
تقي زاده
QUI ES - TU , Ô ALI IBN ABU TALEB ? SUPÉRIORITÉ INTELLECTUELLE DU LÉGATAIRE DE PROPHÈTE MUHAMMAD ( A.S.S.)
BISMILLAHI. RAHMANI. RAHIM
LOUANGES À ALLAH , LE MAÎTRE DU TRÔNE SUBLIME ET DE L'EMPYRÉE CÉLESTE !
SALUTATIONS DISTINGUÉES SUR LE MAÎTRE DE LA VOIE ET SUR SA SUBLIME DESCENDAN-
CE IMMACULÉE ( A.S.S.) .
En réfléchissant mûrement sur les différents événements qui ont bouleversé , et continuent de bouleverser l'humanité , suite aux turbulences qui agitent notre vécu quotidien , nous serons fascinés , subjugués par une personnalité hors du commun , devant la pensée aussi élevée et sublime , de laquelle toute chose devient insignifiante , réduite à sa plus simple expression , et hautement triviale .
Le monde , et tout ce qu'il contient de mouve-
ments , de soubresauts , de richesses , de pouvoir , d'attraits fugitifs , ne peut revêtir aucune importance à ses yeux .
Cette personnalité est d'une si sublime stature , qu'elle ne peut être confinée dans la masse des gens ordinaires . Sa perspicacité et sa vision sont si profondes , si perçantes , si percutantes , qu'elles ne partagent avec la logique du commun des mortels , rien que la dénomination .
Si vous scrutez l'horizon avec l'œil du pieux , absorbé par la magie des secrets de la vie , vous constaterez deux types de rougeur ; l'une,naturelle , qui se fond dans la Grâce de la majesté délirante de la Création , et l'autre , arborant la couleur du sang des martyrs tombés sur le Chemin de la Vérité et de la Justice .
Toutes les opinions , dérivant de votre constat ,eu égard aux systèmes forgés par les hommes , aux lois et principes de civilisation , et les règles de moralité , trouvent leur origine dans cette fontaine inaltérable , dans cette source inépuisable de sagesse , de beauté , et d'harmonie .
Quel pouvoir réfléchi a-t-il inventé une nouvelle politique et une nouvelle philosophie mises à la disposition des gens , et qui les avaient transmises à la postérité ?
Tout un chacun a bénéficié et joui de ce pouvoir , conformément à sa perception et à son degré de compréhension , d'analyse , d'entendement , de sublimation de la pensée ;
mais aucun , c'est-à-dire , personne n'a jamais atteint de près , sa philosophie réelle et sa profondeur .
Quel est donc ce pouvoir comètal à la course fulgurante ?
Qui est cet être illustre , qui fut lui-même immergé dans la bourrasque des difficultés matérielles contingentes , et des souffrances de toutes sortes , pendant que d'autres jouissaient des dons de l'existence grâce à lui ?
Qui est cet homme qui avait balisé le chemin , aussi bien à ses amis qu'à ses ennemis , celui la même , doté et paré de connaissances sublimes , et dont la mission a consisté à expliquer aux autres , des choses , après avoir discuté des effets et de la causalité de toute chose ?
Qui est ce savant paré des atours de la Grâce Divine , distingué par la Providence , informé en tout ce qui avait trait à l'explication de toute chose ?
Il possédait un puissant intellect , au point que la connaissance et la science apparues après lui en Orient , furent étroitement associées à lui
En vérité , il fut celui-là même qui symbolise le socle de ces sciences . Cette science et cette connaissance, dont il fut doté , en vérité ne dérivèrent nullement d'une réflexion , et encore moins d'une cogitation , comme ce fut le cas pour la majorité des savants ; mais bien plus , elles procédaient d'une inspiration divine , qui lui étaient ainsi directement transmises dans son coeur , par le Prophète ( A.S.S.)
La connaissance qu'il possédait ( dût - elle être infime ) , ne peut être acquise par la réflexion et le raisonnement aussi pointus , aussi futés , aussi profonds et extraordinaires qu'ils fussent .
Honneur à toi , Ô , fils d'ABU TALEB , majes-
tueux Chevalier de la Guidance divine , Héritier de la Science de la Communauté des prophètes .!
Pour étayer la supériorité intellectuelle , spirituelle et morale du Légataire de L'ENVOYÉ de DIEU ( A.S.S.) voyons cette conversation sublime qu 'il a échangée avec son meilleur disciple , en la personne de KUMAYL IBN ZIYAD .
KUMAYL rapporte ce qui suit :
" J'ai interrogé Mawlana ALI , Émir des Croyants- sur lui mille bénédictions- lui disant :
{ Ô, Émir des Croyants ! Je voudrais que tu me fasses connaître min âme ( nafs , moi-même) .
L'Imam de répondre :
" Ô KUMAYL ! Quelle âme souhaites - tu , que je te fasse connaître ? - Je dis : Ô mon Maître , n'y a-t-il pas une âme unique ?
Il me dit : Ô KUMAYL ! Il y'a quatre sortes d'âmes :
1 - l'âme végétative, qui fait croître
2 - l'âme vitale , qui a la sensibilité ,
3 - l'âme pensante , indépendante de la
matière
4 - l'âme divine intégrale .
Chacune de ces âmes a cinq ( 5 ) puissances et deux ( 2 ) propriétés :
L'ÂME VÉGÉTATIVE a cinq puissances :
1 - Celle qui attire , 2 - Celle qui saisit
3 - Celle qui assimile , 4 - Celle qui repousse ,
5 - Celle qui engendre .
Elle a deux propriétés : l'une est l'accroisse-
ment , l'autre est la décroissance .
ELLE EST ÉMISE À PARTIR DU FOIE .
L'ÂME VITALE SENSIBLE a cinq puissances :
1 - L'ouïe. , 2 - la vue. , 3 - l'odorat. 4 - le goût
5 - le toucher .
Et elle a deux propriétés : appétit de désir et appétit de domination .
ELLE EST ÉMISE À PARTIR DU COEUR .
L'ÂME PENSANTE SAINTE a cinq puissances :
1 - réflexion , 2 - souvenir , 3 - connaissance ,
4 - clémence, 5 - noblesse
Elle n'est pas émise à partir d'un organe . Elle est celle , qui , entre toutes , ressemble le plus aux âmes angéliques .
Elle possède aussi deux propriétés : l'une est la pureté , l'autre est la sagesse .
L'ÂME DIVINE TOTALE a cinq puissances :
1 - surexistence dans l'anéantissement ,
2 - bien-être dans la misèr
3 - puissance dans l'abaissement ,
4 - richesse dans la pauvreté ,
5 - constance dans l'épreuve .
Elle a deux propriétés : agrément et abandon à DIEU. . C'est elle qui a son origine en DIEU , et qui retourne à LUI . DIEU le dit :
" J'AI INSUFFLÉ EN LUI DE MON ESPRIT
( Sourate 15 : HIJR , verset 29 ) , et :
" Ô ÂME PACIFIÉE ! RETOURNE À TON SEIGNEUR , AGRÉANTE ET AGRÉÉE "
( Sourate 89 : AL FAJR , versets 27 - 29 ) .
Et l'intelligence est au centre de tout .
QUI DIT MIEUX ? LABAYKA YA ALI IBN ABU TALEB !
Connaître L'ÂME
KUMAYL, le compagnon proche d'Imam Ali ibn AbiTalib as, rapporte ce qui suit :
" J'ai interrogé Mawlana ALI , Émir des Croyants- sur lui mille bénédictions- lui disant :
{ Ô, Émir des Croyants ! Je voudrais que tu me fasses connaître mon âme ( nafs , moi-même) .
L'Imam de répondre :
" Ô KUMAYL ! Quelle âme souhaites - tu , que je te fasse connaître ? - Je dis : Ô mon Maître , n'y a-t-il pas une âme unique ?
Il me dit : Ô KUMAYL ! Il y'a quatre sortes d'âmes :
1 - l'âme végétative, qui fait croître
2 - l'âme vitale , qui a la sensibilité ,
3 - l'âme pensante , indépendante de la
matière
4 - l'âme divine intégrale .
Chacune de ces âmes a cinq ( 5 ) puissances et deux ( 2 ) propriétés :
L'ÂME VÉGÉTATIVE a cinq puissances :
1 - Celle qui attire , 2 - Celle qui saisit
3 - Celle qui assimile , 4 - Celle qui repousse ,
5 - Celle qui engendre .
Elle a deux propriétés : l'une est l'accroisse-
ment , l'autre est la décroissance .
ELLE EST ÉMISE À PARTIR DU FOIE .
L'ÂME VITALE SENSIBLE a cinq puissances :
1 - L'ouïe. , 2 - la vue. , 3 - l'odorat. 4 - le goût
5 - le toucher .
Et elle a deux propriétés : appétit de désir et appétit de domination .
ELLE EST ÉMISE À PARTIR DU COEUR .
L'ÂME PENSANTE SAINTE a cinq puissances :
1 - réflexion , 2 - souvenir , 3 - connaissance ,
4 - clémence, 5 - noblesse
Elle n'est pas émise à partir d'un organe . Elle est celle , qui , entre toutes , ressemble le plus aux âmes angéliques .
