À l’approche de la bataille ultime sur la rive est de l’Euphrate où se trouvent toujours des éléments de Daech, le président syrien a autorisé l’Irak à bombarder les positions de ce groupe terroriste en Syrie sans demander le feu vert de Damas.
Signé Abdel Bari Atwan, l’éditorial du journal Rai al-Youm aborde les dernières évolutions en cours dans la région surtout en Syrie et en Irak.
« La promesse de retrait américain, récemment annoncé par le président US Donald Trump, semble être en faveur des terroristes de Daech qui tentent d’élargir leurs opérations, au moins dans les zones frontalières entre l’Irak et la Syrie ; ce qui, d’ailleurs, a provoqué l’inquiétude des autorités syrienne et irakienne », écrit Rai al-Youm.
La visite éclair du conseiller à la sécurité nationale irakienne, Faleh al-Fayad, à Damas et sa rencontre avec le président syrien montre cette inquiétude, mais aussi et surtout le début des coordinations bilatérales pour relever ce défi sécuritaire commun. Et ce n’est pas un simple hasard que cette mission a été confiée à Faleh al-Fayad, le chef des Hachd al-Chaabi et l’un de leurs cofondateurs. Tout le monde sait que les Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire) ont joué un rôle axial dans la lutte contre Daech, en vue de chasser ce groupe terroriste de Mossoul et de beaucoup d’autres villes irakiennes qui restaient occupées par les daechistes pendant plus de trois ans, rappelle l’auteur de l’article.