تقي زاده

تقي زاده

dimanche, 23 octobre 2022 00:16

MORALE

MORALE(AKHLAGH)
Le jaloux boit un jus amer et espère que la personne en face le trouvera amer. Remercions toujours Allah (swt) pour tout ce qu’Il nous a donné. Ne soyons pas jaloux de ceux qui ont.
Imam Ali (a) dit :
- Celui qui a le tawfeeq du dou’a n’est pas privé de l’exaucement du dou’a
- Celui qui a le tawfeeq du tawbah n’est pas privé du maghfirat (pardon) des péchés
- Celui qui a le tawfeeq de l’istighfar n’est pas privé de l’exaucement de l’istighfar
- Celui qui a le tawfeeq du shoukr (remerciement) n’est pas privé de l’abondance des bénédictions
Quand les gens recevront la récompense de leurs dou’as non exaucés dans l’au-delà, ils diront : « Si seulement aucun de mes dou’as n’avait été accepté ! »
Nous demandons souvent à Allah (swt) par rapport à notre situation ; demandons plutôt à Allah (swt) par rapport à Sa générosité et Sa grandeur.
Un jour, le Prophète (s) a parlé du châtiment du Jour du Jugement. Un de ses compagnons a été très affecté et il a demandé à Allah (swt) : « Ô Allah, donne-moi le châtiment de mes péchés dans ce monde de sorte que je n’ai plus de fardeau dans l’au-delà ! » Cet homme est tombé très malade. Rassouloullah (s) est allé le voir et lui a dit qu’il aurait dû demander le bien de ce monde et le bien de l’au-delà. »
Un homme est allé au hajj et est tombé malade là-bas.
Quand quelqu’un voit la Sainte Ka’aba, ses 3 premiers dou’as sont exaucés.
Cet homme a demandé à Allah (swt) : « Ô Allah, guéris-moi maintenant et fais en sorte que je puisse accomplir le hajj. Ce n’est pas grave si je tombe de nouveau malade en rentrant chez moi. » Cet homme a eu tort ; il aurait dû demander la guérison pour toujours et non un report de la maladie.
Un homme originaire de Sham insulte Imam Hassan (a). Imam (a) lui dit : « Vous semblez être un étranger dans la ville. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas. Si vous ne savez pas où rester, venez chez moi. »
Un homme originaire de Sham insulte Imam Sajjad (a). Quelques temps plus tard, quand Imam (a) va chez lui, les gens le suivent, curieux. Sur toute la route, Imam Sajjad (a) récite le verset « ceux qui contrôlent leur colère… » (Qour’an, 3 : 134).
Il dit à l’homme : « Si ce que vous avez dit est vrai, qu’Allah (swt) me pardonne et m’aide à m’améliorer. Mais si ce que vous avez dit à mon propos est faux, qu’Allah (swt) vous pardonne. » Cet homme se calme et prend Imam (a) dans ses bras et lui demande pardon.

*Majalis de Mouliani ShahinFatema Noorani, 18 Safar 1444, 15 septembre 2022*

Compte-rendu réalisé par l’équipe Shia974.fr 
dimanche, 23 octobre 2022 00:13

Comment peut-on décrire Dieu?

L’Imam Jafar as-Sadiq (as) dit à propos de l’Unicité: 
«Dieu est Très-Grandiose, Très-Elevé, les serviteurs ne peuvent pas Le décrire ni atteindre l’Essence [la Réalité] de Sa Grandeur; Les regards ne Le perçoivent pas alors qu’Il saisit les regards.
Et Il est le Très-Subtil et le Très-Bien-Informé; Il n’est pas décrit par «comment», ni par «où», ni par «tel»; Et comment Le décrire par «comment» alors que c’est Lui qui a modulé le «comment» pour devenir «comment», de sorte que j’ai connu le «comment» en tant qu’Il l’a modulé pour nous (le «comment»)? 
Ou comment le décrire par «où», alors que c’est Lui qui a déterminé le «où» pour devenir «où», de sorte que j’ai connu le «où» en tant qu’Il l’a déterminé pour nous (le «où»)? Et comment Le décrire par «tel», alors que c’est Lui qui a déterminé le «tel» pour devenir «tel», de sorte que j’ai connu le «tel» en tant qu’Il nous l’a déterminé (le «tel»)? Dieu, qu’Il soit Béni et Exalté, est à l’intérieur de tout lieu et à l’extérieur de toute chose.
 Les regards ne Le perçoivent pas alors qu’Il saisit les regards. Il n’y a de Dieu que Lui le Très-Elevé, le Très-Grandiose et Il est le Très-Subtil, le Très-Bien-Informé. Usûl al-Kâfî, vol. 1 Kitâb at-Tawhid Bâb 32 p156, H12
 
dimanche, 23 octobre 2022 00:09

Remarque d'Imam Ali as à son gouverneur

Remarque d'Imam Ali as à son gouverneur 

 

