Les forces israéliennes tirent sur des présumés « suspects armés » le long de la frontière syrienne, au Golan occupé. N’est-ce pas un prétexte, tombé au bon moment, pour qu’Israël reprenne ses attaques contre la Syrie ? Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, vient de déclarer une possible aggravation des attaques contre la Syrie après un retrait des troupes américaines de Syrie.
Des militaires israéliens ont ouvert le feu sur un groupe de personnes armées qui étaient entrées dans une zone démilitarisée sur le plateau du Golan contrôlé par l’armée syrienne, a annoncé, lundi 24 décembre, le service de presse des forces armées israéliennes (IDF).
« Nos troupes ont repéré des suspects armés traversant la ligne Alpha pour se rendre en Israël près de la frontière syrienne sur le plateau du Golan. En réponse, nos troupes ont tiré sur eux », a prétendu la source israélienne.
L’incident n’a pas fait de victimes parmi les Israéliens. Côté syrien, aucune source n’a encore fourni le bilan des victimes.
Les hauteurs du Golan occupé se situent entre la frontière nord-est d’Israël (Palestine occupée, NDLR) et le sud-ouest de la Syrie. La majeure partie du territoire du Golan est sous le contrôle d’Israël depuis son occupation par le pays en 1967 et son annexion en 1981.
Les combats dans la région ont repris en 2013 dans le cadre de la guerre en Syrie, suite à laquelle, la région a été capturée par des terroristes qui ont opéré sur le plateau du Golan pendant plusieurs années avant d’être repris par les forces de l’armée syrienne et ses alliés.
En août, la Russie a déclaré que ses troupes en Syrie aideraient les forces de maintien de la paix de l'ONU à patrouiller du côté syrien de la zone tampon démilitarisée du haut du Golan avec Israël.