D’après l’expert iranien, Massoud Assadollahi, « la nouvelle tactique d’Israël consisterait à mener des attaques successives et intenses contre les bases et les unités de l’armée syrienne pour véhiculer un message à Damas : l’armée syrienne devra payer cher le maintien des conseillers militaires iraniens en Syrie. Mais est-ce le seul motif ? L'expert s'en explique.
Massoud Assadollahi, expert iranien des questions politiques de l’Asie de l’Ouest et professeur d’université, a écrit dans une note que les récentes frappes aériennes de l’armée du régime sioniste contre la Syrie prenaient pour cibles des bases radar, des sites balistiques, la DCA et des dépôts d’armements de l’armée syrienne. Selon M. Assadollahi, toutes les victimes de ces agressions israéliennes étaient membres des forces armées syriennes. Et pourtant les autorités israéliennes prétendent qu’elles ont visé des sites ou des membres iraniens du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Comment expliquer ce paradoxe?, s’interroge l’expert.
Depuis deux ans, l’armée israélienne a mené de nombreuses attaques contre le territoire syrien, en prétendant systématiquement d’avoir visé des « cibles iraniennes ». Pendant ce temps, Damas a toujours annoncé que les conseillers militaires iraniens sont présents en Syrie à la demande du gouvernement légal syrien et qu’ils y resteront tant que Damas le souhaiterait.