*Extraits de la lettre du maitre des croyants, 'Ali bin Abi Talib - que le salam soit sur lui - à Uthman bin Hunayf al-Ansari (qui était le gouverneur de Bassurah lors du califat d'Ali bin Abi Talib) lorsqu'il a appris que les habitants de cet endroit l'avaient invité à un banquet et qu'il y avait assisté :*
*"Ô bin Hunayf, j'ai appris qu'un jeune homme des gens de Bassurah t'avait invité à un banquet et tu t'es précipité vers lui.*
*Des nourritures de différentes couleurs étaient choisis pour toi et de grands bols t'étais remis.*
*Je n'aurais jamais pensé que tu répondrais (accepterais) à la nourriture d'un peuple qui chasse les mendiants et invite les riches..."*

*Nahj al-Balaghah.*

Réponse Peut-on considérer que la recherche de bénédictions auprès des saints de leur vivant ou des reliques après leur mort relève du polythéisme ?*
   *Certaines personnes considèrent que rechercher des bénédictions des reliques des saints relève du polythéisme.*
*Ce sont ces mêmes personnes qui qualifient de polythéiste quiconque embrasse le sanctuaire ou l’estrade (Minbar) du Prophète (saws) même si son acte est pur et dépourvu d'adoration envers le Prophète (pslf).*
*Bien au contraire, par cet acte, c’est tout son amour, sa révérence et son respect pour le Noble Prophète (que les prières et la paix de Dieu soient sur lui et sa famille) et tout ce qui le concerne qu’il démontre.*  
   *Il est alors légitime de nous demander ce que ces personnes pensent et quelle explication ils donnent à l'histoire de la chemise de Youssouf (que la paix soit sur lui) ?*
   *Youssouf (paix soit sur lui) a ordonné, comme mentionné dans le Saint Coran, que sa chemise soit jetée sur le visage de son père,*
*« Emportez ma tunique que voici, et appliquez-la sur le visage de mon père: il recouvrera [aussitôt] la vue. » Youssouf V/93.*
    *A son tour, lorsque Jacob (la paix sur lui) mit la chemise de Youssouf sur ses yeux, il recouvrit la vue. Allah dit :*
*« Puis quand arriva le porteur de bonne annonce, il l'appliqua [la tunique] sur le visage de Jacob. Celui-ci recouvra [aussitôt] la vue,.. » Youssouf V/96.*
   *On peut ainsi se poser la question suivante :  si le Prophète Jacob (paix soit sur lui) avait été béni avec la chemise de Youssouf en présence des Najdis et des disciples de Muhammad bin Abd al-Wahhab, quelle aurait été leur position envers lui ?!* *Comment pensez-vous qu'ils l'aurait traité?!*
*Et comment auraient-ils décrit cette action provenant d'un prophète infaillible qui est protégé de l'erreur ?
   *Un musulman peut embrasser la tombe du Prophète (pslf), ou se frotter les yeux avec la poussière de cette tombe ou encore faire un acte similaire aux tombes des imams par respect, ou affection, dans le but d’obtenir les bénédictions de leurs reliques.*
   *Alors pourquoi ce musulman qui croit en Allah Tout Puissant et au fait qu’Il a accordé à ce lieu saint une certaine influence devrait-il subir des injures et des calomnies à son encontre au point de se faire insulter de blasphémateur ?! [1]*
*[1]. Bénédictions des compagnons sur les reliques du Messager d’Allah (pslf) Rédigé par Cheikh Muhammad Taher bin Abd al-Qadir al-Makki.

