Le président Rohani a mis en garde les États-Unis : l'Iran dispose de multiples leviers de pression contre les Américains, s'ils cherchent à changer les règles du jeu. À peine quelques heures après les propos tenus par le secrétaire d'État US, parsemés de menaces contre l'Iran, le ministre iranien de la Défense dévoile un nouveau missile iranien, "Fakour".
" Les différentes étapes de la conception de cet engin ont débuté en 2017 et sa production en chaîne vient d'être lancée, ainsi que les forces armées l'avaient promis aux Iraniens. Il s'agit d'un missile air-air de moyenne portée et à tête chercheuse que nos techniciens ont mis au point en bénéficiant des derniers acquis de la technologie balistique", a souligné le ministre qui a relevé la contribution effective de l'armée iranienne dans la production de l'engin. La plupart des missiles iraniens sont conçus par le département aérospatial du Corps des gardiens de la Révolution islamique, CGRI.
Le général de brigade, Amir Hatami, s'est félicité de voir l'Iran " rallier le club des concepteurs des missiles air-air : " Il y a des pays qui importent la technologie sans avoir en mesure de la maîtriser, de l'optimiser ou de la promouvoir. Nos techniciens, eux, fabriquent des engins en fonction des besoins stratégiques du pays et de la technologie de pointe. Nos usines ont commencé la production en chaîne de Fakour à partir de ce lundi, alors que le contexte régional appelle à ce que l'Iran développe ses capacités de dissuasion. Nos ennemis avec à leur tête les États-Unis semblent ne comprendre que le langage de force. S'ils croient pouvoir priver les Iraniens de leurs droits et des intérêts qui leur revient de droit, et bien nos ennemis se trompent très lourdement. Le peuple iranien a bien prouvé au cours de sa longue histoire qu'il sait comment mettre ses ennemis à leur place et de leur faire de la meilleur des façons".
Et le ministre de la Défense d'ajouter : "La raison, la logique et les intérêts nous dictent de promouvoir nos capacités de défense et rien ne nous en empêche, ni les pressions, ni les sanctions".