Elle possède aussi deux propriétés : l'une est la pureté , l'autre est la sagesse .
L'ÂME DIVINE TOTALE a cinq puissances :
1 - surexistence dans l'anéantissement ,
2 - bien-être dans la misèr
3 - puissance dans l'abaissement ,
4 - richesse dans la pauvreté ,
5 - constance dans l'épreuve .
Elle a deux propriétés : agrément et abandon à DIEU. . C'est elle qui a son origine en DIEU , et qui retourne à LUI . DIEU le dit :
" J'AI INSUFFLÉ EN LUI DE MON ESPRIT
( Sourate 15 : HIJR , verset 29 ) , et :
" Ô ÂME PACIFIÉE ! RETOURNE À TON SEIGNEUR , AGRÉANTE ET AGRÉÉE "
( Sourate 89 : AL FAJR , versets 27 - 29 ) .
Et l'intelligence est au centre de tout .
La loi islamique, La dernière révélation
Dieu a particulièrement fait que parmi les législations célestes, la loi islamique soit la dernière révélation. Il n’y aura donc aucune autre loi religieuse ni révélation.
1. Il est complet : c’est une législation qui comprend tout ce que l’homme a besoin et tout ce qui le guide dans l’entièreté de sa vie. Dieu a établi des règles que les hommes devraient suivre dans leur vie personnelle avec Dieu et avec la société, Il lui a assigné de secteur dans cette relation, que ce soit lié à sa famille, sa société ou encore à la politique, à l’économie, etc.
Dieu souligne en disant : « … J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'Islam comme religion pour vous. »
Coran 5 : 3
*« … Ce n’est qu’un rappel adressé à tout l’univers »*
Coran 6 : 90
*« Une miséricorde pour l’humanité ».*
Coran 21 : 107
*« Un avertisseur pour l’humanité » .*
Coran 74 : 36
C’est donc un message approprié pour organiser la vie des hommes jusqu’au jour de la résurrection, quel que soit le niveau du développement de la civilisation et de l’industrie des hommes, la loi islamique les accompagne partout.
L’imam Bâqir (paix sur lui) a dit : « Mon grand-père le prophète de Dieu (saw) a dit : Ô vous les hommes ! Ce que je vous ai permis restera ainsi jusqu’à la fin de temps, et ce que je vous ai prohibé et interdit, restera ainsi jusqu’au jour du jugement »
Dieu a dit : « Ceux qui, si nous affermissons leur position sur terre, accomplissent la prière, s’acquittent de l’aumône, prescrivent le convenable et proscrivent le condamnable. C’est Allah qui détient le sort de toute chose.»
Coran 22: 41
Pour résoudre ces contradictions et divergences, il faut qu’il ait une autorité religieuse révérencielle qui s’occupera de cette question et à qui il faudra se soumettre. Cette autorité révérencielle incarne une loi dans laquelle les textes doivent être justes envers tous les hommes, et en donnant à tous leurs droits. Si la loi est une nécessité pour les êtres humains, l’existence d’une autorité l’est également pour s’assurer que cette loi sera appliquée afin de gérer les affaires, les gens et pour atteindre la justice parmi les hommes.
15 Rajab, l'anniversaire du décès de Dame Zaynab , La petite fille du Prophète sawas
Zaynab al-Kubrâ (as) ; loyauté, patience et sens du sacrifice incarnés
Gloire à Allah Seigneur de l’univers, prières et salutations sur le sceau des Messagers d’Allah, le prophète de la miséricorde, Mohammad ibn Abdullah, ainsi que sur sa sainte famille, et particulièrement sur l’Imam de notre temps, qu’Allah hâte sa venue.
Il nous sera difficile en si peu de mots, de retracer l’histoire de cette héroïne de la bataille de Karbala, celle qui, par sa piété, sa patience, sa loyauté notamment envers l’Imam Hussein (as), et son lien de sang qui la relie directement avec le Maître des envoyés d’Allah.
Sa naissance, son enfance et son décès
Zaynab bint ‘Ali ibn Abi Tâlib (as) [en arabe : زينب بنت علي بن أبي طالب], appelée aussi Zaynab al-Kubrâ, est la fille de l’Imam ‘Ali(as) et de Fâtima al-Zahra(as), fille du Prophète(s).
Dame Zaynab (as) naquit à Médine le 5 Jumâdâ al-Ûlâ à la cinquième ou sixième année de l’Hégire[1]. Elle passa son enfance auprès de son père, ‘Ali ibn Abi Tâlib (as), de sa mère Fâtima al-Zahra (as) et de ses deux frères al-Hassan (as) et al-Hussein (as).
Elle montra des aptitudes d’intelligence et d’ingéniosité depuis son plus jeune âge. Il est dit qu’une fois, elle demanda à son père l’Imam ‘Ali (as) :
« “Est-ce que tu nous aimes ?” Il répondit : “bien sûr !” Elle dit : “Il n’est point possible que l’amour de Dieu et l’amour des enfants se réunissent dans le cœur d’une même personne croyante ; mais s’il se doit d’être, l’amour serait pour Dieu et la bonté pour les enfants”. Étonné par ses paroles, l’Imam ‘Ali (as) lui prodigua plus de tendresse et de bonté bienveillante[2]. »
Dame Zaynab (as) est décédée à Châm (Syrie), le 15 du mois de Rajab en 62 de l’Hégire, il est aussi rapporté qu’elle décéda en 65 H, et qu’elle fut enterrée dans un jardin appartenant à son mari Abdullah près de Damas, où se trouve actuellement son mausolée.
Son nom, titres et pseudonyme (Kuniya)
Son nom est Zaynab bint ‘Ali ibn Abi Tâlib (as) ; elle possédait également plusieurs titres, signe de respect, de considération et de grandeur de sa sainte personnalité ; parmi ses titres nous trouvons :
‘Aquîlat banî Hâshim, ‘Alîma Ghayr Mu’alama, ‘Ârifa, Muwathaqa, Fâdila, Kâmila, ‘Abidat Âl ‘Ali, Ma’sûma Sughrâ, Amînat Allah, Nâ’ibat al-Zahra, Nâ’ibat al-Husayn, Sharîkat ash-Shuhadâ’, Balîgha, Fasîha.
Dame Zaynab (as) avait comme pseudonyme (Kuniya) : Umm Kulthûm et Umm al-Masâ’ib, mais celui qui nous marque le plus est celui de : « Umm al-Masâ’ib : Mère des calamités »
En effet, suite aux différents événements tragiques qu’elle a vécus après le décès du Prophète (s). Les douleurs, qu’elle dut supporter sont multiples, figurent entre autres : les malheurs subis par sa mère Fâtima (as) et son assassinat, puis l’assassinat de son père l’Imam ‘Ali (as), l’empoisonnement de son frère l’Imam al-Hassan al-Mujtabâ (as) et plus particulièrement la tragédie de Karbala où elle perdit un grand nombre de sa famille et en premier lieu son frère l’Imam al-Hussein (as), puis son autre frère Abu al-Fadl al-Abbas, deux de ses enfants, ainsi que d’autres proches et fidèles. Suite à cette tragédie, elle dut supporter de longs jours en état de captivité.
Dame Zaynab (a) assista à toute la bataille de Karbala où son rôle fut déterminant dans l’événement de Karbala. Il permit, en effet, de faire connaître la véracité du mouvement et de l’engagement de l’Imam al-Hussein (as).
Son adoration
Dame Zaynab (a) passait ses nuits à la porte de son Seigneur, demandant Sa satisfaction et se dévouant entièrement et humblement à Son adoration. Elle n’abandonna jamais ses prières nocturnes même à la veille de l’assassinat de son frère al-Hussein (as) qui lui demanda de ne pas l’oublier dans ses invocations. Même durant sa captivité, elle ne cessa d’accomplir ses prières nocturnes.
Sa patience et sa droiture
Dame Zaynab (as) était et est toujours un exemple de patience et de droiture pour tous. Elle avait fait front à différentes tragédies avec une patience exceptionnelle, dont le commun des mortels n’aurait pu supporter. Lorsqu’elle arriva auprès du corps découvert de son frère l’Imam al-Hussein (as) meurtri sur la poussière de Karbala, dans les pires conditions jamais imaginées, avec douleurs, souffrances et dévouement, elle plaça ses mains sous le corps, le souleva et dit :
“Oh, Dieu, accepte notre offrande.”
Elle a eu surtout cette grande responsabilité de préserver la vie de l’Imam as-Sajjâd (as). D’ailleurs, elle lui sauva la vie à plusieurs reprises ; dont une se déroula au moment où l’armée de Kûfa avait attaqué le camp de l’Imam al-Hussein (as), Shimr ibn Dhi al-Jawshan voulut tuer l’Imam as-Sajjâd (as) ; alors Dame Zaynab (as) s’agrippa à l’Imam et dit avec détermination et persuasion :
“Tu ne le tueras que si tu me tues.”