Réponse Le suicide fait parti des actes interdits en Islam.
*Cet acte entrainant une perte illégale de l'âme est condamné par la religion islamique, comme le dit Dieu Tout-Puissant :*
*«Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée. Voilà ce qu'[Allah] vous a recommandé de faire; peut-être comprendrez-vous. »*
*S An’am V 151*
*L’interdiction est donc interprétée ici comme illégale. Il s’agit de réprimander cette action de suicide.* *A partir de ce verset, les récits de la déduction juridique ont été conçus pour rendre illégale le fait de mettre fin à sa vie injustement.*
*Allah a considéré le suicide comme une forme d’incrédulité comme Il l'a dit dans le Saint Coran:*
*« Et ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah. Ce sont seulement les gens mécréants qui désespèrent de la miséricorde d'Allah ».* *Youssouf v 87*
*Le suicidé est celui qui désespère de la miséricorde d’Allah et celui qui désespère de la miséricorde d’Allah est par conséquent celui qui doute de la puissance infinie d'Allah, et cela revient à amoindrir la connaissance, la domination, la gestion et la sagesse d’Allah sur les affaires de ses serviteurs.*
*Il est le Sage dans la gestion des affaires de ses serviteurs, et l’omniscient dans leurs intérêts.*
*C'est comme si le suicidé oubliait ou négligeait ce verset coranique qui dit :*
*« A Allah seul appartient le royaume des cieux, de la terre et de ce qu'ils renferment. Et Il est Omnipotent. ».*
*S Al maidah V 120.*
*C’est pour cela que le désespoir de la miséricorde d’Allah est un signe de manque de foi et de confiance en Dieu.*
*Le suicidé sera donc destiné au feu - nous cherchons refuge auprès de Dieu Tout-Puissant contre ce destin - comme l'a dit Gloire a Lui dans le coran:*
*« Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous.* 
*Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah. »*
*S An nisa V 29/30*
*Ensuite, il est nécessaire que le serviteur sache que lorsque la réponse d’Allah tarde à venir, cela signifie qu’Allah aime entendre la voix de sa supplication, comme cela a été rapporté sous l'autorité d'Abu Abdullah (pslf) qui dit:*
*« En effet, le serviteur supplie, et Allah, dit aux deux anges : Je lui ai répondu, Mais enfermez-le pour ce dont il a besoin (c’est-à-dire retarder la satisfaction de ses besoins afin qu’il continue de m’implorer), car j'aime entendre sa voix. Paradoxalement, il arrive que le serviteur supplie et Allah dit, Béni et Exalté soit-Il, hâtez ses besoins, car je déteste sa voix. »*
*Et dans une autre narration :*
*« d'Ahmad bin Muhammad bin Abi Nasr, il a dit :* *J'ai dit à Abû Al-Hassan (pslf) Puis-je être ta rançon ?*
*car j'ai invoqué Dieu pour un besoin depuis telle année, et par son retardement une chose est née dans mon cœur .* *Il dit O Ahmad méfie toi de satan afin qu’il ne ruse pas d’un moyen contre toi pour te désespérer de la miséricorde d’Allah car Abû Ja'far (pslf) disait qu'un croyant peut demander à Allah la satisfaction d’un besoin dont il retarde la réponse, pour l'amour de sa voix et l’ écoute  de ses gémissements…*
*Ne vous lassez pas de prier, car cela viendra de Dieu le Puissant et Majestueux, et soyez patients. Recherchez ce qui est licite et maintenez les liens de parenté. Méfiez-vous de l’animosité envers les gens, car nous, Ahl al-Bayt, prions pour ceux qui brisent les liens entre nous et faisons du bien à ceux qui nous ont fait du tort. Par Allah nous sommes satisfaits du résultat que cela provoque… »*
*Ayez donc une totale confiance en Dieu, car vous êtes une promesse de Dieu. N'est-ce pas Allah qui dit: « Et quand Mes serviteurs t'interrogent sur Moi.. alors Je suis tout proche: Je réponds à l'appel de celui qui Me prie quand il Me prie.. »*
*Al baqara V 186*
*« … ne désespérez pas de la miséricorde d'Allah... »*
*S zoumar V 53*
*« Le Diable vous fait craindre l'indigence et vous commande des actions honteuses; tandis qu'Allah vous promet pardon et faveur venant de Lui. La grâce d'Allah est immense et Il est Omniscient. »*
*S Al baqara V 268*
*Soyez donc dignes de confiance en Dieu, le Puissant et Sublime et ne mettez en vous que  des choses positives, certes Allah vous pardonnera. (Voir : al-Kafi par al-Kulayni, dans le chapitre sur ceux pour qui la réponse est retardée).*

samedi, 22 octobre 2022 23:33

Intégrité du Coran (3), les références

Références

  1.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 197-198
  2.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 200
  3.  Ma'ânî Al-Qur'ân wa I'râbuh, Zajjâj, v 3 p 174; Al-Mîzân, Tabâtabâ'î, v 12 p 101; Al-Jâmi' li Ahkâm Al-Qur'ân, Qurtubî, v 1 p 84
  4.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 210
  5.  Al-Mîzân, sous ce verset
  6.  Al-Mîzân, v 2 p 105-107; Al-Burhân alâ Adam Tahrîf Qur'ân, Burûjirdî, p 107-162
  7.  Al-Kâfî, v 1 p 69
  8.  Musnad Ahmad, v 5 p 183; Ghâyat Al-Marâm, Bahrânî, v 2 p 320
  9.  Al-Kâfî, v 3 p 313
  10.  Kitâb Sulaym b. Qays Al-Hilâlî, v 2 p 847
  11.  Al-Kâfî, v 8 p 53
  12.  Sourate At-Tawba, v 34
  13.  Al-Muwatta', Mâlik b. Anas, v 2 p 824
  14.  Al-Intisâr wa Ar-Rad 'Alâ Ibn Ar-Râwandî Al-Mulhid, p 37-38
  15.  Sa'd As-Su'ûd li Al-Nafs, Ibn Yawûs, p 255
  16.  Maqâlât Al-Islamîyyîn, p 47
  17.  Al-Fisal, v 5 p 40
  18.  'izhâr Al-Haq, Dihlawî, p 354
  19.  Sa'd As-Su'ûd, Ibn Tâwûs, p 315
  20.  Al-Burhân, v 1 p 260
  21.  Majma' Al-Bayân, v 1 p 84
  22.  Al-Hâkim Al-Jishumî wa Manhajuhû fi At-Tafsîr, p 415-416
  23.  Al-Burhân fi 'Ulûm Al-Qur'ân, v 1 p 259-260
  24.  Majma' Al-Bayân, v 1 p 84
  25.  Sa'd As-Su'ûd, Ibn Tâwûs, p 315
  26.  Ajwaba Al-Masâ'il Jar Allah, p 28
  27.  Nahâya Al-Usûl, p 428
  28.  Al-Bayân fi Tafsîr Al-Qur'ân, p 239
  29.  Ajwaba Al-Masâ'il Jar Allah, p 28
  30.  Nahâya Al-Usûl, p 482
  31.  Anwâr Al-Hidâya, Imam Khumainî, p 245
  32.  Al-Kâfî, v 1 p 286
  33.  Mu'jam Rijâl Al-Hadith, Khuî, v 2 p 282
  34.  'Âlâ' Ar-Rahmân fi Tafsîr Al-Qurân, Balâghî, v 1 p 65
  35.  Al-Kâfî, v 2 p 634
  36.  Al-Wâfî, v 9 p 1780
  37.  Usûl Madhhab Ash-Shîa, v 1 p 202
  38.  Awâ'il Al-Maqâlât, Chaykh Al-Mufîd, p 81
  39.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 225
  40.  Al-Irshâd, Mufîd, v 2 p 386
  41.  Sîyânat Al-Qur'ân min At-Tahrîf, Ma'rifat, p 269-271
  42.  Fasl Al-Khitâb fî Tahrîf Al-Kitâb, p 97-98
  43.  Haqâ'iq Hâmma Hawl Al-Qur'ân, 'Âmilî, p 64-99
samedi, 22 octobre 2022 23:32

L'intégrité du Coran (2)

L'intégrité du Coran(2)
Opinion des savants chiites
Le Coran dont on a accès aujourd’hui, est le même Coran qui a été révélé au Prophète (s). Il n’a subi ni des additions, ni des omissions.
 

Ce que les sunnites ont attribué aux chiites

Abu Al-Husayn Abd Al-Rahîm b. Mohammad, connu sous le nom de Khayyât Al-Mu’tazilî (M 300H) fut un des premiers savants sunnites qui a attribué l’idée de l’altération du Coran aux chiites.[14] Abu Ali Al-Jubbâ’î (M 303H) aussi annonça que les chiites croient à l’altération du Coran (qu’il y a des additions et des omissions dans le Coran).[15]

Abu Al-Hassan Al-Ash’arî (334 H) a dit dans son livre Maqâlât Al-Islamîyyîn[16] que selon lui tous les chiites ne croient pas à la falsification du Coran. Ibn Hazm (456 H) a dit dans son livre Al-Fisal :

« Les chiites croyaient toujours en l’altération du Coran. Ils croient que le Coran a subi des additions et des omissions ».[17]

Mais certains savants sunnites n’ont pas jugé sans avoir fait la recherche et ont déclaré que les chiites ne croient pas à l’altération du Coran.[18]

Ce que les savants chiites ont déclaré

La majorité des savants chiites ont déclaré que l’idée de l’altération du Coran ne fait pas partie de la croyance chiite.

D’après les savants chiites, c’est n'est pas logique que le Prophète (s) abandonne le miracle le plus important de sa religion et ne recueillit pas les versets dans un livre, mais confie sa responsabilité aux autres.[29] Les rapports qui disent que les feuilles du Coran furent recueillies après le décès du Prophète (s), ne sont pas correcte et fiable, selon Ayatollah Burûjirdî et Ayatollah Khuî. Ils croient que les feuilles des versets coraniques furent recueillies dans un livre à l’époque du Prophète (s) et sous sa surveillance. Aussi, les rapports qui disent le contraire sont inventés par les ennemis qui voulaient diminuer la valeur du Coran.

Ayatollah Burûjirdî a dit:

« Si on connaît bien les conditions de la société islamique à l’époque du Prophète (s) ainsi que l’histoire de l’islam, et si on sait comment les musulmans tentaient protéger le Coran, cela sera impossible de croire à l’altération du Coran ».[30]

L’Imam Khumainî a critiqué aussi les savants qui croient à l’altération du Coran et a dit :

« S’il y avait des versets qui furent supprimés du Coran, alors pourquoi on ne voit aucune trace de ce genre de verset dans les discussions de l’Imam Ali (a), de Fatima Al-Zahrâ (s) et de certains compagnons comme SalmânAbû Dhar et Miqdâd? »[31]

Analyse de l’avis de l’altération du Coran

Noms des Imams dans le Coran

D’après ceux qui croient à l’altération du Coran, la plupart de cette falsification concernent les Imams. Cela veut dire qu’il y avait plusieurs versets dans lesquels Allah avait cité les noms des Imams. Toutefois, un hadith authentique rapporté de l’Imam Sâdiq (a) dit qu’Allah ne parle pas de détails dans le Coran.[32]

Hadiths qui confirment l’altération

D’après Ayatollah Burûjirdî, la majorité des hadiths qui confirment l’altération du Coran, est rapportée par Ahmad b. Mohammad Sayârî qui n’était pas un fidèle.[33] Aussi, certains hadiths ne parlent pas de l’altération, ils parlent plutôt de l’interprétation ou la signification des versets coraniques. Parmi ce genre de hadith, il se trouve aussi des narrateurs infidèles et menteurs.[34]                              Il y a seulement un hadith dans le livre Al-Kâfî qui dit que le Coran avait 17 000 versets.[35] Le nombre mentionné dans ce hadith n’est pas sûr, car dans la version dont Fayd Al-Kâshânî avait accès, c'est écrit 7 000 versets au lieu de 17 000 versets.[36] Donc, ce nombre peut être seulement pour marquer le grand nombre des versets coraniques.

Enfin, l’altération du Coran qui est un des plus importants des sujets dans la croyance islamique, ne peut pas être prouvée par un seul hadith alors qu’il y a beaucoup de preuves authentiques qui prouvent le contraire.

Mus'haf de l’Imam Ali (a)

Article connexe : Mus'haf de l'Imam Ali (a).

Certains savants sunnites contemporains essayent d’attribuer l’idée de l’altération du Coran aux chiites en profitant des hadiths qui parlent du Coran que l’Imam Ali (a) écrivit après le décès du Prophète (s).[37]

C’est sûr que l’Imam Ali (a) ajouta des textes au Coran, mais pas en tant que versets coraniques ; c’étaient plutôt des commentaires, des interprétations et des narrations à propos du temps de la révélation de chaque verset pour aider les musulmans à bien comprendre la révélation divine.[38] Les savants chiites sont donc unanimes sur le fait que les ajouts du Coran que l’Imam Ali (a) écrivit, ne faisaient pas partie du corpus du Coran, mais ils furent seulement des exégèses qu’il avait entendu du Prophète (s).[39]

Hadith de grande tente

Un hadith est rapporté à propos du temps de la venue de l’Imam Mahdi (a) qui dit : « Lorsque l’Imam Mahdi (a) apparaîtra, il donnera des cours du Coran dans des grandes tentes. Il enseignera le Coran d’après ce que Dieu a révélé. Cela sera difficile pour ceux qui lisaient toujours le Coran de l’accepter ».[40]Ce hadith ne parle pas d’un nouveau Coran; il parle plutôt d’une nouvelle interprétation qui n’est pas connue parmi les musulmans.[41]

Altération par inattention

Certains croient que les feuilles dans lesquelles il fut écrit les versets coraniques, furent recueillies après le décès du Prophète (s); alors, c’était possible que ceux qui recueillaient les feuilles, se soient trompés de temps en temps et oubliaient certains ordres ou passages.[42]

On ne peut pas considérer cette possibilité comme une preuve. De plus, tous les savants qui croient que le Coran est recueilli après le Prophète (s) ne croient pas à l’altération.[43]

 

samedi, 22 octobre 2022 23:29

Intégrité du Coran (1)

L’intégrité du Coran (en arabe : سَلامَةُ القُرآنِ مِنَ التَّحرِيف) est une des croyances de base de la majorité des musulmans chiites et sunnites. D’après cette idée, le Coran dont on a accès aujourd’hui, est le même Coran qui a été révélé au Prophète (s). Il n’a subi ni des additions, ni des omissions. D’après la majorité des exégètes du Coran, le Coran a pris cette forme et cet ordre à l’époque du Prophète (s).

Après l’écriture du livre Fasl Al-Khitâb par Muhaddith An-Nûrî, certains savants sunnites ont accusé les chiites de croire en l’altération du Coran. Mais plusieurs grands savants chiites ont écrit des livres en réponse de cette accusation, affirmant l'intégrité du coran.

Plusieurs preuves du Coran et du hadith démontrent l’intégrité du Coran, comme les versets qui provoquent les ennemis d’écrire un livre semblable au Coran, les versets qui parlent de la protection du Coran par Allah, le hadith Ath-Thaqalayn et les hadiths à propos des mérites des sourates.

Définition

Le mot « Tahrîf : تحریف » signifie l'altération ou la falsification.[1] Quand on parle de l’altération du Coran, on parle souvent de la question de si le Coran a subi des omissions ou non ? Car parmi les musulmans, personne ne croit que le Coran a subi des additions.[2]

 

Preuves

Versets coraniques

Premier verset

Allah dit dans la sourate al-Hijr, verset 9 :

« C’est Nous qui avons envoyé le Rappel et c’est Nous qui en sommes gardien ».

La majorité des exégètes du Coran croit que le mot Adh-dhikr (الذکر) dans ce verset, signifie le Coran et que ce verset rejette clairement l’altération du Coran.[3]

Deuxième verset

Allah dit dans la sourate Fussilat, verset 41 et 42 :

« En vérité, elle est certes une Écriture précieuse. Le Faux ne s’y glisse par aucun côté. C’est une révélation émanant d’un Seigneur sage et digne de louanges ».

Ce verset rejette tout faux du Coran. Le Faux contient toute falsification. Alors, d’après ce verset, il n’y a ni additions ni omissions dans le Coran.[4]

D’après 'Allâma Tabâtabâ’î, les derniers mots de ce verset (sage et digne de louanges) sont des raisons pour le début du verset. Donc, cela veut dire que la parole d’un Seigneur sage et digne de louanges ne peut pas subir d'altérations.[5]

Troisième verset

La sourate al-Baqara verset 23, sourate Yûnus v 38 et sourate Hûd v 13. Dans ces versets, Allah a lancé un défi aux ennemis d’écrire un livre, une sourate ou même un verset comme le Coran.

