L'affaire de la destruction l'Il-20 provoquée par Israël le 17 septembre 2018, a fourni à la Russie l’occasion de confier à l’armée syrienne des missiles anti-aériens (les S-300), mais aussi de déployer tout un système de surveillance intégré. Dès que celui-ci sera opérationnel et que les officiers syriens auront été formés à le manier, c’est-à-dire au plus tard dans trois mois, il sera impossible à Israël mais aussi aux armées occidentales de survoler la Syrie sans l’accord de Damas.
En Turquie où il participait à l'union interparlementaire des pays de l'Eurasie, le président du Parlement iranien, Ali Larijani a jugé peu probable qu'Israël s'aventure à nouveau dans le ciel syrien. Pour Larijani, Israël ne pourra pas non plus viser les systèmes de défense antiaériens russes S-300.
"Je ne pense pas que les Israéliens puissent faire un pas sérieux et je pense que la Russie a le droit de déployer des systèmes de défense antiaérienne S-300 en Syrie et de protéger ses intérêts, en particulier après l'attaque israélienne contre l'aviation russe. C’est un droit légal pour la Russie ", a déclaré Ali Larijani dans une interview accordé à RT, commentant ainsi le discours d’un responsable israélien qui prétendait que les S-300 pourraient être ciblés et éventuellement détruits par des chasseurs israéliens.