Depuis que les États-Unis ont perdu leur guerre en Syrie, tout comme leurs alliés, et que leur créature takfiriste, Daech, agonise, les Occidentaux et les Israéliens n'ont qu'un seul mot à la bouche : Que l'Iran se retire! Le président russe n'écarte pas un retrait iranien mais rappelle la condition qui pourrait pousser à un retrait des conseilleurs iraniens de Syrie où ils se trouvent à la demande même de l'État syrien. Pour Vladimir Poutine, tout dialogue sur le retrait des forces iraniennes de Syrie dépendra de la garantie sécuritaire à la Syrie et s'engager de ne plus s'ingérer dans les affaires intérieures syriennes. Mais les États-Unis, l'Arabie saoudite et Israël seront-ils prêts à fournir de telles garanties? À l'heure qu'il est, les Américains travaillent à un nouveau plan à l'est de l'Euphrate... et il serait difficile de croire qu'ils lâcheront prise.