Une autre fois, dans la cour d’Ibn Ziyad, lorsque l’Imam as-Sajjâd (as) lui répondit avec des vérités qu’Ibn Ziyad se refusait d’entendre, en colère, il ordonna donc d’exécuter l’Imam. Dame Zaynab (as) s’interposa et s’agrippa à nouveau à l’Imam en disant :
“Ô, ibn Ziyad ! ne te suffit-il pas ce que tu as fait de notre sang, je jure par Dieu que je ne le quitterai pas, si toutefois tu es déterminé à le tuer, alors tue-moi avant lui.”
L’amour particulier de Zaynab (as) pour l’Imam Hussein (AS)
Allâmah Jazâyiri écrit dans le livre (Al-Khasaïs al-Zaynabiyah) : « Lorsque Dame Zaynab (as) n’était encore qu’un bébé dans son berceau, chaque fois que son frère Hussein (as) disparaissait de sa vue, elle pleurait en s’agitant tandis qu’à la vue de la beauté de l’imam Hussein (as), elle était heureuse et souriante. Et lorsqu’elle grandit, avant de se lever pour accomplir la prière, elle regardait d’abord le visage de l’Imam Hussein (as) puis priait. »
Cet amour a été concrétisé lors du mariage de Dame Zaynab (as) par une condition totalement étrange, car nous savons bien que la femme mariée ne peut quitter son foyer sans l’accord préalable de son mari.
En effet, lors de son mariage, il a été stipulé parmi ses conditions de mariage la suivante :
« La condition pour que Zaynab (sa), épouse Abdullah, est d’être avec Hussein (as) »
Il a été rapporté que le commandeur des croyants l’Imam ‘Ali (as) lorsqu’il donna la main de sa fille Zaynab (as) à son neveu Abdullah ibn Ja’far, pendant le mariage, il stipula que chaque fois que Dame Zaynab (as) voudrait voyager avec son frère l’Imam Hussein (as), elle ne verrait aucune opposition de la part de son époux. Il s’avère par la suite que Abdullah ibn Ja’far voulait dissuader l’Imam Hussein (as) de se rendre en Irak, ce dernier n’ayant pas accepté. Abdullah fut déçu et attristé. Mais, en fin de compte, il ordonna à ses deux fils Aoun et Muhammad d’aller en Irak accompagner l’Imam Hussein (as).
Sa loyauté
La loyauté et le sens du sacrifice de la Sage de Bani Hachim lors du voyage historique de Karbala sont la meilleure séquence pour connaître la personnalité de cette dame Zaynab (as), tout comme son rôle déterminant sur la scène de ‘Achourâ, sa capacité et la façon dont elle affronta les oppresseurs de l’époque. L’histoire ne reflète qu’une infime partie de son action.
Lorsque Zaynab al-Kubrâ (as) ressentit sur ses épaules le grand devoir du Jihad et de la lutte contre les athées, elle n’hésita point un seul instant. Elle sacrifia son foyer, son mari, ses enfants et ses biens pour être présente sur la scène de Karbala, prête à y laisser sa vie. Elle entraina tous ses enfants qu’elle offrit généreusement sur l’autel de sacrifice à Neynawâ ; elle apporta son assistance à chaque instant au guide de cette révolution c’est-à-dire l’Imam Hussein (as).
Lors de son discours sur la mort de cette noble Dame, le Guide Imam KHAMEINI déclara :
« Ce que la dame Zaynab al-Kubrâ (as) a fait ne peut être comparé à aucun autre grand événement de l’Histoire. Il faut le comparer uniquement à l’événement de ‘Achourâ lui-même car ces deux événements se complètent[3]. »
Après le martyr de l’Imam Hussein (as), elle dut prendre une nouvelle responsabilité. Celle qui est de tenir face à l’ennemie.
Le rôle de Dame Zaynab (as) fut d’une telle importance que nous le ressentons encore de nos jours, des siècles après, et ce pour toute la communauté islamique. Beaucoup, hommes et femmes, s’inspirent de ce courage et de cette détermination, au point que le jour de sa naissance fut décrété comme étant « le jour de l’infirmier/ère ou du gardien/ne ».
Le 11e jour du mois de Muharram, Umar Ibn Sa’d avait ordonné de transporter les femmes et les enfants à Kûfa. À leur arrivée, Dame Zaynab (as) prononça un discours aux gens de Kûfa dont Bachir ibn Khuzeim Assadi le décrit en disant : J’ai regardé Zaynab bint ‘Ali (as) ce jour-là, je jure par Dieu, je n’ai vu plus éloquent qu’elle, comme si ses paroles sortaient de la bouche d’Amir al-Mu’minîn (as), elle fit signe aux gens de se taire. Elle déclara : « Ô peuple de Kûfa, ô peuple de la duperie et de la trahison, vous vous lamentez pour nous ! Que jamais ne tarissent vos larmes, que jamais ne se taisent vos supplications. Vous êtes semblables à celle qui défait le fil de son fuseau après l’avoir solidement tordu ».
De même à Châm :
Ubayd Allah ibn Ziyad, le gouverneur de Kûfa, avait envoyé Zaynab (as) avec les prisonniers d’Ahl ul-Bayt (as) sous l’ordre de Yazid, ayant transporté la tête de l’Imam al-Hussein (as) et les autres têtes à Châm. Lorsqu’ils entrèrent dans le palais de Damas où Yazid régnait, ce dernier ne tarda pas à demander à ce qu’on lui amène la tête de l’Imam al-Hussein (as), il la posa entre ses mains. À la vue de la tête de son frère l’Imam, Dame Zaynab (as) se mit crier : « Ô Hussein ! Ô le bien-aimé du Messager d’Allah, le fils de Fâtima ! ». En conséquence, tous ceux qui étaient présents, y compris Yazid se turent.
Elle s’était également adressée à Yazid en ces termes bien connus : « Si tu penses que nous sommes un gain que tu viens de réaliser, tu ne tarderas pas à constater que nous sommes une perte que tu as subie. C’est à Allah que nous adressons nos plaintes. Allah ne traite jamais ses serviteurs injustement. Déploie donc tes fourberies et tous tes efforts. Par Allah, tu n’arriveras pas à effacer notre renommée. Tu n’anéantiras pas notre Révélation. Tu n’atteindras jamais notre rang et tu n’arriveras jamais à laver ta honte. Tes avis sont erronés, tes jours, lorsque le crieur criera, sont comptés et les armées que tu rassembles seront dispersées. Que la malédiction d‘Allah soit sur les injustes. Gloire à Allah qui a donné au premier d’entre nous le bonheur et au dernier parmi nous le martyre et la miséricorde. Il est Tout-Puissant et Tout-Miséricordieux, Allah nous suffit ! Quel excellent Protecteur ! »
[1] Mahalâtî Dhabîh Allah, Rayahîn ash-Sharî’a, T 3, p 33.
[2] Mahalâtî Dhabîh Allah, Rayahîn ash-Sharî’a, T 3, p 41.
[3] Imam Khamenei, Khamenei.ir, 14 févr. 2022.
Par Ch. Ismaël Bukasa
LA BIOGRAPHIE DE l`IMÂM ALÎ (p), Le Maître des Croyants !!!!
LA BIOGRAPHIE DE l`IMÂM ALÎ (p) !!!!
- L‘IMÂM ‘Ali (P) naquit à la Mecque 23 ans avant l’Hégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète avait 30 ans.
- Il est le fils de Abû Talib (P) qui lui-même est le fils de Abdul Muttalib. Ce dernier est le Père de Abdallah (P), lequel est le Père du Prophète Muhammad (P). l’IMÂM ‘Ali (P) était le cousin direct du Prophète (P).
- Sa Mère est Fatimâ Bint Assad. Donc l’Imâm Ali (P) est né d’un Père et d’une Mère tous deux Hachimites.
- A la suite du décès Précoce dés leur enfance, des deux fils du Prophète (P), Qaçîm (P) et ‘Abdallah (P), Fatimâ Bint Assad qui portait alors l’IMÂM dans son ventre, s’était promis de confier en Signe de compassion son futur enfant à Muhammad (P).
- C’est pendant qu’elle faisait le Tawaf (circumbulation), elle fit une Prière à la suite de laquelle la Ka’aba se fissura en un endroit du côté de Al Mustadiaar par lequel, elle s’introduisit dans la Ka’aba pour donner le jour à son illustre enfant, l’IMÂM ‘Ali (P).
- Le Prophète (P) fût la première Personne qu’il vit dés sa Naissance. L’Envoyé de DIEU remercia le Tout-Puissant, lava le Nouveau-Né et Prédit qu’à sa Mort, c’est l’IMÂM ALÎ (P) qui fera son bain mortuaire. Cette Prédiction se réalisera de façon effective.
- L’IMÂM ‘Ali (P) grandit entre sa Mère et le Prophète (P) jusqu’à l’âge de Cinq ans, puis vécut ensuite en permanence avec le Prophète (P). Il aimait beaucoup l’odeur du Prophète (P) avec qui, il partageait le même lit.
- Il avait Neuf ans lorsque le Prophète de l’ISLÂM (P) qui en avait 40, reçût le Message de DIEU. Le jeune ‘Ali (P) le crût aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre Religion ou Croyance. Et cela à un âge où ses Actes ne sont pas encore comptabilisés auprès de DIEU. Ainsi donc, on peut affirmer qu’il fût le Premier à se convertir à l'ISLÂM.
- De plus, en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eût le Privilège d’apprendre auprès de son éducateur « 1000 Portes de Connaissances qui ouvrent 1000 autres Portes ». On peut alors comprendre, ce Grand Homme lorsqu’il dira plus tard à son Peuple :
- « Demandez-moi avant que vous ne me Perdiez. Il n’y a pas un seul Verset qui soit descendu, sans que je ne sache à quel Moment et dans quel Contexte il est descendu ».
- Le Prophète (P) en personne, confirma cela en disant dans un hadith célèbre, que nous avons déjà cité :
- « Je suis la CITÉ de la Connaissance et ‘Ali en est la PORTE ».
- Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas, ce hadith très célébre :
- « Toute la Connaissance a été divisée en DIX PARTIES, qui ont toutes été MAÎTRISÉES par l’IMÂM ‘Ali (P). Une SEULE de ces DIX Parties a été mise à la portée de toute l’humanité et dans cette DIXIÈME Partie, l’IMÂM était encore le plus SAVANT ».
- DIEU décida que l’IMÂM Ali (P) épousa la fille et combien adorée du Prophète (P), FÂTIMA Zahra (P).
- Un Mariage « lié par DIEU Lui-même et qui était destiné à être à l’origine d’une Progéniture illustre, qu’on appelle les fils du Prophète (P), qui sont distingués des autres membres de la UMMA par leur titre d’IMÂMS ou de Commandeurs des croyants et par leur Position de successeurs du Prophète de DIEU (P) », selon Sayyed Safdar Husayn dans
« Histoire des premiers temps de l’Islam », page 102.
- Ainsi que l’ont également écrit Tabari et Al Tabrani, en citant des hadiths du Prophète.
- En effet devant les hésitations de l’IMÂM ‘Ali (P), dûes à la très Grande Pudeur et au Respect immense qu’il Nourrissait pour le Prophète, ce dernier (P) appela sa fille FÂTIMA (P) et lui tint ce langage :
- « DIEU a élu parmi les plus Nobles créatures de la Terre deux hommes : ton Père et ALÎ. DIEU a décidé que ma Progéniture sortira de toi et lui ».
- Dans un autre hadith qui illustre bien, par ailleurs, ces propos, le Prophète (P) dit :
- « Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de ADÂM. Cette Lumière se transmit de Personne en Personne parmi les proches AMIS de DIEU, jusqu’à Abdoul Mouttalib.
- De là, Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l’autre qui aboutit à Abou Talib.
- La Première continue à travers moi, tandis que la seconde poursuit son chemin à travers ALÎ. Ces deux FLUX se rencontrent à nouveau chez FÂTIMA, qui a engendré ma descendance avec sa LIGNÉE d’IMÂMS ».
- La douce et obéissante Fâtima (P) acquiesça et accepta ainsi, après avoir Poliment refusé maints autres prétendants, que ‘Ali (P) devint son ÉPOUX.
- Remarquons à ce Propos qu’à plusieurs reprises FÂTIMA (P) a eu l’occasion de refuser une Proposition de Mariage devant son PÈRE simplement en baissant les YEUX. Le Père comprenait alors et acceptait sans hésiter, la décision de sa fille.
- Une belle leçon à méditer surtout pour ceux qui prétendent souvent au nom d’une Pseudo tradition pour le moins tyrannique, imposer un Conjoint Non désiré à leur enfant.
- Par ailleurs l’IMÂM ‘Ali (P) et Fâtima (P) avaient un DESTIN très LIÉ par delà les seuls LIENS du MARIAGE.
1- C’est d’abord à propos du Prophète :
- On sait en effet que le Prophète (P) a perdu à l’âge de 50 ans la même année, appelée pour cela "amul huzn" ou Année de la Tristesse, son ONCLE qui l’a élevé Abû Talib (P) et sa Première épouse Khadija .. Les deux avaient des fonctions de Protection vis-à-vis du Prophète :
- En tant que notable de la ville et chef de la tribu Banû Hachim, Abû Taleb (P) protégeait le Prophète (P) contre les membres des autres tribus arabes de la Mecque.
- Pour cette raison d’ailleurs, il se fit beaucoup d’ennemis qui finirent par le faire prendre pour ce qu’il n’était pas du tout : un Mécréant, Mort mécréant.
- En effet si tel était le cas, comment pourrait-on alors expliquer que le Saint Prophète (P) puisse être affligé à un tel point (Amul huzn) par la Mort d’un Mécréant, fût-il son Oncle, alors que DIEU dit :
- « Il n’appartient pas au Prophète et aux croyants d’implorer le Pardon en faveur des Associateurs, fûssent-ils des Parents alors qu’il leur est apparu clairement, que ce sont les Gens de l’Enfer ». (At-Tawba, 9 : 113)
- Dans un autre Registre, Khadija protégeait le Prophète par sa Noblesse familiale Qoraych, sa grande Sagesse conseillère et sa respectable Richesse Matérielle, elle était une très grande commerçante.
- Heureusement ces fonctions de Protecteurs fûrent poursuivies par ‘Ali (P) à la place de son Père Abû Talib (P) et par Fâtima (P), à la place de sa Mère Khadija.
- Si on devait citer et illustrer toutes les Vertus de l’IMÂM Ali (P), il nous aurait fallu plus qu’un seul livre pour les exposer.
- On ne saurait tout de même ne pas parler de sa FOI, sans faille en ALLÂH.
- de son DÉVOUEMENT, sans limites au Prophète (P).
- de son SAVOIR, sans bornes.
- de son très Grand Courage, de ses immenses qualités de JUSTICE, de Générosité, de BONTÉ et de CHARITÉ.
- Il prouvera plusieurs fois sa FOI sans tâche, son dévouement au Prophète de l’ISLÂM (P) et son COURAGE intrépide, en posant des ACTES très explicites, notamment lors des GUERRES, toutes DÉFENSIVES, auxquelles il a eu à participer, également lors de l’ÉMIGRATION forcée du Prophète (P) vers Médine (l’Hégire).
- En effet il a participé à toutes les GUERRES SAINTES, sauf à celle de Tabuk. À l’occasion de cette dernière, le Prophète (P) lui demanda de rester à Médine.
- Les Munafikhines (hypocrites) commencèrent alors à médire, en faisant circuler l’idée que le Prophète (P) avait laissé son COUSIN avec les femmes, tout en insinuant de mauvaises intentions à la hauteur de la JALOUSIE qu’ils Nourrissaient pour ‘ALÎ (P).
- L’IMÂM, atteint par de telles MÉDISANCES demanda au Prophète (P) de lui permettre de participer à cette GUERRE. L’Envoyé de DIEU lui dit :
- « Est- ce que tu ne veux pas être pour moi ce que HAROUN était pour MOÛSSA, sauf qu’il n’y a pas de Prophète après moi » ??
- ‘Ali (P) comprit alors, la STRATÉGIE du Prophète (P) qui voulait laisser un homme de confiance derrière lui, pour assurer ses ARRIÈRES, c’est-à-dire pour la SÉCURITÉ des VIEILLARDS, des FEMMES et des ENFANTS, ainsi que la PROTECTION de la ville de Médine qui était alors la Capitale de l’ISLÂM.
- Une autre GUERRE, qui a beaucoup marqué l’histoire de l’ISLÂM de par les difficultés stratégiques rencontrées et où l’IMÂM ‘ALÎ (P) s’illustra par son COURAGE, sa BRAVOURE mais surtout, son Auréole d’ÉLU de DIEU, fût la Bataille de KHAYBAR.
- À l’occasion de cette bataille, les Musulmans connûrent une tâche des plus éprouvantes qui consistait à attaquer une Forteresse bien protégée par un Rempart infranchissable.
- Précisons tout de suite, que le motif de cette bataille était essentiellement la Violation par les habitants de Khaybar, du TRAITÉ de PROTECTION MUTUELLE, entre Médine et Khaybar au bénéfice d’un rapprochement de cette dernière avec la Mecque.
- Cette VIOLATION constituait une MENACE pour la sécurité des habitants de Médine et en particulier celle du Prophète qui, rappelons-le, a été CHASSÉ de la Mecque. En un mot il s’agissait d’une déclaration de GUERRE des habitants de KHAYBAR, contre ceux de Médine. De là, la bataille était bien défensive.
- Pour en revenir à la bataille de Khaybar proprement dite, le Prophète qui souffrait de MAUX de TÊTE avait successivement DÉSIGNÉ plusieurs de ses compagnons parmi lesquels, Abu Bakr Ibn Abi Quhâfah, Khalid Ibn Walid, ‘Umar Ibn Al Khattab, pour mener l’ASSAUT contre le REMPART ennemi. Mais ils avaient tous ÉCHOUÉ, devant l’ampleur de la tâche.
- C’est ainsi que le Prophète (P) fût amené à prendre la décision suivante :
- « Demain je remettrai mon DRAPEAU à quelqu’un que DIEU et Son Prophète AIMENT, un ÉTERNEL fonceur redoutable qui ne tourne jamais le DOS à l’adversaire. C’est par lui que le Seigneur accordera la victoire ».
- Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux, d’être le lendemain l’illustre élu. Personne ne pensait qu’il pouvait s’agir de l’IMÂM ‘ALÎ (P) d’autant plus, que ce dernier était non seulement très MALADE des YEUX et ne pouvait rien voir mais aussi, était même ABSENT selon certains hadiths (d’après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
- Quelle ne fût alors la surprise de l’assistance lorsque le lendemain, le Prophète (P) fit venir ‘Ali (P) et après avoir appliqué sa SALIVE sur ses YEUX le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de PORTER son ÉTENDARD contre le FRONT ENNEMI.
- On dit que l’IMÂM ‘Ali (P) ne souffrit plus jamais de MAUX d’YEUX jusqu’à la FIN de sa VIE.
- La suite est connue : l’IMÂM ‘Ali (P) TRIOMPHA de ses ENNEMIS, et fût chaleureusement accueilli par le Prophète (P).
- Ce dernier encouragea ses adeptes qui avaient ÉCHOUÉ tout en citant en exemple l’Imam ‘Ali (P) à qui il donna le surnom de : « Assadul'lâh » (Le LION de DIEU) !
(Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, Vol.5, Page 365)
- Hormis ces qualités de l’Imam ‘Ali (P) que nous venons de citer et d’illustrer, il est également important de noter sa PUDEUR exceptionnelle et ses manières fort chevaleresques allant, lors des BATAILLES, jusqu’à tourner le VISAGE devant un ENNEMI DÉVÊTU, ne jamais poursuivre un fugitif ou encore ne jamais achever un BLESSÉ, etc ..
- Toute sa VIE durant, l’IMÂM ‘Ali (P) eût à faire face à des Ennemis de toute Nature.
- Les Raisons qui justifiaient ces INIMITIÉS à l’ÉGARD de ‘ALÎ (P) se Nourrissaient toutes, si on veut voir dans le terreau de la JALOUSIE (le Prophète sur ORDRE de DIEU le PRIVILÉGIAIT devant tous les autres compagnons), du DÉSIR de Vengeance et de son Corollaire, la HAINE (il avait TUÉ, pour défendre l’ISLÂM, des PARENTS de Grands Notables de la TRIBU ENNEMIE des Banou hâchimites que sont les Banou Ummaya).
- En effet les Privilèges dont jouissait ‘Ali (P) et les Motifs de la JALOUSIE et de la HAINE qu’éprouvaient certains compagnons ou NON du Prophète (P), tenaient en ceci :
1- Son PÈRE Abû Talib était un des Premiers convertis à l’ISLÂM, contrairement aux Pères d’un grand nombre de compagnons du Prophète et à toutes les Tentatives de déformation de l’histoire, qui ont voulu faire croire le contraire.
2- l’IMÂM est le Cousin et le Gendre du Prophète (P) lequel, lui a donné en Mariage sa fille unique Fâtima Zahra (P), qui était tant convoitée.
3- Les Portes des Maisons des compagnons qui donnaient sur la Grande Mosquée de Médine, Fûrent toutes fermées sur ORDRE du Prophète (P), à l’exception de sa propre PORTE et de celle de ‘ALÎ (P) et son épouse.
4- Ali (P) a porté l’ÉTENDARD du Prophète, pratiquement lors de toutes les Grandes Batailles et notamment à Khaybar, où tous les autres Compagnons avaient ÉCHOUÉ.
5- Il était le plus SAVANT de toute la communauté après le Prophète (P), qui lui reconnaissait d’ailleurs l’immensité de ses connaissances divines qu’il s’était chargé lui-même de lui inculquer. Rappelons que c’est le Prophète (P) qui l’a ÉDUQUÉ et FORMÉ.
- ‘Ali (P) était un homme d’une droiture exceptionnelle et avait un juste franc-parler.
- C’est chargé de tous ces « handicaps », que l’IMÂM ‘Ali (P) se trouva confronté après la MORT du Prophète à des GENS qui lui en voulaient pour ses origines banu-hâchimites, pour tous ses SUCCÈS et sa GLOIRE.
- Il fût gardé en "RÉSIDENCE SURVEILLÉE" pendant tout le RÈGNE des trois Premiers CALIFES après le Prophète (P), soit environ TRENTE (30) Années.
- Malgré cela, il était pendant tout ce temps la RÉFÉRENCE Ultime en matière d’interprétation du CORAN, de DROIT islamique et de CONNAISSANCE tout court, tant pour les Gouvernants que pour le PEUPLE.
- Après l’Assassinat du Troisième CALIFE Othman, l’IMÂM ‘Ali (P) fût élu presque à l’UNANIMITÉ CALIFE. C’était alors la première fois, que l’IMÂM désigné par DIEU et le CALIFE OFFICIEL, étaient une SEULE et MÊME Personne.
- L’IMÂM est ainsi le premier IMÂM et le Quatrième CALIFE. Son fils Al-Hassan (P) sera lui le deuxième IMÂM et le Cinquième CALIFE.
- L’IMÂM ALÎ (P) mourût le 21 du mois de Ramadhan de l’an 40 après l’Hégire, mortellement Blessé à la tête par un Khârijite du nom de Ibn MULJIM, alors qu’il dirigeait la PRIÈRE le 19 Ramadhan au matin.
- Avant de MOURIR, il prit le soin de confier son MEURTRIER à son fils Al-Hassan (P) en lui recommandant, de le TRAITER avec JUSTICE.
- Il leur dit également les NOMS des trois prochains successeurs : Al-Hassan, Al-Hussein, Zein al-Abédine (P).
- Cet ORDRE dans la SUCCESSION, est confirmé dans un hadith où le Prophète dit : « Al Hassan et Al Hossein (P) sont deux IMÂMS qu’ils s’asseyent ou qu’il se lèvent ». On verra le SENS de la cette dernière proposition ci-dessus.
IMÂM Ali (p) et les ORPHELINS :
- L’IMÂM Ali (p) était très bienfaisant envers les enfants, en particulier envers les Orphelins. S’il voyait un ORPHELIN PLEURER, il arrêtait tout ce qu’il faisait, se baissait et saluait l’enfant.
- Il essuyait les larmes de ce petit être, mettait sa main sur l’épaule de l’enfant et disait : « Mon ENFANT, pourquoi Pleures-tu ?? quelqu’un t’a-t-il blessé ?? Viens, laisse-moi te ramener à la maison.
- L’IMÂM emmenait l’Enfant et le traitait mieux que tout PÈRE. Il apportait des SUCRERIES, des GÂTEAUX et du MIEL et s’occupait lui-même de NOURRIR l’enfant par ses Propres mains.
- L’IMÂM Ali (p) avait pour habitude de dire à ses PARTISANS, d’aimer et d’être bon envers les ORPHELINS, spécialement les ORPHELINS des MARTYRES MORTS sur le chemin d’ALLÂH :
- « Ils ont PERDU leurs PÈRES bien aimés », disait-il.
- « Remontez-leur donc le MORAL et prenez soin d’eux, comme un PÈRE. Leurs PÈRES sont tombés en MARTYRES dans le JIHÂD pour le bien de l’ISLÂM, ils ont donc des DROITS sur vous. Rendez leurs ÂMES heureuses avec vous, en acclamant leurs ENFANTS et prenez soin d’eux ».
- L’imam Ali (p) était toujours attentif aux ORPHELINS, en particulier ceux des MARTYRES. Il avait pour habitudes de les VISITER, de s’asseoir, de discuter et de jouer avec eux. Il avait pour habitude, de prendre soin de leur éducation et de leur formation.
- Il s’efforçait de résoudre leurs difficultés, et leur offrait toujours la Guidance, ainsi que des conseils. Il leur apportait des Cadeaux, et s’ils étaient Pauvres il prévoyait leurs Dépenses.
- L’IMÂM Ali (p) était si bon envers les ORPHELINS et dépensait tellement d’effort pour eux dans ses enseignements et ses ACTIONS, que l’un de ses compagnons dit un jour : « Comme j’aimerais moi aussi être un jeune ORPHELIN, afin de recevoir la BONTÉ et l’AMOUR de l’IMÂM Ali (p) ».
- Aimez et soyez bon envers les ENFANTS, spécialement envers les ORPHELINS !
- Nous retrouvons beaucoup de Narration montrant l’importance des soins envers les ORPHELINS. Voici quelques-uns:
- Abul Tufayl dit : « Je vis Ali (p) Nourrissant les ORPHELINS de MIEL, lorsqu’un compagnon s’exclama : « comme je souhaiterai moi aussi, être un ORPHELIN ».
- Abu Basir dit : « L’IMÂM SÂDIQ (p) dit : « ALÎ (p) avait l’habitude de déclarer :
- « je suis le GUIDE et le BIEN GUIDÉ.
- Je suis un PÈRE pour les ORPHELINS.
- Je suis une AIDE pour les VEUVES et les DÉMUNIS.
- Je suis le REFUGE des PAUVRES et des FAIBLES et un ASILE pour tous les PEUPLES OPPRIMÉS ».
- IMÂM ALÎ (as) : « Celui qui prend en CHARGE les SOINS des ORPHELINS, est favorisé aux YEUX d’ALLÂH ».
