Tapant du poing sur le pupitre de l'hémicycle de l'ONU, Emmanuel Macron a exhorté mardi les dirigeants du monde à "ne pas s'habituer" à la montée des nationalismes, qui se nourrissent selon lui de l'accroissement des inégalités.
Le chef de l'Etat français n'a pas cité le nom de Donald Trump mais son discours devant l'Assemblée générale des Nations unies a été souvent l'exact opposé de celui prononcé, deux heures plus tôt, par le président américain.
"Certains ont choisi la loi du plus fort. Mais elle ne protège aucun peuple. Nous choisissons une autre voie: le multilatéralisme", a résumé Emmanuel Macron.
Le dossier iranien illustre cette profonde différence d'approche. Lorsque Donald Trump appelle la communauté internationale à isoler l'Iran, Emmanuel Macron prône "le dialogue" avec Téhéran.
"Qu'est-ce qui permettra de régler véritablement la situation en Iran?, demande-t-il. "La loi du plus fort? La pression d'un seul? Non!"
Au lieu de renforcer les sanctions, comme Washington s'apprête à le faire en novembre, Paris veut donc continuer à discuter avec Téhéran d'un agenda plus large permettant de traiter toutes les préoccupations.
Emmanuel Macron devait s'entretenir en fin d'après-midi avec son homologue iranien Hassan Rohani.
Au-delà des formules, l'Elysée souligne que les présidents français et américain, qui se sont rencontrés lundi soir, divergent sur "la méthode" à propos de l'Iran.
Dans son discours, qu'il a terminé sous de vifs applaudissements, Emmanuel Macron s'est alarmé de la "crise profonde" que traverse "l'ordre international", symbolisée par "l'impuissance" dont est menacée l'ONU.
Ce constat rejoint celui du chef de l'ONU, Antonio Guterres, qui a déploré "un monde de plus en plus chaotique". Il a regretté que "le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire".
Le dossier iranien illustre cette profonde différence d'approche. Lorsque Donald Trump appelle la communauté internationale à isoler l'Iran, Emmanuel Macron prône "le dialogue" avec Téhéran.
"Qu'est-ce qui permettra de régler véritablement la situation en Iran?, demande-t-il. "La loi du plus fort? La pression d'un seul? Non!"
Au lieu de renforcer les sanctions, comme Washington s'apprête à le faire en novembre, Paris veut donc continuer à discuter avec Téhéran d'un agenda plus large permettant de traiter toutes les préoccupations.
Emmanuel Macron devait s'entretenir en fin d'après-midi avec son homologue iranien Hassan Rohani.
Au-delà des formules, l'Elysée souligne que les présidents français et américain, qui se sont rencontrés lundi soir, divergent sur "la méthode" à propos de l'Iran.
Dans son discours, qu'il a terminé sous de vifs applaudissements, Emmanuel Macron s'est alarmé de la "crise profonde" que traverse "l'ordre international", symbolisée par "l'impuissance" dont est menacée l'ONU.
Ce constat rejoint celui du chef de l'ONU, Antonio Guterres, qui a déploré "un monde de plus en plus chaotique". Il a regretté que "le multilatéralisme soit autant critiqué au moment où il est le plus nécessaire".