تقي زاده

تقي زاده

Le Parti conservateur britannique a nommé Rishi Sunak comme nouveau chef après le retrait de sa seule rivale Penny Mordaunt. L'ancien ministre britannique des Finances devrait devenir le troisième Premier ministre du pays en deux mois.

Rishi Sunak remplace l’ancienne première ministre britannique Liz Truss à la tête du Parti conservateur qui a démissionné jeudi 20 octobre après seulement 44 jours au pouvoir, donnant le coup d’envoi d’une nouvelle course à la direction du Parti conservateur.

La Première ministre sortante affiche le plus court mandat de Premier ministre de l'histoire britannique, après avoir annoncé son intention de démissionner à peine six semaines après un mandat désastreux qui a plongé la Grande-Bretagne dans des troubles politiques et économiques.

Avec le soutien de 95 députés britanniques, Penny Mordant s'est retirée de la course au poste de Premier ministre. Selon The Independent, elle n'a pas pu atteindre le quorum requis d’au moins 100 signatures des députés pour être désignée dans la course à la direction des conservateurs.

Un commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mis en garde contre le "triangle sinistre" formé par les États-Unis, Israël et l’Arabie saoudite pour nuire à l'Iran et le diviser, en soutenant les récentes émeutes dans le pays.

Le contre-amiral Alireza Tangsiri, commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a souligné dimanche 23 octobre, lors d’une interview accordée à la chaîne d'information télévisée iranienne en langue arabe Al-Alam, que les récentes émeutes soutenues par l'étranger à travers l’Iran ont été orchestrées et dirigées par un groupe de trois États, à savoir les États-Unis, le régime israélien et l'Arabie saoudite.

« Nos jeunes, qui ont été trompés [en se joignant aux émeutes] doivent se rendre compte que des étrangers, comme les États-Unis, Israël et, malheureusement, l'Arabie saoudite, forment un sinistre triangle pour nuire à l’Iran », a-t-il déclaré.

Dans ses prévisions régionales, le Fonds monétaire international (FMI) pointe du doigt une croissance en berne et une inflation toujours très forte, alors que le risque de pénurie d'énergie pourrait aggraver la situation. La croissance sur le continent européen est désormais attendue à 3,2 % en 2022 et 0,6 % en 2023.

« Les perspectives européennes se sont considérablement assombries », a indiqué l’institution dans ses prévisions régionales publiées dimanche. Le FMI avait présenté le 11 octobre ses prévisions économiques mondiales, lors de ses réunions annuelles organisées avec la Banque mondiale à Washington, et a publié ensuite des rapports régionaux, comme celui-ci.

Moscou a accusé, lors d'entretiens téléphoniques avec des pays de l'OTAN, l'Ukraine de se préparer à utiliser une « bombe sale », un engin qui utilise des explosifs pour disperser les déchets radioactifs.

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a appelé ses homologues du Royaume-Uni, de la France et de la Turquie à mettre en garde contre une dérive vers une « escalade incontrôlée » en Ukraine et la possibilité que Kiev fasse exploser une « bombe sale » radioactive.

Au cours de ces échanges, le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou a fait part à ses interlocuteurs de « ses préoccupations liées à d'éventuelles provocations de la part de l'Ukraine avec recours à une bombe sale », selon le ministère russe de la Défense.

 

Lors d’un entretien téléphonique ce dimanche 23 octobre avec son homologue iranien, Hossein Amir-Abdollahian, le ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Meqdad a rappelé l’expérience ratée d’Israël et de ses protecteurs ayant provoqué la crise contre le gouvernement et le peuple syriens.

« Ils cherchent à provoquer des crises dans les pays indépendants, y compris l’Iran... Les États-Unis et l’Occident veulent un Iran détruit et soumis, pas un Iran prospère, développé et indépendant », a dénoncé le chef de la diplomatie syrienne. 

« Tout le monde a été témoin de ce que les États-Unis et leurs alliés ont fait en Syrie, en Irak et en Afghanistan », a-t-il poursuivi en faisant référence aux « résultats amers des interventions étrangères en Syrie ».

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OEIA) affirme que la récente infiltration dans le serveur de messagerie de l’une de ses filiales n’a aucune valeur et n’était qu’un acte illégal commis en désespoir.

L’organisation a déclaré que les allégations circulant sur les réseaux sociaux concernant l’infiltration dans le serveur de messagerie de la société iranienne de production et de développement d’énergie nucléaire n’étaient qu’une tentative visant à attirer l’attention.