- « Celui qui prend SOIN des ORPHELINS, ses ENFANTS seront pris en CHARGE ».
- « Celui qui OPPRESSE un ORPHELIN, a ROMPU ses LIENS avec ses ENFANTS ».
- Ô ALÎ (p) ! Qu’on perdu les ORPHELINS, lorsque tu as été frappé par Ibn MULJIM (la) avec son ÉPÉE EMPOISONNÉE …
Note:
(1) Bihar al-Anwâr, Vol .41 , Page 29.
(2) Al-Ikhtisas, Page 242.
(3) Tasnif Ghurar al-Hikam, Page 409.
(4) Tasnif Ghurar al-Hikam, Page 410.
(5) Tasnif Ghurar al-Hikam, Page 410.
Source : http://www.sibtayn.com/
Imam Ali
Le 13 du mois Rajab, c'est l' anniversaire de naissance de l'imam Ali (as) voici quelques hadiths Concernant ses mérites, tirés de "Târîkh al-Kholafa" de Jalâl-ul-Dîn As-Suyûtî*
*- Ibn Sa'd et d'autres rapportent d'Ibn Tofayl, que 'Alî a dit: «Interrogez-moi sur le Coran, car il n'y a pas un verset dont je ne sache pas s'il a été révélé la nuit ou le jour, dans les plaines ou sur les montagnes».*
*- Al-Tirmithî et al-Hâkim rapportent de 'Alî que le Prophète a dit: «Je suis la Cité du Savoir et 'Alî en est la Porte».*
*- Muslim rapporte que 'Alî a dit: «Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète sawas, m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite».*
*- Al-Tirmithî rapporte qu'Abû Sa'id al-Khudrî a dit: «Nous avions l'habitude de reconnaître les hypocrites à leur haine pour 'Alî».*
*- Al-Tabarânî, citant le témoignage d'Om Salma, rapporte que le Prophète a dit: «Celui qui aime 'Alî m'aura aimé et celui qui déteste 'Alî m'aura détesté, et celui qui m'aura détesté aura détesté le Seigneur»*.
*- Abû Ya'lâ et al-Bazzâr, citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu (P) a dit: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
*- Ahmad rapporte, et al-Hâkim le confirme, qu'Om Salma a dit: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «Celui qui injurie 'Alî, m'injurie aussi».*
*- Al-Tabarânî rapporte dans "Al-Awsat" qu'Ibn 'Abbâs a dit: «'Alî possédait dix-huit qualités éminentes qui n'étaient communes à aucun autre de ce peuple»*.
*- Abû Ya'lâ rapporte qu'Abû Horayrah a relaté que 'Omar Ibn al-Khattâb avait dit: «'Alî a été doté de trois choses dont si je ne possédais qu'une seule, elle me serait plus précieuse que si on m'avait donné des chameaux de haute race». Lorsqu'on lui demanda quelles étaient ces trois choses, il répondit: «Son mariage avec Fâtimah, la fille du Prophète, son autorisation de rester à la mosquée dans le cas où cela me l'est interdit, et le fait d'avoir porté l'Etendard le jour de Khaybar».*
*- Les deux Cheikhs (A. Bokhârî et Muslim), se référant à Sa'd Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui 'Alî Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabûk, 'Alî lui dit: «Ô Messager de Dieu! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants?». Le Prophète répondit: «N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi?»*
*- Selon Sahl Ibn Sa'd, le Messager de Dieu dit, le jour de Khaybar: «Je confierai sûrement l'Etendard, demain, à un homme entre les mains duquel le Seigneur accordera la victoire, un homme qui aime Dieu et Son Prophète et que Dieu et Son Prophète aiment». Les gens passèrent la nuit à s'interroger sur l'identité de celui d'entre eux à qui l'Etendard serait confié. Une fois que l'aube se fut levée, ils se hâtèrent chez le Prophète, chacun d'eux espérant être l'heureux élu.*
*«Où est 'Alî le fils d'Abû Tâlib?» demanda-t-il. Ils lui dirent: «Il souffre d'un mal aux yeux». Il dit: «Faites-le venir». Ils l'amenèrent et le Messager de Dieu projeta un peu de sa salive sur ses yeux et pria pour lui. 'Alî fut rétabli parfaitement, comme s'il ne souffrait de rien, et le Prophète lui remit l'Etendard.*
*- Citant Sa'd Ibn Abî Waqqâç, Muslim relate que lorsque le verset: «Venez! Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, vos propres personne et nos propres personne (انفسکم) etc...» (Sourate Âle 'Imran, verset 61) fut révélé, le* *Messager de Dieu convoqua 'Alî, Fâtimah, al-Hassan et al-Hussayn et dit:* *«Ô Mon Dieu! ils sont ma Famille».*
*- Al-Tirmithî et al-Hâkim confirment, en se référant à Borayda, que le Messager de Dieu dit: «Le Seigneur m'a ordonné l'amour de quatre hommes et m'a déclaré qu'IL les aime». On lui demanda: «Ô Messager de Dieu! Nomme-les». Il répondit: «'Alî en fait partie (il le répéta trois fois), Abû Thârr, al-Miqdâd et Salmân».*
*Al-Tirmithî, al-Nasâ'î et Ibn Mâjah, citant Habachi Ibn Jonada, ont rapporté que le Messager de Dieu avait dit: «'Alî est de moi et je suis de 'Alî».*
*- Al-Tabarânî rapporte, dans "Awsat", citant Jâbir Ibn 'Abdullâh, que le Messager de Dieu a dit: «Les gens sont de souches diverses, mais moi et 'Alî, sommes d'une seule souche»*.
*- Al-Tabarânî rapporte dans "Awsat" et "Çaghîr" qu'Om Salama a relaté: J'ai entendu le Messager de Dieu dire: «'Alî est avec le Coran et le Coran est avec 'Alî.*
*Ils ne se sépareront pas avant qu'ils arrivent à la fontaine de Kawthar au Paradis»*.
*- Ibn Sa'd rapporte que 'Alî a dit: «Par Allah, jamais un verset du Coran n'a été révélé sans que je vois maintenant ce qu'il a révélé et à propos de qui il a été révélé, car mon Seigneur m'a doté d'un coeur sage et d'une langue éloquente».*
*-Abûl-Qâcim al-Zajjâjî relate dans ses "Dictées" que 'Alî travailla sur les principes de la langue arabe, "La Grammaire de la Langue Arabe".*
Actes de la 15me nuit du mois béni de Rajab
1?- La Douche Rituelle ( grandes ablutions)
?2?- La Prière de 6 Rikkaas (3×2) avec dans chaque rikaa,
S.36 Yasin 1 fois
S.67Al Mulk 1 fois
S.112 Al Ikhlass 1 fois
?3?- La Prière de 30 Rikaas (15×2)
Dans chaque Rikkaa, lire la S.Al Fatiha 1fois et la S.Al Ikhlass 10 fois.
?4?- La prière de 12 Rikkaas (6×2) comme suit(la prière du Salman):
Pour chaque rikkaa,
1 Fatiha et
4 fois Al Ikhlas
+ 4 fois Al Falaq
+ 4 fois AnNass
+ 4 fois Ayat Al Koursy (S.2 v.255)
+ 4 fois Al Qadr
+4 fois : SoubhanAllahi wal HamduliLahi wa là ilaha illa Làh wa Làho Akbar
سبحان الله و الحمدلله و لا اله الا الله و الله اکبر
-------> ?et après les salutations finales, dire 4 fois:
" Allah Allah Rabbi, la oushrikou Bihi shay-an, wala attakhizu min doûnihi waliyyan."
الله الله ربی، لا اشرک به شیئا، ما شاءالله و لا حول ولا قوه الا بالله العلی العظیم.
--------> ?puis exposer ses demandes.
??Rfce: Mafatih Jinan, Diyaa Salehine, Iqbal
Imam Ali ibn AbiTalib as
Il est aussi cousin germain et gendre du Prophète (s), l’époux de Fatima (a), la fille et l'unique descendante du Prophète (s) ; il est donc le père d'al-Hasan et d'al-Husayn, les deux petits-fils bien aimés du Prophète Muhammad (s) qui sont aussi le deuxième et le troisième Imams chiites et ainsi le père et l'ancêtre de tous les 9 autres Imams chiites de la descendance d'al-Husayn (a).
D’après les historiens chiites et de nombreux historiens sunnites, Ali (a) est né à l’intérieur de la Kaaba. Il est connu également comme le premier homme à avoir cru à la prophétie du Prophète Muhammad (s) et à avoir embrassé l’islam.
D’après les croyances chiites, l'Imam Ali (a) est le successeur direct du Prophète (s) selon une désignation divine et la parole du Prophète (s). Certains versets coraniques mentionnent son statut. Selon les sources chiites et certains des rapports sunnites, le Coran contient approximativement 300 versets qui indiquent les vertus de Ali (a).
