du roi jordanien lors de laquelle il déclare : « On nous dit : rejoignez notre camp pour l’affaire de Qods en contrepartie d’une d’atténuation des pressions économiques auxquelles la Jordanie est confrontée. »
Selon certains observateurs, Abdallah II ferait allusion au prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane.