Pour le célèbre journaliste et analyste du monde arabe Abdel Bari Atwan, « les excès rhétoriques du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, sur la présence légale des conseillers militaires iraniens en Syrie découlent de la peur du régime de Tel-Aviv de l’Iran et des évolutions à venir dans la région ».
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a dit à l’Iran de « partir vite » de Syrie, menaçant de procéder à des frappes aériennes contre de prétendues cibles iraniennes.
Le discours menaçant de Netanyahu prononcé lors de l’investiture du nouveau chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Aviv Kochavi, intervient alors que les chasseurs du régime de Tel-Aviv, il y a quelques jours, ont tiré plusieurs missiles sur l’aéroport de Damas, dont la plupart ont été interceptés et détruits selon l’agence officielle syrienne SANA, note le journaliste et analyste politique Abdel Bari Atwan.
« Je doute que les Iraniens accordent la moindre importance aux propos tenus par Netanyahu et décident de changer de cap en Syrie. Comment Téhéran répondrait-il favorablement à l’exigence israélo-américaine, alors que ce n’est pas avec l’autorisation d’Israël ou de son allié américain qu’il est entré en Syrie ?
Il y a un vieux dicton qui dit “les chiens aboient, la caravane passe”. Ce vieil adage s’applique aux dirigeants israéliens et américains. »