Rappelons aussi que quand les Qurayshites tentèrent d'assassiner le Prophète Muhammad (s), ce fut Ali qui se mit dans le lit du Prophète (s), tandis que celui-ci partait secrètement à Médine. Ce fut avec lui que le Prophète (s) noua un pacte de fraternité à Médine, et le désigna comme son frère. À l’exception de la bataille de Tabûk, où Ali était resté à Médine sur l’ordre du noble Prophète (s), il participa à toutes les batailles au côté du Prophète (s). Il fut l'un des plus honorables et dignes commandants de guerre parmi les musulmans.
Malgré la désignation explicite du Prophète (s) de Ali (a) comme son successeur, des gens, aussitôt après le décès du Prophète (s), prêtèrent allégeance à Abu Bakr (beau-père du Prophète (s)), suite à une réunion secrète des compagnons, en l'absence de l'Imam Ali (a), dans un endroit nommé Saqîfa. Suite à cela, Ali (a) ne prêta pas à Abu bakr que après 6 mois et garda le silence pendant 25 ans, et accepta le califat après celle de trois premiers califes, Abu bakr, Umar et Uthman.
Ses années de califat furent marquées par trois batailles contre ses ennemis. Il fut finalement assassiné par un des Kharidjites, alors qu'il faisait sa prière dans la grande mosquée de Koufa. Il fut discrètement enterré à Nadjaf.
Le célèbre livre Nahj al-Balâgha recueille ses discours, ses lettres et ses maximes.
La sanctuaire de l'Imam Ali (a) à Nadjaf est un des lieux sacré et les visites pieuses dans ce lieu sont très recommandées. De nombres d'autres savants chiites sont aussi enterrés dans ce sanctuaire ; on les noms les inhumés du sanctuaires de l'Imam Ali (a) dans certaines sources.
13 Rajab, La naissance béni d'Imam Ali ibn AbiTalib as â la Mecque
L'Imam Ali « as» . Une image véridique dans l'histoire de l'Islam
Au nom d'Allah , le Tout miséricordieux , le Très miséricordieux .
Les louanges appartiennent à Allah, Seigneur des Mondes, et que les salutations soient sur son Messager envoyé comme miséricorde aux Mondes ainsi que sur les gens de sa maison, qui sont les lanternes de la religion.
Toutes les nations et les peuples exaltent leurs grands hommes et écrivent leurs biographies. De plus, ils les enseignent aux générations futures. Ils érigent des statues partout dans le monde pour témoigner devant de nombreux visiteurs, de leurs grandioses exploits et de leur gloire.
De plus, c'est difficile de croire que la personnalité de l'Imam Ali (as) soit un sujet de controverse, ni que sa valeur auprès du Messager d'Allah soit amoindrie. La déclaration que fit le Messager (sawas) est suffisante pour ne pas en citer d'autres . Il a démontré sa valeur lorsque les grands compagnons étaient inaptes à gagner la bataille du Fossé : « Demain, je donnerai le drapeau à une personne qui aime Allah et son Messager et que Allah et son Messager l'aiment pareillement » .
L'Imam Ali (as) fut cet homme-là. Il a laissé un héritage riche en sciences, en jugements , en stratégies de guerre, en conseils au sujet des droits de l'homme, de la coexistence pacifique, de la liberté d'expression, de la justice. Il a aussi établi l'égalité entre tous les êtres humains. Il disait : « Les gens sont deux catégories ; soit ils sont frères dans la religion, soit ils sont égaux en tant que créatures ».
Il a réclamé aussi bien des droits des chrétiens et des juifs que des musulmans. Il a confirmé le droit de la femme. Jusqu'à nos jours, tout cet héritage se trouve dans les sources des musulmans. Il commença sa vie sous les bons soins du Messager (sawas) qui lui était le maître et l'instructeur, avant et après la mission prophétique. L'Imam Ali (as) était son protecteur et celui qui s'est sacrifié pour lui dans tous les lieux et les situations , soit en état de guerre ou de paix . Dès son lever et jusqu'à son coucher, dans sa vie et après sa mort ,il était le seul à lui être toujours resté fidèle. Il ne se désistait jamais un seul jour et réalisait les grandes missions qui lui étaient confiées. La valeur que le Messager d'Allah lui a donnée ,en présence de nombreuses personnes, dans plusieurs situations , était unique.
La dernière grande reconnaissance fut le jour de al-Ghadir, et enfin même jusqu'aux derniers jours dans ce bas monde. L'Imam Ali (as) recommandait de bien agir avec cette Oumma et d'œuvrer constamment selon ce que le livre d'Allah disait, ainsi que la Sunna authentique du Messager d'Allah.
Une personnalité comme celle d'Émir des croyants mérite que sa biographie et sa vie soient écrites en lettres d'or.
Son nom se doit d'être élevé à perpétuité .
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Dans cet article chers lecteurs, j'essaie d'éprouver que l'imam Ali (as) est le seul musulman dont la personnalité est totalement intégrale. Cela se réalise en fait en deux raisonnements : rationnelle et rapportée .
Il s'avère que, dans cet article, deux choses s'avancent : je ne suis pas en mesure de confirmer la supériorité de l'imam Ali (as) sur tous les humains du monde(après le Messager de Dieu saws), mais cela est fait dans le cadre de l'Islam et que la personnalité du Prophète (sawas) ne fait pas partie dans cette comparaison .
Il nous implique tout d'abord de mettre une définition logique pour le musulman : il est celui qui comprend l'islam d'une manière consciente sans que lui échappe aucun détail et il met en application ce qu'il a compris de l'islam .
Et selon la définition qu'on vient de présenter, nous croyons que l'imam Ali (as) représente le musulman intégral ou l'homme intégral.
Cela peut être confirmé par les textes rapportés ainsi que par la déduction .
Si l'on feuillète les pages de la vie de l'imam Ali (as) depuis son premier jour jusqu'à la fin de sa vie, l'histoire ne cite jamais qu'il aurait violé aucun ordre divin soit à la période du Prophète (sawas), soit après sa mort. Il suivit à la lettre les ordres du Prophète (sawas) malgré les difficultés qu'il envisagea. L'histoire est confidentielle lorsqu'elle nous rapporte que son savoir, son courage, son adoration sont uniques en son espèce et qu'il combla tous les besoins d'autrui alors que personne ne lui combla aucun besoin.
Les textes dans les livres des traditions décrivent ses valeurs jusqu'à l'exagération .
Al-Hakem dans son livre al-Mustadrek a rapporté, en se basant sur les livres de Sihah, en faisant référence de la part d'Abdullah ibn Assad ibn Zurara, de son père qui dit : « Le Prophète (sawas) a dit : Allah m'a révélé à propos d'Ali trois choses : le maître des musulmans, l'imam des pieux, le chef des purs croyants » . (1)
Dans le livre '' al-Sawa'ik al-Muhrika '' à son auteur ibn Hajar al-Askalani qui dit : « Ibn Asakr rapporta d'ibn Abbas qui a dit : « Rien qu'Allah a fait descendre à propos de quiconque comme il l'a fait descendre à propos d'Ali (as) ». Aussi qu'il a dit : « 300 versets ont été descendus afin d'honorer l'imam Ali (as) » .
Cela est ainsi rapporté par al-Shabalangi (noor al-Absar, P. 73) et al-Khatib al-Baghdadi (Tarihk Bagdad .V .6 ,P.221 )
Ce que rapporte al-Hakim al-Nissaboori, selon une référence confidentielle, que l'Imam al-Hassan (as) fit un discours juste après le martyre de son père l'Imam Ali (as), il dit après avoir loué Allah (le Tout Puissant ) : « Dans cette nuit, un homme a rendu l'âme , là où les premiers ne le précèdent jamais dans ses valeurs et les derniers ne parviennent jamais à avoir ses qualités. Le messager d'Allah lui donnait son drapeau et il combat, Jibril (as) se tient sur sa droite, Michaël (as) se tient sur sa gauche et il ne revient jamais jusqu'à ce qu'Allah conquisse les villes sur sa main ».
Et donc il s'avère que l'imam Ali était l'homme dont la personnalité est intégrale et que personne n'a pas détenu ses qualités à jamais .
Un autre aspect
L'une des dimensions à laquelle le Coran signale fortement est le fait que le message divin est perpétuel et que sa survie n'est pas conditionnée avec la disparition du messager .
Allah dit : « tu vas mourir ainsi qu'eux » , sourate les groupes :30.
L'Islam est le dernier message envoyé et que cela nécessite qu'il vise tout le monde jusqu'à la fin de l'humanité. Ainsi qu'il fonctionne partout et porte ses fruits même lointaine qu'elle soit la distance .
La mort du Prophète (sawas) a constitué un défi dangereux, et pour que l'Oumma islamique ne suive pas l'égarement comme le font Bani Israël après Musa (as), Allah (Le Tout Puissant ) a mis en place un plan opératoire, c'était d'ordonner le Prophète (sawas) de désigner après lui l'imam Ali (as) .
La personnalité du Prophète (sawas) joua un rôle important au fait de prêcher l'islam, et de crainte que la mort du Prophète (sawas) cause un choc à la communauté, le Prophète (sawas) et par l'ordre du ciel, se devait d'ériger une personne se qualifiant de mêmes qualités spirituelles. Le Coran nous dit que cela a été réalisé à la lettre : « Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés -. S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Allah ; et Allah récompensera bientôt les reconnaissants ».
