Des millions d’Iraniens doivent descendre aujourd'hui lundi dans la rue à Téhéran et dans d’autres villes iraniennes pour participer à des manifestations à traves le pays pour célébrer le 40ième anniversaire de la victoire de la Révolution islamique d’Iran de 1979 qui a mis fin au règne despotique de la dynastie Pahlavie et à la dépendance du pays au régimes impérialistes.
Les célébrations de cet événement historique qui est unique dans son genre aura lieu simultanément dans plus de 1000 villes et plus de 10.000 villages.
La grande Marche du 11 février a démarré ce lundi à 9 heures du matin. Le Président Hassan Rohani doit prononcer un discours, à cette occasion, comme les années précédentes.
Plus de 6.500 journalistes iraniens et étrangers couvrent l’événement dont 3.500 depuis Téhéran et 3.200 autres depuis d’autres points de l’Iran.
Un discours du président Hassan Rohani est prévu pendant les manifestations de Téhéran, et est particulièrement attendu dans ce contexte de tension croissante avec les politiques anti-iraniennes des Etats-Unis intensifiées depuis l’arrivée au pouvoir de Donald Trump, son retrait unilatéral en 2018 de l’accord nucléaire et ses sanctions illégales « sans précédent » contre la nation iranienne.
Le 40e anniversaire de la Révolution survient donc dans une période de difficultés économiques pour l’Iran où de vastes campagnes de pression et psychologiques menées par l’administration faucon Trump visaient à provoquer des dissensions parmi le peuple iranien.
Mais en dépit de toutes les machinations une marée populaire plus unie que jamais issue de toutes les couches de la société et de tous horizons, homme, femme, jeune, vieux ainsi que de toute la classe politique du pays se présente à ce rendez-vous qui s’annonce emblématique et historique.
La Marche grandiose du 11févier pour fêter les 40 ans de la Révolution populaire islamique intervient également au moment où en été 2017, à ses amis terroristes (les Moudjahidins du peuple (OMK)) réunis à Paris pour leur show annuel, John Bolton promettait que Téhéran ne fêterait pas son 40e anniversaire. La prévision du faucon, qui allait devenir quelques mois plus tard conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, n’avait pas de chances de se réaliser et se heurte à des vents contraires, des vents puissants qui émanent des réalités de l’Iran dont ils sont déconnectées.
Ce n’est pas étonnant si la nation iranienne n’abandonne pas « A bas les Etats-Unis » qui vise, bien sûr, comme l’a souligné le Guide suprême de la RII, la classe politique dirigeante US et non pas le peuple américain.