Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton et d’autres républicains faucons de l’administration américaine chercheraient à persuader Donald Trump de bombarder les installations militaires de l’Iran en Syrie, rapporte le magazine américain The New Yorker.
Il n’y a pas de doute que le niveau d’influençabilité du président Trump est élevé, mais les efforts de John Bolton et de ses semblables seraient plutôt animés par l’inefficacité des sanctions contre l’Iran.
Dans l’esprit du magnat de l’immobilier, toute action est évaluée selon ses dommages et intérêts. Or, comme Israël est menacé depuis ses frontières du nord et du sud par l’axe de la Résistance et l’une des priorités de la politique étrangère des États-Unis est la sécurité de ce régime, il semblerait que le rapport du New Yorker fasse partie du plan de la « guerre douce » (Softwar) entreprise conte l’Iran en Syrie.
La plupart des bases américaines dans la région du Moyen-Orient sont dans le collimateur des missiles balistiques iraniens d’une portée d’au moins 2.000 km. Alors, avant d’agir sur la base de ses émotions, Donald Trump ferait mieux de consulter ses compères.