L’Iran, le Hezbollah, le Hamas et la Syrie pourraient déclencher une guerre totale contre Israël en 2019.
L’Institut d'études sur la sécurité nationale d’Israël (INSS) a rendu public, mercredi 16 janvier, un rapport qui prévoit l’ouverture de divers fronts contre Israël en 2019, tout en soulignant que l’Iran représentait son défi numéro un.
Chargé de présenter une stratégique se sécurité politique pour faire face aux menaces qui pèsent sur Israël et les perspectives d'avenir pour l'année 2019, l'INSS indique que la plus grande menace vient du nord et que Tel-Aviv devrait se préparer à une guerre totale et surtout, à une confrontation directe contre le Liban ou l’Iran.
La confrontation au nord s'ouvrira sur tous les fronts et sera appelée la "première guerre du nord" contre toutes les forces du nord: l'Iran, la Syrie, le Liban et la bande de Gaza. Tous ces fronts connaissent une forte potentialité à s’élargir, voire à fusionner. Or, ce que risque sérieusement Israël en 2019 est le déclenchement d’une guerre totale au nord avec le Hezbollah, la Syrie et l’Iran, qui pourrait s’étendrait vers le sud d’Israël [les territoires occupés palestiniens, NDLR]. Le Hamas et d’autres groupes de la résistance palestinienne pourraient également s’engager dans cette guerre, fait savoir le rapport de l’INSS.
Le programme nucléaire iranien, les agissements de l’Iran dans le Nord et ceux du Hamas dans la bande de Gaza où règne une forte tension font aussi partie des enjeux auxquels Israël est confronté, ajoute le rapport.
L’administration américaine dirigée par Donald Trump a adopté une politique dure envers la République islamique d’Iran et elle a fait du changement de position de l’Iran au Moyen-Orient une des priorités de sa politique extérieure. Les États-Unis croient que les actions de l’Iran menacent les intérêts régionaux de leurs alliés stratégiques dont Israël et l’Arabie saoudite.
"Malgré toutes leurs menaces verbales, les États-Unis ne sont pas prêts à s’engager dans un conflit militaire avec l’Iran. Toutes les mesures de Washington contre l’Iran sont prises aux niveaux diplomatique et économique. La décision Trump de retirer ses troupes du sol syrien vient à l’appui de cette affirmation", explique l'INSS.