Et donc Allah dispose que 12 successeurs allaient gouverner la communauté islamique qui acquièrent de proches valeurs de celles du fondateur du message divin.
Les imams (as) subirent tout type de mal dont le meurtre, la captivité, l'expatriation, la prison pour que le message ne s'éteigne jamais .
Tout ce que le Prophète (sawas) fit afin que les musulmans ne s'égarent pas s'avère en vain .
Allah et par sa sagesse a promis que le Message n'aurait pas la déviation et la falsification malgré tous les complots qui ont visé l'islam et Ahl ul Bayt (as) .
Le Coran dit : « Ô messager d'Allah ,transmets ce qui a été descendu de la part de ton Seigneur, et si tu ne le faisait pas alors tu n'aurais pas communiqué Son Message »
Les ennemis de l'islam, les hypocrites et les mécréants, s'efforcèrent par tous les moyens d'éliminer l'existence de l'islam et donc c'était d'ultime urgence d'ériger l'imam Ali (as) parce que cette période-là était tellement critique, même que cette affaire aurait des conséquences incontournables.
Jaafar Sadeq Abbas
Le 9 du mois Rajab, la Naissance béni d'Imam Muhammad al-Jawad, al Taqi as
Imam Muhammad al-Jawâd (a) ou Imam Muhammad Taqî (a), Muhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja'far, connu sous le nom d'al-Jawâd, est le neuvième Imam des chiites duodécimains. Il est né en l'an 195 H. à Médine; et a été tué à l'âge de 25 ans, par Mu'tasim . Il est enterré à Bagdad- Kazumiya à côté de son ancêtre Imam Musa Al-kazim (as) .
Après le martyre de l'Imam ar-Ridâ (a), certains chiites ont pris son frère, Abd Allah, pour l'Imam suivant. D'autres ont rejoint les Waqidites. Mais la plupart ont admis l'imamat de son fils, l'Imam al-Jawâd (a), malgré son jeune âge.
Son époque fut très sensible. Il était donc en relation avec les chiites par l'intermédiaires de son représentant.
Les débat juridique et théologique de l'Imam al-Jawâd (as) notamment à propos des thèmes comme le pèlerinage de hadj, et la Loi concernant le "vol", sont très connus.
Ses titres et sa lignée
Muhammad b. Ali b. Mûsâ b. Ja'far b. Muhammad, est le neuvième Imam des chiites duodécimains, connu sous le nom de l'Imam al-Jawâd (as). Son père est l'Imam Ali ar-Ridâ (as), le huitième Imam chiite, et sa mère Sabika une fille issue de la famille de Mariya Qibtiyya- une des épouses du Prophète (s). Précisons que dans certaines sources, le nom de sa mère est mentionné : Khayzarân ou Rayhâna.
Son titre est Abû Ja'far, et dans certaines sources on l'a nommé Abû Ja'far ath-Thânî, afin de ne pas le confondre avec Abû Ja'far al-Awwal, c'est à dire Imam Muhammad al-Bâqir (as) .
Son surnom le plus connu est al-Jawâd, mais il en a d'autres comme : Taqî, Murtadha, Radhî, Mukhtâr, Mutawwakkil et Muntajab .
Sa naissance et sa mort
L'Imam Mohammad Ibn Ali at-Taqi (le pieux), parfois nommé al-jawâd (le magnanime) ou Ibn ar-Ridâ est le fils du huitième Imam. il est né le 10 Rajab en 195/809 à Médine et, selon des traditions chi'ites, est mort martyr le 29 Dhul Qi'dah en 220/835, empoisonné par sa femme, la fille de Ma'mûn, sur l'instigation du calife Abbasside Mu'tasim. Il fut enterré aux côtés de son grand père, le septième Imam, à Bagdad- Kâzimayn.
Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.
Ma'mûn l'appela à Baghdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l'Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l'Imam, à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de sa famille.
L'Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Ma'mûn, repartit pour Médine où il resta jusqu'à la mort de Ma'mûn. Quand Mu'tasim devint calife, il appela l'Imam à Bagdad, et comme on l'a dit plus haut, le fit empoisonner par sa femme.
Malgré son très jeune âge, l'Imam(as) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération. Un jour, et alors qu'il regardait d'autres enfants jouer, le Calife al Ma'mûn passa avec son escorte. Tous les enfants s'enfuirent excepté le futur Imam al Jawâd(as). Al Ma'mûn le regarda avec intérêt et lui dit : "Pourquoi ne t'es-tu pas enfui comme les autres gosses ? "L'Imam al Jawad(as) répondit : "Le chemin n'est pas si étroit pour que je sois obligé de le libérer pour vous et je n'ai rien commis qui mérite une sanction. Je pense que vous raisonnez assez pour ne pas me punir si je ne le mérite pas. C'est pour cela que je n'ai pas bougé." Al Ma'mûn fut très intrigué de la logique d'un si jeune enfant et lui demanda comment il s'appelait L'Imam(as) répondit : "Je m'appele Mohammed ibn Ali ar-Reza !" L'Imam fut le plus grand érudit de son temps, le plus généreux et le meilleur bienfaiteur. Il fut très coopératif, gentil et de bonne disposition, et très éloquent. Il avait l'habitude de monter sur son cheval en apportant de l'argent et des aliments pour les distribuer aux nécessiteux. Son savoir fut célèbre parmi les gens. Une fois quatre-vingts de ses disciples se réunirent chez lui à son retour du Hajj et lui posèrent diverses questions. L'Imam répondit à tout ce qu'on avait demandé et tout le monde fut satisfait . Un jour plusieurs personnes se rassemblèrent autour de lui à la Mecque et lui posèrent des milliers de questions en une séance. L'Imam répondit à toutes les questions sans hésitation ni fausse note. A l'époque il n'avait que neuf ans. Mais un tel phénomène (miraculeux) n'est pas inhabituel chez les Ahl-al-Bayt. Le Calife Mamoun al-Rachid accorda la main de sa fille à l'Imam après l'avoir soumis à une épreuve très difficile ; cet événement est bien connu dans l'histoire. Il convoqua tous les notables Abbasside, les savants de l'époque et bien sûr l'Imam al Jawad(as). Parmi ses personnalités présentes figurait Yahia ibn Akhtam qui était une grande figure scientifico-juridique et également juge(Hakim). Yahia ibn Akhtam lui posa la question : "Que dis-tu concernant un croyant en état d'Ihram (sacralisation) qui aurait tué un animal ?" L'Imam(as) répondit : "A-t-il tué cet animal hors du lieu sacré ou dedans ? Connaissait-il l'interdiction de tuer l'animal ou non ? L'a-t-il tué par accident ou bien exprès ? L'homme est-il libre ou esclave ? Est-il petit ou grand ? Est-ce la première fois ou est-ce une récidive ? L'animal était-ce une volaille ou autre ? était-il petit ou grand ? L'homme regrette-t-il son acte ou non ? étais-ce durant la nuit dans son nid ou la journée hors de son nid ? l'Ihram était-il fait pour la Umra (petit pélerinage) ou al Hajj (grand pélerinage) ? Yahia ibn Akhtam fut tellement gêné par ces détails auxquels ils n'avait pas pensé qu'il se sentit malmené et avili. Les gens présents restèrent comme des écoliers lorsque l'Imam(as) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l'Imam al Jawad (as), les notables et les savants quittèrent le palais la tête base et le visage noircis. Mort de l'Imam (as) Al Mou'tassim était aussi mauvais que son frère mais beaucoup moins calculateur et stratège. Il ne voulut pas perdre de temps avec une telle menace à son pouvoir illégitime qu'était l'Imam al Jawad(as) et les Ahl'ul Bayt en général. Il ordonna à son neveu Ja'far de faire mourir l'Imam(as) et ce dernier commanda à sa soeur d'empoisonner son mari de la même manière que l'avait été l'Imam ar-Reza(as) ce qu'elle fit. Cet acte diabolique eut lieu le 26 Zoul Hijjah de l'an 220 de l'Hégire.
Ses enfants
Selon Cheikh al-Mufîd, l'Imam al-Jawâd (a) a eu quatre enfants appelés :
Ali (Imam al-Hâdî (a)) Mûsâ Fâtima AmâmaCependant, selon certaines sources l'Imam (a) avait trois filles nommées :
Hakîma Khadîja Umm Kulthûm
Waqifites
Les Waqifites étaient une autre secte active, contemporaine avec l'Imam al-Jawâd (a). Ils se sont arrêtés sur l’imamat de l'Imam Mûsa b. Ja'far (a) et n'ont pas accepté l’imamat de l'Imam ar-Rida(as). Lorsque l'Imam al-Jawâd (a) a été interrogé sur le sujet de prier derrière les Waqifites, il (a) a interdit aux chiites de le faire.
Zaydisme
Les Zaydites étaient un autre groupe contemporain avec l'Imam al-Jawâd (a) qui constituaient une autre ramification des chiites. Leur animosité contre le chiisme duodécimain et leur calomnie contre les Imams (a), ont conduit à un positionnement rigoureux des Imams (a) contre eux. Par exemple, l'Imam al-Jawâd (a) en citant ce verset :