Le directeur du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran a appelé à un dialogue entre les puissances régionales pour résoudre les conflits au Moyen-Orient. L’Iran, la Turquie, l’Arabie saoudite et l’Égypte doivent se réunir pour trouver une solution aux problèmes de la région.
« Un dialogue entre les puissances régionales et une intervention plus sérieuse des Nations unies constituent une issue à la crise yéménite. Pour mettre fin à l’agression au Yémen, il faut d’abord couper les soutiens en armements, notamment de la part de l’Europe. Et la RII est prête à contribuer au règlement de cette crise », a affirmé le directeur du Conseil stratégique des relations extérieures de l’Iran, Seyyed Kamal Kharrazi, lors de la réunion tenue pour examiner les relations géopolitiques irano-françaises.
« L’Iran et la France partagent des intérêts identiques, tels que la préservation de la culture, qui peut être une bonne plateforme pour développer les relations », a précisé Kharrazi.
Faisant référence à l’historique des relations scientifiques avec la France, Kharrazi a considéré ces interactions comme une autre plateforme pour le développement des relations entre les deux pays.
Les hauts et les bas des relations irano-françaises
« Les relations entre les deux pays ont connu des vicissitudes comme l’aide en armements de la France au régime de Saddam ou le refuge donné aux terroristes anti-iraniens en les autorisant d’être actifs dans l’Hexagone, une action qui n’est compatible avec aucune règle internationale », a-t-il ajouté.
Kharrazi a soutenu que l’accueil de l’Imam Khomeiny (que le paradis lui soit réservé) à Paris pendant la Révolution islamique avait laissé un bon souvenir dans l’esprit des Iraniens.