Le New York Times, citant des responsables américains, a écrit que le président américain Donald Trump avait donné à l’armée environ 4 mois pour retirer 2 000 soldats de Syrie, histoire sans doute d’enrayer les mutineries au sein des troupes US qui, selon certaines sources officieuses, auraient non seulement livré des armes et des équipements classés sensibles aux combattants YPG sans attendre l’avis de leur hiérarchie, mais également déclaré publiquement qu’ils s’opposent à tout retrait même ordonné par Washington.
Selon IRNA, le délai de 4 mois donné aux militaires témoigne d’une volte-face de Trump, qui avait initialement accordé 30 jours pour le retrait de ses forces américaines de Syrie.
Trump a écrit sur sa page personnelle sur Twitter que le retrait de Syrie serait « lent », mais il a fait valoir que « si quelqu’un d’autre, à l’exception de Donald Trump, faisait ce que j’ai fait pour la Syrie, il deviendrait un héros national. Lorsque je suis devenu président, Daech faisait rage en Syrie. Daech est en grande partie détruit. Nous ramenons progressivement nos troupes à la maison tandis que nous continuons à lutter contre Daech. »