Le 11 janvier à l'université américaine du Caire, le secrétaire d'état US a laissé entendre que les États-Unis pourraient bien frapper le Liban. Comment comprendre cette menace qui s'adresse au Liban depuis le territoire égyptien contre un pays arabe avec qui Le Caire entretient des relations cordiales?Vafigh Ebrahim l'auteur libanais apporte sa réponse.
"Lors de son discours au ton particulièrement anti-Résistance, Pompeo a évoqué en effet que Washington s’apprêtait à retirer ses troupes de l’est de l’Euphrate ou encore du nord syrien mais qu'il ne lésinerait sur aucun moyen pour faire face à Daech mais aussi pour en expulser l'Iran. Soit. Mais, à aucun moment de ce discours particulièrement enflammé et propre à plaire à l'auditoire golfien, Pompeo n’a expliqué comment il entendait mettre à la porte de la Syrie, l'Iran ou le Hezbollah qui y sont invités par Damas, au contraire des États-Unis qui, eux, s'y sont implantés illégalement. Y aura-t-il un changement dans la nature ou le degré des pressions diplomatiques? on l'ignore".