Si le Coran était falsifié, cela serait inutile de provoquer les ennemis à écrire un tel livre.[6]

Hadits

Parmi les hadiths qui prouvent l’intégrité du Coran, on peut citer les suivants :

  • Les hadiths qui nous ordonnent de vérifier l’authenticité des hadiths, en les comparant avec le Coran:
Plusieurs hadiths sont rapportés qui nous ordonnent de comparer les hadiths avec les versets coraniques pour connaître leur authenticité; ils nous disent que si ce hadith est conforme au Coran, il est fiable, sinon il n’est pas authentique.[7]
Si le Coran était altéré, les Ahl Al-Bayt  du Prophète (sawas) ne nous ordonneraient pas de vérifier l’authenticité des hadiths avec les versets coraniques.
Ce hadith rejette l’idée de l’altération du Coran. Car le Prophète (s) nous a ordonné de suivre le Coran et les Ahl Al-Bayt (a) à jamais pour ne pas s’égarer.[8]
Si le Coran avait subi une falsification, il n'aurait jamais pu nous garder dans le droit chemin.
certains hadiths juridiques ont été rapportés à propos des actes juridiques qui peuvent confirmer l’intégrité du Coran. Par exemple, il est rapporté que pendant la prière, après avoir récité la sourate al-Hamd, il faut réciter une autre sourate.[9] Alors, si le Coran n’était pas intègre, l’islam ne nous ordonnerait pas de réciter une sourate après celle de Al-Hamd, car dans ce cas, on ne pouvait pas trouver une sourate dont on serait sûr de son autenticité.
  • Les hadiths qui parlent des mérites des sourates coraniques :
beaucoup de hadiths sont rapportés qui parlent de la récompense qu’on aura si on récite telle sourate ou si on récite le Coran en entier.
Le Prophète (s) et les Ahl Al-Bayt (a) savaient bien que cela sera possible de le faire et que le Coran ne sera pas altéré.
  • Les hadiths qui donnent la décision finale au Coran :
Les Ahl Al-Bayt (a) conseillaient toujours les gens à résoudre leurs problèmes et leurs disputes avec le Coran.


Dans certains hadiths, les Ahl Al-Bayt (a) ont directement rejeté l’idée de l’altération du Coran. Il est rapporté qu’au cours d’une conversation avec Mu’âwiya, l’Imam Hassan (a) a juré par Allah que le Coran n’est pas altéré.[10]
Dans un autre hadith, l’Imam Bâqir (a) dit :

« Les lettres du Coran n’ont subi aucune addition et aucune omission; les gouvernements ont seulement changé la signification ».[11]
 

Effort des musulmans pour protéger le Coran

A part les versets coraniques et les hadiths, le Coran avait toujours un statut spécial parmi les musulmans d’une façon qu’ils faisaient tout leur possible pour le protéger. De plus, après la révélation de chaque verset coranique, le Prophète (s) le récitait aux gens, et appelait les compagnons qui savaient écrire, comme Ali b. Abi Talib (a) pour l’écrire.
Tous les musulmans croyaient que le Coran était bien la parole divine, ils faisaient alors beaucoup d’efforts pour le protéger.

Il est rapporté qu’une fois, ‘Uthmân voulait effacer la lettre de (واو : et) du début d’un verset[12] coranique. Mais ‘Ubay b. Ka’b le menaça de le frapper par son épée s’il fait cela.

Il est aussi rapporté que ‘Umar voulait changer la façon de réciter le verset 100 de la sourate at-Tawba, qui causait un changement dans le sens du verset ; mais les compagnons du Prophète (s) l’empêchèrent. Aussi, ‘Umar croyait qu’il y a un verset dans le Coran à propos de la lapidation, mais il avait peur de l’annoncer.[13] Il y a plusieurs rapports qui prouvent que les musulmans ne supportaient aucun changement dans les versets coraniques.

