Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que dans le climat tumultueux qui règne actuellement au Moyen-Orient, le dialogue et le respect du droit international comptent parmi les principaux facteurs qui permettent de renforcer la région.
« Ce dont nous avons besoin, c'est beaucoup plus une région forte que des hommes forts. Pour cela, nous avons besoin du dialogue et du respect du droit international », a déclaré M. Zarif dans un tweet posté dimanche sur son compte twitter.
Le haut diplomate iranien a également mentionné « l’intégration, la convergence de la mise en réseau et de la sécurité, la coopération économique et les relations entre les peuples», parmi les autres facteurs susceptibles d'aider les États de la région à atteindre l'objectif d'une région plus forte.
Il a également critiqué les « hommes forts » qui ont pris le pouvoir dans les pays du Moyen-Orient et qui y ont engendré des destructions. « Notre région a beaucoup trop d'hommes forts qui ont uniquement provoqué la guerre et la misère », a-t-il écrit sans faire référence directement à un dirigeant en particulier.
Dans son tweet, M. Zarif a évoqué quelques points clés de la déclaration du président iranien Hassan Rohani à la conférence des présidents des Parlements des pays de la région qui a eu lieu samedi à Téhéran. Le président iranien y avait déclaré que le renforcement du multilatéralisme dans les relations diplomatiques et économiques, la mise en place d'un réseau de sécurité entre tous les pays voisins et le respect mutuel de la souveraineté nationale étaient primordiaux. Il a également appelé au renforcement des capacités de défense globales et à la réduction du militarisme au niveau régional.
Dans une allocution lors la cérémonie de clôture de la conférence, le président du parlement iranien, Ali Larijani, a réaffirmé que les États-Unis cherchaient à engager les pays asiatiques dans des guerres dans le but d'épuiser leurs ressources économiques et énergétiques et d'entraver leurs progrès.
Téhéran a accueilli, le samedi 8 décembre, la deuxième conférence sur la lutte antiterroriste et la connectivité régionale et interrégionale. Des parlementaires venus d'Afghanistan, de la Chine, du Pakistan, de la Russie et de la Turquie ont assisté à l'événement.