En réalité, la survie et la victoire de Damas passe très mal auprès de Paris, Londres et Tel-Aviv. D’où la crise existentielle.
La décision du président américain de retirer les marines US de la Syrie s’inscrit politiquement dans le long bras de fer qu’il a engagé avec ce que l’on pourrait identifier comme l’État profond US et ses alliés à Londres et Paris.
Il répond également à la hausse par la Réserve fédérale US de ses taux d’intérêt dans ce qui semble être un défi lancé à Trump.
Le retrait des forces US de Syrie ne concerne que certaines unités du corps des Marines mais ne semble pas s’appliquer aux forces spéciales.
Cependant, le retrait de la couverture aérienne US de l’est de l’Euphrate mettra les forces européennes et surtout franco-britanniques déployées à partir de l’Irak et de la Jordanie en danger d’anéantissement.
Les Turcs le savent et ne cachent plus leur intention d’en finir avec le casse-tête kurde syrien.
Paris et Londres s’accrochent de façon ridicule à leur épouvantail nommé Daech alors que le monde entier a fini par découvrir la supercherie derrière al-Qaïda et les autre organisations terroristes du même acabit de Daech, outils créés de toutes pièces pour justifier des opérations et des ingérences flagrantes dans les affaires internes et régionales d’états souverains désignés « hostiles » par le grand capital sauvage.
La déclaration la plus ridicule et la plus incongrue est venue de la préposée ministre française des Armées (qui doit son poste à la mode gauchiste du politiquement correct) qui a osé lier la présence française « secrète » (pas tant que ça puisque les Turcs la surveillent au millimètre près) dans certains points morts en Syrie avec un banal fait divers survenu à Strasbourg mené par un délinquant multirécidiviste de droit commun n’ayant aucun lien avec une quelconque organisation armée ni avec le Moyen-Orient.
– L’attentat US contre Airbus !
Le groupe Airbus est visé par une nouvelle enquête lancée par la justice américaine, alors qu’il est déjà ciblé par plusieurs investigations, notamment au Royaume-Uni et en France, pour des transactions possiblement irrégulières.
À en croire Le Monde, l’entreprise est sous le coup d’une nouvelle procédure judiciaire lancée, cette fois, par le parquet américain, le redouté Department of Justice (DoJ), bras armé des États-Unis dans la poursuite, sur leur territoire et à l’étranger, des entreprises soupçonnées de pratiques inappropriées.
Les entreprises françaises Total, Technip, Alcatel, Société générale et Alstom figurent à son tableau de chasse, condamnées à des amendes qui ont atteint des centaines de millions d’euros.
Suite à la publication ce jeudi par le quotidien Le Monde d’un article révélant que le constructeur aéronautique serait visé par une nouvelle procédure judiciaire, le cours de son action a subi une chute à la Bourse de Paris de 9,32 % suivi d’une vague d’indignation qui a déferlé sur les réseaux sociaux où les internautes se sont déchirés sur ce cas.
Mais cela n’est pas le seul contrecoup qui a suivi ces accusations
– Syrie : Téhéran appelle toutes les forces étrangères « illégales » à partir
Le représentant iranien aux Nations unies, Eshagh Al-e Habib, a déclaré vendredi que toutes les forces étrangères « illégales » en Syrie devraient quitter le pays.
« Toutes les forces étrangères dont la présence n’est pas autorisée par le gouvernement syrien devraient quitter le pays », a déclaré M. Al-e Habib dans un communiqué.
Il a également appelé les pays exerçant une influence sur les groupes armés en Syrie à « les encourager à mettre fin aux combats et à se joindre au processus politique ».
– Iran : le CGRI lance l’exercice militaire « Grand Prophète-12 » au large de l’île de Qeshm
Le commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général de brigade Mohammad Pakpour, a annoncé le début des manœuvres militaires « Grand Prophète-12 » au large de l’île de Qeshm dans le détroit d’Hormuz en Iran.
Ces manœuvres font partie d’une série d’exercices militaires de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Des unités de réaction rapide, des commandos de l’unité d’élite du CGRI, l’unité d’interception et de destruction des cibles et l’unité de drones des forces terrestres du CGRI participeront à ces manœuvres qui se poursuivront à partir de demain, samedi 22 décembre 2018, au large de l’île de Qeshm.
« Des missiles de haute précision, la vedette iranienne Zolfaqar ainsi que des systèmes de défense antiaérienne seront déployés au cours de ces manœuvres », a souligné le commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique.
Il ajouté que ces manœuvres se dérouleront dans le cadre d’un exercice défensif, précisant que la stratégie de la République islamique d’Iran est une stratégie défensive même si aux niveaux opérationnel et tactique la stratégie des forces iraniennes est totalement offensive.