La Macronie a décidément opté pour la répression : après un premier samedi de 2019 marqué par une montée en puissance des mouvements protestataires à travers la France, le gouvernement français décide de se radicaliser. Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé lundi 7 janvier qu’une loi, dite loi "anti-casseur" serait mise en vigueur, loi qui prévoit de "durcir les sanctions contre les manifestants". Dans la foulée, le président Macron aurait aussi décidé de démettre de ses fonctions, le préfet de police de Paris Michel Delpuech.
La nouvelle loi doit muscler "l’arsenal répressif", un dispositif de sécurité pour l’acte IX des Gilets jaunes, prévu pour samedi prochain. Le dispositif comprendra près de 80 000 policiers et gendarmes qui seront déployés dans toute la France dont 5 000 à Paris, pour le maintien de l’ordre, selon le Premier ministre. De même, les blindés sur roues de la gendarmerie seront à nouveau déployés dans la capitale. Cependant, selon les analystes, la vraie nouveauté résidera dans le traitement réservé aux manifestants qui se feront arrêter par les policiers.