En ajoutant que ce mouvement est dépourvu de valeur, l’OEIA a déclaré qu’il est évident que le but de ces efforts illégaux est d’attirer l’attention des médias, de créer une atmosphère médiatique anti-iranienne et de lancer des opérations psychologiques.

L’AEOI a expliqué que les e-mails divulgués n’étaient que des messages techniques ou des communications courantes.

Selon un rapport de la société iranienne de production et de développement d’énergie nucléaire, un accès non autorisé à son serveur de messagerie provenait d’un pays étranger et a entraîné la fuite du contenu de certains e-mails de cette société.

Les sources d’information yéménites ont rapporté le 23 octobre qu’une explosion s’est produite dans la province Hadramaout située à l’est du Yémen.

Selon l’agence de presse yéménite al-Khobar, les habitants de la ville d’al-Wadi dans l’Hadramaout ont annoncé qu’ils ont entendu le bruit d’une explosion qui s’est produite près de la compagnie pétrolière canadienne Kalvali.

Les habitants de cette ville ont témoigné qu’au moins 4 militaires ont été tués et plusieurs autres ont été blessés au cours de cet incident dans lequel un colis piégé a explosé à proximité de la compagnie canadienne.

Il n’est pas non plus encore clair si l’explosion a été réalisée par les forces yéménites ou a été causée en raison d’un différend entre mercenaires saoudiens et émiratis, ajoute le rapport.

Le haut conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali-Akbar Velayati, a déclaré que les États-Unis devaient quitter la région de l’Asie occidentale, car ils ne cherchaient qu’à affaiblir et finalement désintégrer les pays musulmans.

Ali-Akbar Velayati a tenu ces propos lors d’une rencontre avec l’ancien Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, à Téhéran dimanche 23 octobre, lorsqu’il a évoqué des complots ourdis par des ennemis étrangers, notamment les États-Unis, contre des pays de la région.

En exprimant le lien incassable entre la nation iranienne et irakienne, Velayati a évoqué les complots des ennemis, en particulier ceux orchestrés par l’Amérique avant d’ajouter : « Les Américains doivent quitter la région parce qu’ils ourdissent constamment des complots et commettent des actes hostiles dans le but d’affaiblir et de désintégrer les pays musulmans et de semer la discorde au sein de l’Oummah islamique ».

Il a également salué la récente élection d’un nouveau président par le Parlement irakien, affirmant que cela ouvrirait la voie au pays arabe « pour jouer un rôle efficace en tant que l’un des États les plus importants de la région et du monde arabo-musulman ».

 
dimanche, 23 octobre 2022 21:19

La présence militaire turque en Syrie

Selon les sources d’information syriennes, au cours des dernières 24 heures, l’armée turque aurait l’intention de construire deux nouvelles bases militaires près des points de passage de Deir Balut et d’al-Ghazawiyah, qui relient les régions occupées par des forces soutenues par la Turquie, Armée syrienne libre (ASL), aux zones contrôlées par les terroristes du groupe Hayat Tahrir al-Cham (autrefois appelé Front al-Nosra).

Des médias ont publié des images de l’opération de transfert de blocs de ciment, de véhicules militaires et de camions turcs transportant des soldats vers les points de passage mentionnés.

Dans ce droit fil, des sources bien informées ont annoncé, samedi 22 octobre, que quand les militaires turcs sont entrés dans ces deux points de passage, ils ont mis en place plusieurs points de contrôle militaire de tous les équipements de surveillance.

 

Les forces terrestres de l’armée iranienne ont lancé un grand exercice militaire de trois jours avec la participation des forces de combat dans une zone frontalière de la province de l’Azerbaïdjan occidental.

Le colonel Hamid Firuzjaei, commandant de la 164e brigade d’assaut mobile des forces terrestres de l’armée, a déclaré que l’exercice de trois jours a débuté le samedi 22 octobre dans le district de Pasveh (Piranshahr) afin d’évaluer la puissance de combat des forces et de montrer leurs capacités militaires.

« Les forces participant à l’exercice utilisent des armes légères, semi-lourdes et lourdes conformément aux objectifs de l’exercice et démontrent leurs capacités de combat et de défense », a déclaré Firuzjaei.

Le commandant de la 164e brigade mobile d’assaut a souligné que les forces menaient des opérations de parachute héliporté, des raids nocturnes, des combats en hélicoptère, le contrôle des routes de communication, la capture des hauteurs et la destruction offensive et la guerre urbaine lors de l’exercice à Piranshahr.