Les sirènes d’alerte antiaériennes israéliennes ont retenti, ce mercredi 18 juillet à l’aube, dans les colonies à proximité des hauteurs du Golan occupé.
Le site web de « Breaking Israel News » a écrit que les tirs de missiles lors des affrontements entre deux groupes armés sur le territoire syrien ont déclenché des alarmes sur le plateau du Golan.
Le porte-parole de l’armée israélienne ajoute que les sirènes d’alerte aux roquettes avaient retenti dans le Golan occupé, simultanément au rapprochement des forces de l’armée syrienne des frontières communes entre la Syrie et la Palestine occupée, notamment dans les provinces de Deraa et Quneitra.
L’armée israélienne a ensuite publié un communiqué dans lequel elle annonce qu’il s’agissait d’une fausse alerte et qu’il n’existait pas de menace sécuritaire.
"Si Israël a désormais les nerfs à fleur de peau, c'est que le sommet de Helsinki n'a pas apporté les résultats escomptés et qu'Israël semble avoir été amené à se soumettre à un retour de l'armée syrienne au Golan, ce qui risque de bien perturber ses plans expansionnistes", relève Sadallah Zarei, expert des questions politiques.
En effet, l’armée syrienne est parvenue à prendre le contrôle de la plupart des villages situés dans cette zone. Elle a repris, le lundi 16 juillet, le contrôle de Tal al-Harrah, une colline stratégique à l’est du Golan occupé, et de quatre autres villages dans le « triangle de la mort » des zones allant de l’extrême nord-ouest de Deraa jusqu’à la banlieue de Quneitra.