L'armée israélienne a annoncé avoir détruit la maison du meurtrier présumé d'un soldat tué en mai lors d'une opération menée de vendredi soir à samedi matin près de Ramallah, en Cisjordanie occupée.
Des centaines de soldats sont entrés vendredi dans le camp de réfugiés d'Al-Amari, dans la proche banlieue de Ramallah, siège des institutions de l'Autorité palestinienne, qu'ils n'ont quitté que samedi matin, ont rapporté des journalistes de l'AFP.
"Durant cette opération, des dizaines de Palestiniens ont déclenché un certain nombre de manifestations. Les manifestants ont lancé des pierres en direction des forces (israéliennes), qui ont répondu par des moyens anti-émeutes", a indiqué l'armée dans son communiqué.
Selon la même source, la maison visée était celle d'Islam Abou Hamid, arrêté en juin pour le meurtre d'un soldat israélien, touché à la tête le mois précédent par un bloc de pierre lancé depuis un bâtiment du camp d'Al-Amari, durant un précédent raid de l'armée.
Des correspondants de l'AFP ont pu voir la maison réduite à l'état de ruines après que les forces israéliennes l'ont fait exploser.
Des voisins ont indiqué que des centaines de résidents du camp, dont des enfants, avaient reçu l'ordre de quitter leur maison puis avaient été regroupés sur un terrain de sport durant toute la durée de l'opération, dans le froid nocturne.
Selon la même source, la maison visée était celle d'Islam Abou Hamid, arrêté en juin pour le meurtre d'un soldat israélien, touché à la tête le mois précédent par un bloc de pierre lancé depuis un bâtiment du camp d'Al-Amari, durant un précédent raid de l'armée.
Des correspondants de l'AFP ont pu voir la maison réduite à l'état de ruines après que les forces israéliennes l'ont fait exploser.
Des voisins ont indiqué que des centaines de résidents du camp, dont des enfants, avaient reçu l'ordre de quitter leur maison puis avaient été regroupés sur un terrain de sport durant toute la durée de l'opération, dans le froid nocturne.