L’Iran affirme avoir déjoué de nombreuses attaques contre ses infrastructures de communication nationales organisées par le régime israélien.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "Un régime dont les antécédents d'utilisation d'armes cybernétiques telles que le virus Stuxnet sont clairs a tenté cette fois de porter atteinte aux infrastructures de communication de l'Iran, mais n'a pas atteint son objectif grâce à la surveillance des équipes techniques", a-t-il tweeté lundi le ministre iranien des technologies de l'information et de la communication, Mohamad Javad Azari Jahromi.
Le ministre persan a toutefois souligné que le gouvernement persan ne se détournerait jamais des "actes hostiles" d'Israël, mais porterait sa cause de cybercriminalité devant les organisations internationales.
Peu de temps auparavant, le président de la Société iranienne des infrastructures de télécommunications (TIC, Hamid Fatahi, avait signalé l'interception de ses services. Au début de cette journée, plusieurs tentatives d'infiltration de leurs systèmes.
"Aujourd'hui, certaines de nos infrastructures de communication ont été attaquées au moyen d'un régime illégal. Les vaincre a été très facile! (Les Israéliens) ont montré à la communauté internationale que leur accusation d'Iran sur des cyberattaques (#CyberAttacks) n'était rien d'autre qu'une illusion ridicule. Rappelez-vous Stuxnet, "Fatahi a tweeté.
Différentes sources perses ont indiqué que la société israélienne Golden Line, basée à Tel Aviv (ouest des territoires palestiniens occupés) et spécialisée dans la téléphonie fixe et mobile, était le principal responsable de la cyberattaque.
En juin 2010, le virus Stuxnet a contaminé des équipements industriels dans le monde entier. Elle visait les installations industrielles iraniennes, notamment la centrale nucléaire de Bushehr, située dans le sud de la Perse.
Selon un documentaire réalisé en 2016 par le réalisateur américain Alex Gibney, le projet Stuxnet aurait été lancé principalement par les États-Unis, bien que l'armée israélienne se soit ralliée par la suite. Le virus faisait partie d'un projet beaucoup plus vaste des services de renseignement américains et Israël d'attaquer l'infrastructure nucléaire du pays persan.
En 2013, Edward Snowden, ancien employé de la CIA (Agence centrale de renseignement des États-Unis), a également assuré que et Israël avait créé le virus informatique Stuxnet pour saboter le programme nucléaire iranien.