Un avion-espion américain a survolé la zone fermée aux vols où l’armée russe a été implantée pour soutenir l’armée syrienne à peine quelques jours après l'annonce par les États-Unis de retirer leurs troupes du territoire syrien. Un retrait qui a été accueilli avec beaucoup de scepticisme par Vladimir Poutine lequel "n'y croit pas". Alors qu'Israël a tenté le 25 décembre de mettre à l'épreuve la DCA syrienne et partant les éléments du C-3 russe, en lançant des missiles contre l'ouest de Damas, les États-Unis ont lancé de nouvelles missions de reconnaissance non loin de Hmeimim, base aérienne où la Russie a déployé ses batteries de missiles S-400. Force est de constater que les États-Unis, malgré l'annonce du retrait de leurs troupes de Syrie, ne comptent pas, néanmoins pas de si tôt, changer de stratégie en Syrie.
Le site russe PlaneRadar a rapporté le vol d’un avion de reconnaissance américain de type Boeing P-8A Poseidon sur les eaux de la Méditerranée, proche des côtes syrienne et libanaise.
L’avion-espion, appartenant à l’armée de l’air américaine, a mené une mission de reconnaissance dans une zone, située à 30 km de la côte syrienne en bord de la Méditerranée, selon le site internet russe chargé de la surveillance des vols d’avions militaires.
L’avion-espion, qui a décollé de la base de Sigonella en Sicile, ville italienne, a longé, pendant près d’une heure, la côte syrienne, non loin de la base aérienne russe de Hmeimim et ce, malgré l’avertissement lancé sur la fermeture de l’espace aérien dans cette région syrienne.