« La démolition du village palestinien de Khan al-Ahmar est un acte cruel et un crime de guerre », a déclaré Amnesty International.
L’organisation Amnesty International a écrit lundi 1er octobre sur son site web officiel que la démolition du village de Khan al-Ahmar en Cisjordanie et le transfert forcé de sa population pour laisser place à des colonies israéliennes illégales sont des crimes de guerre révélateurs du mépris qu’éprouve le régime israélien à l’égard des Palestiniens.
D’après le communiqué publié par le site d’Amnesty International, les habitants de Khan al-Ahmar, situé à l’est de Qods, risquent d’être expulsés de force et transférés par l’armée israélienne dans d’autres endroits.
Les autorités israéliennes disent que les villageois palestiniens pourront choisir entre deux destinations possibles : un site jouxtant l’ancienne décharge municipale de Qods, non loin du village d’Abou Dis, ou un site à proximité d’une station d’épuration, non loin de la ville d’Ariha.
À ce sujet, le directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, Saleh Higazi, a écrit :
« Après presque 10 ans de lutte contre cette démolition injuste, les habitants de Khan al-Ahmar redoutent de voir se concrétiser le jour terrible où les habitations qui sont les leurs depuis plusieurs générations seront mise en pièces.
Cet acte est cruel et discriminatoire, mais aussi illégal. Le transfert forcé des habitants de Khan al-Ahmar équivaut à un crime de guerre. Israël doit mettre fin à sa politique de destruction des habitations et des moyens de subsistance des Palestiniens en vue d’installer des colonies. »
Khan al-Ahmar, où habite une tribu bédouine palestinienne, est entouré de plusieurs colonies israéliennes illégales. Cela fait plus de 60 ans que les habitants de Khan al-Ahmar se battent pour conserver leur mode de vie. Ils ont été expulsés de leurs terres dans le désert du Néguev dans les années 1950. Depuis lors, les régimes israéliens successifs leur font subir harcèlement, pressions et réinstallations, ajoute Amnesty International.
Le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, a annoncé, fin août 2017, que le gouvernement israélien allait évacuer tous les habitants de ce village en quelques mois.
La Cour suprême israélienne a statué à deux reprises en faveur de la démolition de tout le village de Khan al-Ahmar, le 24 mai puis le 5 septembre 2018, à la suite d’un ultime recours déposé par les villageois. L’arrêté de démolition concerne également l’école construite avec des pneus où sont scolarisés 170 enfants de cinq communautés bédouines différentes, ajoute le texte.
Le tribunal a prétendu que le village avait été construit sans les permis de construire requis, alors que, d’après le communiqué d’Amnesty International, il est presque impossible pour les Palestiniens de les obtenir dans la « zone C » de Cisjordanie, qui correspond aux zones administrées par Israël.
Le communiqué d’Amnesty International précise :
« La politique israélienne consistant à implanter ses civils dans les territoires palestiniens occupés, en détruisant arbitrairement des biens et en expulsant de force des Palestiniens vivant sous occupation, viole la Quatrième Convention de Genève et est un crime de guerre selon les termes du statut de la Cour pénale internationale. »
Depuis 1967, le régime israélien a expulsé de force et déplacé des communautés entières et démoli plus de 50 000 habitations et bâtiments palestiniens.
Maintenant, le délai accordé par Israël aux habitants palestiniens de Khan al-Ahmar pour l’évacuer a expiré. Les Palestiniens ont pourtant annoncé qu’ils contreraient tout éventuel travail de démolition du régime israélien dans les jours à venir.
Il serait utile de rappeler que vu l’emplacement géographique du village de Khan al-Ahmar, il est probable qu’une fois démoli, ce village sera remplacé par une colonie de peuplement juif qui séparerait les deux secteurs est et ouest de Qods, découpant ainsi officiellement la Cisjordanie en deux parties.
D’après le communiqué publié par le site d’Amnesty International, les habitants de Khan al-Ahmar, situé à l’est de Qods, risquent d’être expulsés de force et transférés par l’armée israélienne dans d’autres endroits.
Les autorités israéliennes disent que les villageois palestiniens pourront choisir entre deux destinations possibles : un site jouxtant l’ancienne décharge municipale de Qods, non loin du village d’Abou Dis, ou un site à proximité d’une station d’épuration, non loin de la ville d’Ariha.
À ce sujet, le directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International, Saleh Higazi, a écrit :
« Après presque 10 ans de lutte contre cette démolition injuste, les habitants de Khan al-Ahmar redoutent de voir se concrétiser le jour terrible où les habitations qui sont les leurs depuis plusieurs générations seront mise en pièces.
Cet acte est cruel et discriminatoire, mais aussi illégal. Le transfert forcé des habitants de Khan al-Ahmar équivaut à un crime de guerre. Israël doit mettre fin à sa politique de destruction des habitations et des moyens de subsistance des Palestiniens en vue d’installer des colonies. »
Khan al-Ahmar, où habite une tribu bédouine palestinienne, est entouré de plusieurs colonies israéliennes illégales. Cela fait plus de 60 ans que les habitants de Khan al-Ahmar se battent pour conserver leur mode de vie. Ils ont été expulsés de leurs terres dans le désert du Néguev dans les années 1950. Depuis lors, les régimes israéliens successifs leur font subir harcèlement, pressions et réinstallations, ajoute Amnesty International.
Le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Lieberman, a annoncé, fin août 2017, que le gouvernement israélien allait évacuer tous les habitants de ce village en quelques mois.
La Cour suprême israélienne a statué à deux reprises en faveur de la démolition de tout le village de Khan al-Ahmar, le 24 mai puis le 5 septembre 2018, à la suite d’un ultime recours déposé par les villageois. L’arrêté de démolition concerne également l’école construite avec des pneus où sont scolarisés 170 enfants de cinq communautés bédouines différentes, ajoute le texte.
Le tribunal a prétendu que le village avait été construit sans les permis de construire requis, alors que, d’après le communiqué d’Amnesty International, il est presque impossible pour les Palestiniens de les obtenir dans la « zone C » de Cisjordanie, qui correspond aux zones administrées par Israël.
Le communiqué d’Amnesty International précise :
« La politique israélienne consistant à implanter ses civils dans les territoires palestiniens occupés, en détruisant arbitrairement des biens et en expulsant de force des Palestiniens vivant sous occupation, viole la Quatrième Convention de Genève et est un crime de guerre selon les termes du statut de la Cour pénale internationale. »
Depuis 1967, le régime israélien a expulsé de force et déplacé des communautés entières et démoli plus de 50 000 habitations et bâtiments palestiniens.
Maintenant, le délai accordé par Israël aux habitants palestiniens de Khan al-Ahmar pour l’évacuer a expiré. Les Palestiniens ont pourtant annoncé qu’ils contreraient tout éventuel travail de démolition du régime israélien dans les jours à venir.
Il serait utile de rappeler que vu l’emplacement géographique du village de Khan al-Ahmar, il est probable qu’une fois démoli, ce village sera remplacé par une colonie de peuplement juif qui séparerait les deux secteurs est et ouest de Qods, découpant ainsi officiellement la Cisjordanie en deux parties.