Après le crash d'un avion Il-20 russe en Syrie, les relations russo-israéliennes ont été fortement affectées sur fond des actions d'Israël en Syrie.
Après l'entente... l'affrontement ? S’interroge l'agence d'information russe Sputnik dans un article paru le 30 novembre.
Poutine refuse toute discussion officielle avec Netanyahu: ce fut le cas ce 11 novembre à Paris. Qu'en sera-t-il au Sommet du G20, en Argentine du 30 novembre au 1er décembre ? L'affaire de l'avion russe abattu en septembre dernier a changé leurs liens stratégiques. C'est un fait ! La relation russo-israélienne est gelée, note l’auteur.
Malgré ses demandes médiatiques, Benjamin Netanyahu n'a pu discuter ouvertement avec Vladimir Poutine à Paris lors des commémorations du centenaire de l'armistice. La raison est limpide. La responsabilité d'Israël dans le crash de l'Iliouchine 20 ayant entraîné la mort de 15 soldats russes le 17 septembre dernier est loin d'être une histoire ancienne pour Moscou. La Russie s'éloigne d'Israël et les intérêts géopolitiques des deux parties pourraient diverger de plus en plus au Proche et au Moyen-Orient, notamment en Syrie. Après l'alliance, la désalliance ?, s’interroge encore ce média russe.
Depuis la mort de 15 soldats russes provoquée par Israël, les ripostes russes se sont succédées: le déploiement des S-300 à travers le territoire syrien, les évolutions au Golan et tout ceci, sur fond des efforts incessants de Tel-Aviv censés rendre « inopérationnels » les S-300.
En réaction à l’incident, le président russe a affirmé que désormais, sa ligne rouge était qu’Israël frappe le territoire syrien.
Pour Moscou, la responsabilité de la perte de l’Il-20 « Coot », avec 15 militaires à bord, revient à l’aviation israélienne, laquelle est accusée d’avoir utilisé l’avion russe comme « couverture radar », induisant ainsi en erreur la défense aérienne syrienne.