Un juriste français, arrêté par les forces de l'ordre du régime hébreu lors d'une manifestation contre la démolition d'un village bédouin en Cisjordanie occupée, va être expulsé par le régime israélien, a annoncé son avocate dimanche.
Frank Romano, professeur de droit né aux Etats-Unis et de nationalité franco-américaine, a été arrêté vendredi après des manifestations près du village bédouin de Khan al-Ahmar, à l'est d'Al-Qods (Jérusalem).
"Il y a une décision administrative stipulant son expulsion", a dit dimanche à la presse son avocate Gaby Lansky. Elle avait affirmé la veille que Frank Romano était accusé d'entraves à l'action de la police et des soldats israéliens.
M. Romano a dit qu'il contesterait la décision de l'expulser devant les tribunaux israéliens.
"Je vais faire appel si on veut m'expulser", a dit ce juriste qui s'exprimait en français devant les journalistes lors d'une brève audience tard dimanche sur l'ordre d'expulsion.
"Il n'y a pas de raison de m'expulser. Je n'ai pas fait d'acte de violence", a-t-il ajouté.
La cour a ajourné l'audience sans annoncer de décision.
Après des années de bataille judiciaire, la Cour suprême israélienne a donné la semaine dernière son feu vert à la démolition de ce village de tôle et de toile où vivent environ 200 bédouins en Cisjordanie occupée.
Des gouvernements européens, l'ONU et des ONG ont fait pression contre la démolition de Khan al-Ahmar, estimant qu'elle permettrait d'étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l'éventuelle création d'un Etat palestinien sur ce territoire.
Israël occupe illégalement depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées à l'est d'Al-Qods, dans un secteur où le régime hébreu projette d'implanter davantage de colonies, selon des ONG de défense des droits de l'Homme.
M. Romano a dit qu'il contesterait la décision de l'expulser devant les tribunaux israéliens.
"Je vais faire appel si on veut m'expulser", a dit ce juriste qui s'exprimait en français devant les journalistes lors d'une brève audience tard dimanche sur l'ordre d'expulsion.
"Il n'y a pas de raison de m'expulser. Je n'ai pas fait d'acte de violence", a-t-il ajouté.
La cour a ajourné l'audience sans annoncer de décision.
Après des années de bataille judiciaire, la Cour suprême israélienne a donné la semaine dernière son feu vert à la démolition de ce village de tôle et de toile où vivent environ 200 bédouins en Cisjordanie occupée.
Des gouvernements européens, l'ONU et des ONG ont fait pression contre la démolition de Khan al-Ahmar, estimant qu'elle permettrait d'étendre les colonies israéliennes et de couper en deux la Cisjordanie, rendant encore plus compliquée l'éventuelle création d'un Etat palestinien sur ce territoire.
Israël occupe illégalement depuis près de 50 ans la Cisjordanie où plusieurs communautés de bédouins sont installées à l'est d'Al-Qods, dans un secteur où le régime hébreu projette d'implanter davantage de colonies, selon des ONG de défense des droits de l'Homme.