Contrairement à ce qu’on attendait après l’attaque contre une mosquée chiite de la ville de Verulam dans la région de Durban, où l’imam a été tué et deux personnes gravement blessées, ces cérémonies sont organisées avec encore plus de zèle que les autres années, dans les différentes villes d’Afrique du sud.
Une grande cérémonie a été organisée au Centre islamique d’Afrique du sud à Johannesburg dans un contexte de précautions sécuritaires, où les Hodjat-ol-islam Seyed Abdoullah Hosseini, Mohsen Radmard, directeur du centre Jame’at-ol-Mostafa (as) de Johannesburg, et Karimi, responsable des relations culturelles et islamiques à Machhad, ont fait des discours.
Les chiites d’Afrique du sud d’origine européenne, africaine, arabe, turque et pakistanaise, ont commencé leurs activités en 1980 dans les mosquées sunnites, et leur nombre n’a cessé d’augmenter.
Les chiites de Cape Town qui sont là depuis près de 30 ans, et ont contribué au développement de cette ville et au dialogue interreligieux, ont d’excellentes relations avec les adeptes des autres religions et confessions musulmanes, et cela a contribué au renforcement de cette école en Afrique du sud.