À suivre 

  1.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 197-198
  2.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 200
  3.  Ma'ânî Al-Qur'ân wa I'râbuh, Zajjâj, v 3 p 174; Al-Mîzân, Tabâtabâ'î, v 12 p 101; Al-Jâmi' li Ahkâm Al-Qur'ân, Qurtubî, v 1 p 84
  4.  Al-Bayân fî Tafsîr Al-Qur'ân, Khuî, p 210
  5.  Al-Mîzân, sous ce verset
  6.  Al-Mîzân, v 2 p 105-107; Al-Burhân alâ Adam Tahrîf Qur'ân, Burûjirdî, p 107-162
  7.  Al-Kâfî, v 1 p 69
  8.  Musnad Ahmad, v 5 p 183; Ghâyat Al-Marâm, Bahrânî, v 2 p 320
  9.  Al-Kâfî, v 3 p 313
  10.  Kitâb Sulaym b. Qays Al-Hilâlî, v 2 p 847
  11.  Al-Kâfî, v 8 p 53
  12.  Sourate At-Tawba, v 34
  13.  Al-Muwatta', Mâlik b. Anas, v 2 p 824

Au terme de 8 semaines très lourdes en termes de manœuvres militaires qui ont mobilisés les forces de Tigre, la garde nationale ainsi que la 4e division de l’armée syrienne conduite par la personne de frère du président Assad, exercices marquées par des étapes particulièrement significative et très rarement vu ces 10 dernières années comme le débarquement de troupes, et des parachutistes, les exercices de tirs de missiles tactiques entre autres, l’armée syrienne et la Russie ont lancé ce vendredi 14 octobre une manœuvre navale tactique au port de Tartous, manœuvres coïncidant étrangement avec ce qui pourrait être qualifié de premier investissement sérieux de la Russie dans le secteur gazier syrien. 

Or ces évolutions viennent tout juste de tomber alors que l’un des gisements gaziers les plus prolifique de la Méditerranée orientale, Qana glisse des mains de l’axe US/Israël pour revenir droit à un Etat libanais qui s’en tire victorieux à la faveur on s’en doute de l’arsenal du Hezbollah. Ya t il quelque chose qui se crée en Méditerranée orientale, et plus précisément au large syro libanaise non sans rapport avec la guerre en Ukraine ? Bien probable rien qu’à synthétiser plusieurs faits qui s’entrecroisent. Il y a d’abord cette guerre particulièrement paradoxale qui se déroule à Afrine où le Sultan Erdogan parfaitement passif face à la liquidation et la reconstruction de ses mercenaires par le Qaidiste al Junali, donne l’impression de vouloir après des semaines de faux semblant et de simulacre de réconciliation avec Assad de vouloir lui encore jouer des tours, quitte à faire installer un émirat d’Idlib aux portes d’Alep soit à 6 km de Lattaquié ou ce qui revient eux même à planter une fenêtre de tir otanienne près de Tartous et de Lattaquié non pas à l’aide de ses soldats turcs mais par l’entremise des terroristes pro US apparemment hostiles à la Turquie. Remarquons qu’on serait là dans la prolongation du scénario estival de la Turquie atlantiste qui visait à s’emparer de Tall Abyad et d’Afrin.

 

Des responsables du gouvernement français contestent la gestion des émeutes en Iran, alors que le porte-parole de l’Elysée a menacé les grévistes en France de recours à la force en cas de la poursuite des grèves dans le secteur pétrolier et gazier du pays. D’ailleurs la répression des Gilets jaunes reste dans la mémoire collective.

Le résident de l'Elysée et les responsables du ministère français des Affaires étrangères ont, à plusieurs reprises, fait des déclarations intrusives sur les récents troubles en Iran engendrés après la mort de la jeune femme nommée Mahsa Amini. La dernière en date remonte au jeudi 13 octobre lorsque Emmanuel Macron, président français, a soutenu les émeutiers en Iran dans un tweet qui s’est pourtant heurté à la vive réaction de Téhéran. Par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Iran a qualifié les déclarations du président français d'accusations politiques, d’interventionnistes et d'incitation des contrevenants à la violence, affirme Fars News dans un article publié samedi 15 octobre.

Nasser Kanaani, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a souligné que la Constitution de la République islamique d'Iran reconnaît le droit de manifester pacifiquement et déclaré qu’il était surprenant que le président et certains responsables du gouvernement français aient condamné l'action des forces de sécurité iraniennes face aux violents et aux agitateurs alors qu’eux-mêmes, en réponse aux grèves dans les raffineries françaises, menacent les travailleurs de recourir à la force en cas de la poursuite des protestations. C’est une hypocrisie flagrante qui prouve une fois de plus que les droits de l'homme dans le dictionnaire de nombreux gouvernements occidentaux ne sont rien de plus qu'un jouet et un outil pour atteindre des objectifs politiques et s’ingérer dans les affaires d'autres pays, a-t-il dénoncé.