« Le Plan global d’action conjoint [PGAC, accord sur le nucléaire iranien] est un acquis important ; l’Iran a entièrement respecté ses engagements dans le cadre de cet accord. » C’est ce qu’a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques.
Lors d’un séminaire sur la coopération nucléaire irano-européenne organisé à Bruxelles, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires politiques, Abbas Araqtchi, a rappelé que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant qu'instance internationale observant les activités nucléaires iraniennes, avait à 13 reprises confirmé la fidélité de l’Iran envers ses engagements. « Pourtant, l’Iran n’a jusqu'ici pas encore touché les bénéfices économiques du PGAC », a ajouté le diplomate iranien.
D’après le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, les États-Unis, en faisant revenir les sanctions anti-iraniennes, ont largement réduit les bénéfices de cet accord pour l’Iran.
« Le PGAC est un accord international qu’ont bafoué les États-Unis, ceux-là mêmes qui punissent les pays qui le respectent », a souligné Abbas Araqtchi, et d’ajouter que « préserver l’accord nucléaire est une responsabilité internationale ».
Le vice-ministre des Affaires étrangères a cependant affirmé que l’accord nucléaire n’aurait aucune chance de rester en vigueur, si l’Iran ne parvient pas à en tirer des bénéfices.